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Tribune: la jeunesse congolaise protectrice du pouvoir de son vieux démon (Par Célestin Ngoma, Secrétaire Permanent/PALU)

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La RDC n’est pas qu’une invention des années 1960, car elle n’est pas une affaire seule de cette génération dorée dont le courage intrépide et l’héroïsme cathodique a investi le camp de la peur pour arracher son indépendance.

En tout cas, le pays de Lumumba n’a pas pris forme géographique et sociologique pour seulement répondre au défi de cette époque où l’homme negre était l’objet de l’exploitation au profit du colon.

Le pays de Gizenga se veut une invention de tous, car sa raison d’exister c’est nous, et notre épanouissement est son attribut.

La jeunesse est cette fourche sur laquelle repose l’âme de ses ambitions comme pays capable de donner sa marque face à une concurrence dont les exigences sont de plus en plus exprès.

Fils Mukoko

Cette même jeunesse qui a lutté pour arracher avec courage et vélocité le privilège le plus honorable au pays, la souveraineté, et la même jeunesse qui est fragilisée par le coût inconsolable d’une vie sociale sans abside et plonge méthodiquement à une dégradation quotidienne de la qualité de sa survie.

Le marchandage de personnalité, la déliquescence morale, l’inconscience et insouciance sont les raccourcis le plus souvent empruntés pour résider dans ce contexte
alarmiste d’un destin acharné vis-à-vis de nos aspirations citoyennes.

La dégradation du niveau social évolue de jour en jour vers l’irréversible et cela me pousse à chercher à savoir s’il était question que le temps soit suspendu et que le backup soit possible, la RDC serait-elle décisive pour créer rupture à ses vieux démons ?

Car j’ai l’impression que seul la mue de l’histoire pourrait pénétrer cette énigme et nous donner les coordonnées d’adsorption de la flagellation d’une terre immense et riche mais improductive et moins offrant dans le concert des nations et que seul les troubles et inquiétudes gagnent de plus en plus le palier des prévisions.

Chers jeunes, il me paraît nécessaire de nous faire une introspection sur ce que l’héritage de notre invention vis-à-vis des générations à venir car de Lumumba, Kasavubu, Mpolo, Okito, Gizenga et autres nous avons hérité l’indépendance qu’ils n’ont pas obtenue, non plus, de la manière la plus facilitée.

Notre trousse d’apport à la nation est sous le coude du plan établi par les intelligences sobres dont l’actif est l’usage abusif de notre complexe et immanence sociale comme marché lotis par un paysage social périlleux dont l’expression est l’extension de notre propre anéantissement.

 

Je nous rappelle qu’en 1960, après avoir acquis notre indépendance, la jeunesse a été aussitôt piégée par l’impérialisme intelligent en aménageant un climat de confrontation interne laquelle a de plus en plus compliqué la stabilité des institutions dont certains symptômes sont encore remarquables ce jour.

C’est toujours par le biais de la jeunesse que les actions suicidaires de notre intégration dans le vif de développement ont été initiées afin de nous retrouver dans le pétrin d’un chao injustifiable avec un impact sur tous les secteurs de l’organisation de notre promotion et à l’état de chose le dynamisme d’une résilience résiste à la chaleur de la levée d’une dormance ultra silencieuse.

La jeunesse se greffe aux incitations émotionnelles contrôlées par les démons du pays et se prête à des actes qui reculent loin de l’astre de son évolution qui est je cite le pillage fixant dans le panier de pays en dessous de la pauvreté.

Et comme si cela ne suffisait pas, le parcours prolixe d’un pays très riche sur papier, mais très pauvre en réalité, ne noue pas le liasse du paradoxe, la jeunesse de ce pays construit au gré de ses illusions le palissade contre ses propres intérêts en croyant punir les investisseurs invités à la scène.

Il est vrai que la durée d’une situation est avant tout la conséquence d’une occasion qui lui fournit la matière à laquelle trouve forme convenable, il est néanmoins logique que les grandes qualités procurent l’espérance et l’engagement sans lesquels, chaque occasion serait vainement présentée.

Il fallut que Moïse trouvât les Israélites esclaves et opprimés en Egypte, pour que le désir de sortir de l’esclavage les determinât à le suivre. Pour que Romulus devint le fondateur et le roi de Rome, il fallut qu’il fût mis hors d’Albe et exposé aussitôt après sa naissance.

Ainsi sûrement pour que le Congo entame la phase de sa révolution sociale et économique, il lui faut les hommes vertueux appelé à construire efficacement les intérêts dont le centre est le patrimoine commun avec sûreté de l’épanouissement de tous.

Considérant toute la substance de ce qui précède, je me réserve tout privilège attaché, l’avis selon lequel la meilleure façon de réduire un état est de le livrer face à des scènes de violence comme moyen délibérant de défense d’une cause ou de la légitimité de sa position ou moyen d’expression d’un desiderata.

La violence ne protège pas, elle ne profite pas et ne plaide pas non plus sa cause, mais profite plutôt pour embraser la paix sociale qui du moins est souvent acquis au prix de sacrifice.

La violence est donc l’antipode du développement et livre quasiment aux flammes d’oeil tranquille.

D’ailleurs puisque c’est nullement redouté que le temps coule toujours sans faire marche en arrière pour délivrer les erreurs encaissées, il nous est un bonus de trouver l’occasion qui nous permet d’améliorer les fâcheux ambarras qui nous ont fait la mèche hier, il nous est favorable de programmer ce qui s’inscrit dans l’ordre d’utilité majeure. Nous devons donc choisir l’option dont la portée est plus que exceptionnel afin de différer nos frissons dans une perspective purement humanitaire.

De fait, nous jeunesse ne pouvons donner des arguments à ceux qui n’ont comme ligne de mire, nous mettre en difficulté vis-à-vis de notre destin et de nos ambitions de faire de notre État d’esprit une promotion de la chaîne de valeur la plus value.

Là jeunesse ne doit pas tendre son obédience à ceux qui contribuent à mettre ce pays à genoux en nous opposant les uns contre les autres et nous considérant comme reactant de leurs goûts funeste.
Notre seul champ, c’est l’intégration de l’homme congolais dans le paradigme de changement.

La jeunesse ne doit plus prendre le large d’un ressort dont sa fragilité est de plus en plus mis à découvert et ne doit pas participer à la trahison de son serment de libération qui est : « jeunesse prix de changement. »

Après 60 ans d’élimination maligne de son vrai leadership par l’incurie internationale et l’exploitation interne par les mal intentionnés locaux, eux qui ne cessent de multiplier les mécanismes pour assurer à travers le mercenariat capitaliste le pillage de nos richesses d’une part et l’exploitation de ses énergies, d’autre part en se servant de nous comme marche pied pour certains et en incitant les divisions, trahisons et autres formes du capitalisme idéologique et économique pour d’autres, à nos risques périls, nous ne devons surtout prêter occasion de l’expédition de notre propre condition au passif à travers les choses qui n’ont même pas profil de nous manipuler inutilement car il est inconcevable que partant d’un simple débat à l’Assemblée Nationale, certes un débat qui logiquement n’a pas de sens, car les actes de Chef de l’Etat ne peuvent engager un débat à propos selon notre constitution, nous ne pouvons pas tombé bas jusqu’à nous vexer dans la violence à la gratuité de ceux qui en prennent le large bénéfice au détriment même de notre vocation.

C’est aussi un non sens de répondre la violence par la même arme car la République nous attend autrement et évitons de le placer dans le rone de l’impassibilité.

Célestin Ngoma, Secrétaire Permanent Adjoint en charge de la Jeunesse/ Palu

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Ouganda-RDC : Muhoozi aligne Kampala derrière Tshisekedi

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Le chef des forces armées ougandaises, le général Muhoozi Kainerugaba, a pris une position remarquablement directe sur l’avenir politique de la République démocratique du Congo (RDC). Dans une série de tweets percutants publiés vendredi, il a déclaré que l’ancien président Joseph Kabila ne devait en aucun cas revenir au pouvoir, tout en exprimant un soutien clair au président Félix Tshisekedi.

« Je ne laisserai pas Joseph Kabila redevenir président de la RDC ! Oubliez cette idée », a tweeté le général Muhoozi. Il a critiqué Kabila pour avoir permis aux Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe rebelle d’origine ougandaise, de s’installer dans l’est du Congo pendant près de deux décennies. « Kabila a laissé les ADF prospérer dans l’est de la RDC pendant 17 ans. Il ne nous a jamais autorisés à agir contre eux. Son Excellence Tshisekedi est bien meilleur à cet égard », a-t-il ajouté, avant de conclure : « Mon grand frère, Son Excellence Félix Tshisekedi, est le président de la RDC, et je le soutiendrai autant que possible. »

Ces déclarations sont intervenues à un moment clé, quelques heures après la signature, à Washington, d’une Déclaration de principes pour la paix entre le Rwanda et la RDC, sous l’égide des États-Unis et en présence du secrétaire d’État Marco Rubio. Cet accord engage les deux pays à respecter leur souveraineté respective, à promouvoir l’intégration régionale et à démanteler les groupes armés opérant le long de leurs frontières communes.

Les relations Ouganda-RDC : un enjeu économique majeur

Les liens entre l’Ouganda et la RDC se sont considérablement renforcés au cours de la dernière décennie. Selon la Banque de l’Ouganda, la RDC est désormais la deuxième destination des exportations ougandaises, après le Kenya. En 2023, les exportations officielles vers la RDC ont dépassé 500 millions de dollars, auxquelles s’ajoutent environ 200 millions de dollars via le commerce transfrontalier informel. Les principaux produits exportés incluent le ciment, l’acier, les denrées alimentaires et les produits pétroliers.

L’intégration de la RDC dans la Communauté est-africaine (EAC) en 2022 a encore accéléré ces échanges, soutenue par des investissements dans les infrastructures, comme le poste frontalier de Mpondwe et les routes reliant l’Ouganda aux villes de l’est congolais. Maintenir la paix et renforcer les relations avec Kinshasa est donc crucial pour la croissance économique de l’Ouganda.

Une coopération sécuritaire renforcée sous Tshisekedi

Contrairement à l’administration de Kabila, qui bloquait les initiatives ougandaises sous prétexte de souveraineté, Tshisekedi a permis une coopération militaire accrue. L’opération conjointe « Shujaa », lancée par l’Ouganda et les forces congolaises, vise à neutraliser les ADF dans l’est du Congo. Par ailleurs, des rapports de l’ONU et des services de renseignement congolais accusent des réseaux proches de Kabila de soutenir des groupes armés comme le M23 et l’Alliance Fleuve Congo (AFC), qui déstabilisent l’est du pays et menacent les corridors commerciaux ougandais.

Tshisekedi a lui-même accusé Kabila d’être le « véritable leader » de l’AFC, qui s’est alliée au M23 pour combattre son gouvernement. Lors d’une récente visite à Goma, ville contrôlée par l’AFC/M23, Kabila a déclaré s’y sentir « plus en sécurité » qu’ailleurs en RDC, laissant entendre des liens étroits avec ces mouvements rebelles.

Les risques d’un retour de Kabila

Un retour de Kabila au pouvoir pourrait raviver l’insécurité le long des frontières ougandaises, compromettre le commerce et annuler les progrès sécuritaires obtenus. En dénonçant publiquement Kabila et en soutenant Tshisekedi, Muhoozi aligne l’Ouganda sur un agenda de stabilité régionale, alors que les voisins du Congo et les acteurs internationaux, notamment les États-Unis, œuvrent pour des accords de paix durables. Ses propos rassurent également Kinshasa de la loyauté de l’Ouganda, dans un contexte où des intérêts régionaux concurrents menacent les alliances.

Un marché stratégique pour l’Ouganda

Au-delà de la sécurité, l’est du Congo représente un marché inexploité pour les produits ougandais, avec des opportunités d’investissement dans l’agriculture, l’énergie, la construction et la logistique. Soutenir Tshisekedi permet à l’Ouganda de sécuriser ces intérêts économiques et de renforcer son rôle dans l’intégration régionale.

Les tweets de Muhoozi, bien que d’une franchise inhabituelle pour un haut responsable militaire, traduisent une stratégie calculée : l’avenir de l’Ouganda passe par un partenariat renforcé avec un leadership légitime et stable en RDC. Ils envoient un message clair : Kampala soutient les alliés de la stabilité, de la coopération économique et des efforts de paix internationaux, tout en se distanciant des acteurs accusés d’alimenter les conflits dans l’une des régions les plus riches mais les plus instables d’Afrique.

Alors que la RDC se prépare à sa prochaine transition politique, la bataille pour son futur leadership aura des répercussions majeures, non seulement pour les Congolais, mais aussi pour toute l’Afrique de l’Est.

FNK

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