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RDC: Luzolo Bambi soutient Fatshi et salue le travail de l’IGF

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Intervenant au colloque sur la Justice Transitionnelle dans la région du Kasaï, autour du thème : » Opportunité, défis et enjeux », le professeur Emmanuel Janvier Luzolo Bambi Lesa se confiant à la presse locale félicite les efforts jusqu’ici palpables de l’Inspection générale des finances(IGF) dans la lutte contre la corruption en RDC.

« Je soutiens personnellement le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, je note avec satisfaction le travail qu’abat l’IGF au sujet de lutte contre l’impunité et la corruption dans notre pays. Ça explique la volonté politique des dirigeants. Nous félicitons le chef de l’État pour cette volonté. Mais reconnaissons qu’il y a encore beaucoup à faire pour parvenir à réduire ses antivaleurs dans notre pays », a-t-il lâché.

Il faut rappeler que le Professeur Luzolo Bambi a occupé le poste du haut conseiller du chef de l’État sortant, Joseph Kabila, en matière de lutte contre la corruption. Dans un de ses rapports rendus publics, cet enseignant d’Université avait affirmé que plus de 15 milliards de dollars américains prenaient d’autres dispositions que le trésor public.

Au sujet du colloque pour lequel il était invité à Kananga par l’université Notre-Dame du Kasaï, Professeur Luzolo pense que les résolutions qui vont y sortir permettront que le Kasaï retrouve sa paix définitive.

« Je suis très flatté des échanges hautement scientifique avec des participants intellectuels. Il faut que le Kasaï Central devienne une province pilote et modèle de la RDC qui va mettre en place la justice transitionnelle. Les autres provinces peuvent ensuite copier ce modèle. », explique-t-il.

Le colloque sur la Justice transitionnelle dans la région du Kasaï est organisée pour 5 jours par l’université Notre-Dame du Kasaï( UKA) avec le financement du Bureau conjoint des nations aux droits de l’homme (BCNUDH).

Jeff MBUYI/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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