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F. Tshisekedi au Coach Christian N’sengi : « Il ne faut pas se décourager, surtout toi ! «

Présent au stade des Martyrs, le samedi 14 novembre lors du match des Léopards face aux Palanca Negras d’Angola (0-0), le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’est rendu aux vestiaires de nos fauves à la fin de cette rencontre pour les encourager. Le chef de l’Etat s’est ainsi rendu, non seulement dans l’antre des Congolais, mais également chez leurs adversaires angolais.
Aux Léopards, Félix Tshisekedi leur a demandé de ramener les trois points de match retour face aux mêmes adversaires. Cette rencontre est déjà prévue pour ce mardi 17 novembre à Luanda.
Le chef de l’Etat a également demandé à nos ambassadeurs de ne pas baisser la pression, estimant que l’équipe angolaise est prenable. « Surtout ne baissez pas la pression. Maintenant, c’est Luanda. Cette équipe est prenable », a dit Félix Tshisekedi, avant d’ajouter : «Bolasie, parfait! Mais ramener nous la victoire. Elle est prenable cette équipe ».
Le chef de l’État ne s’est pas arrêté là. Il a par la suite encouragé le sélectionneur principal, Christian N’sengi Biembe en ces termes : « Il ne faut pas se décourager, surtout toi ».
Faisant sa lecture du match, Félix Tshisekedi a indiqué qu’on a une bonne défense. » Il ne faut pas se décourager. C’est bien. C’est vrai qu’on a fait un match nul, mais on a de très bons talents. Il faut simplement trouver des automatismes », a martelé le chef de l’Etat.
Signalons par ailleurs que malgré ces trois nuls concédés lors de trois premières journées des éliminatoires de la CAN 2021, les Léopards ne sont pas éliminés. Une victoire et deux matchs nuls pour les trois journées résistantes les enverront à la CAN Cameroun 2021. En attendant, ils sont appelé à gagner le match de Luanda pour se relancer.
Le classement se présente de la manière suivante
1. Gabon 7 points
2. Gambie 4 points
3. RDC 3 points
4. Angola 1 point
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?
Le choc des cultures et des valeurs
Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.
Que dit la loi congolaise ?
Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.
Liberté individuelle ou norme collective ?
La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.
Une ligne fragile à ne pas franchir
Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?
En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.
Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net