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Cour de cassation : Kamerhe provisoirement libéré et non innocenté !

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Des sources judiciaires ont confirmé, ce lundi 6 décembre 2021, à CONGOPROFOND.NET la décision prise par la Cour de cassation de libérer  provisoirement Vital Kamerhe, leader de l’UNC et ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, incarcéré à la prison centrale de Makala pour détournement des deniers publics.

Cependant, elles ont précisé que la liberté provisoire ne signifie pas que la personne est innocente. ” On lui permet tout simplement de sortir de prison moyenant certaines restrictions. Les conditions de sa liberté sont posées. La personne n’est pas totalement libre, c’est juste une mesure en attendant que son dossier soit examiné au fond…”, a indiqué un magistrat qui a requis l’anonymat. Puis d’ajouter que cette libération est la conséquence logique des démarches entreprises par ses avocats qui avaient introduit une requête pour obtenir sa libération provisoire au niveau de la Cour de cassation.

Halte aux spéculations et manipulations de l’opinion ! 

Face à l’absence de la décision judiciaire, une mauvaise information a été distillée dans l’opinion: la libération de Vital Kamerhe.

Il s’agit simplement d’une décision de libération provisoire car l’autorité judiciaire qui a examiné la requête de ses avocats a jugé qu’il n’y avait plus d’indices sérieux de culpabilité envers sa personne ou que sa fuite n’était plus à craindre. Néanmoins, précise-t-on, cette libération provisoire est assortie des conditions et restrictions.

En ce qui concerne les restrictions dont il fera face, il lui est interdit de traverser les frontières; il sera obligé de se présenter au devant du magistrat le nombre de fois qu’il faudra par semaine; Interdiction d’aller à l’aéroport encore moins à la gare, etc.

Somme toute, il convient de noter que Vital Kamerhe n’est pas encore libre de ses mouvements jusqu’à ce lundi. Ses avocats disent avoir été informés de la décision de liberté provisoire accordée  à leur client, tout en cherchant à avoir une copie de notification de ladite décision.

Rappelons que Vital Kamerhe a été condamné en appel à treize ans de prison pour détournement des fonds alloués aux travaux des “100 jours” dans le volet maisons préfabriquées.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Corruption électorale en RDC : Renforcer les mécanismes de contrôle et encourager la population à dénoncer 

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Les autorités politiques nationales sont appelées, au cours d’une conférence tenue, ce jeudi 25 avril 2024, au Centre Culturel Boboto, dans la commune de Gombe, à faire preuve des vrais modèles à l’égard de la population qu’elles gouvernent. Organisé par nos confrères d’ACTUALITE.CD, et échange s’est appesanti sur le thème: “Corruption électorale : quel avenir pour la démocratie en RDC ?”.

Tour à tour, les intervenants ont éclairé l’assistance sur l’impact de la corruption électorale et ses conséquences dans un État démocratique. Ils ont aussi présenté quelques mécanismes pour mettre sensiblement fin à son effectivité.

« La corruption est avant tout liée aux attitudes et comportement d’une société qui conçoit le pouvoir comme canal des avantages matériels et financiers. Et donc, la corruption électorale est le fait pour un candidat d’influencer l’électeur moyennant un présent, afin de perturber l’intégrité et la sincérité de son vote », a déclaré Germain Kuna, professeur des Sciences Politiques à l’Université de Kinshasa.

En définitive, le professeur Germain Kuna soutient qu’il faudrait sensibiliser la population qui cède facilement devant les matériels à cause de la conjoncture, reformer le système d’éducation nationale en instaurant des enseignements qui sensibilisent contre la corruption, dépersonnaliser les leaders d’opinions et les regroupements politiques.

De son côté, Rodrigue Ramazani, avocat à la Cour d’appel de Matete, appuie que la RDC se trouve dans un contexte électoral où la corruption ne se limite pas que dans le duel entre candidat et électeur mais touche aux institutions dont la légitimité est remise en cause.

“Le problème n’est pas l’homme congolais mais l’exemplarité des autorités politiques qui dénaturalisent le processus électoral… La population congolaise devrait élire les candidats ayant des projets de société”, a-t-il martelé.

Dans la foulée, il a été relevé qu’il faudrait :

– Renforcer la transparence électorale et les mécanismes de contrôle ;

– Avoir un modèle de gouvernance comme socle de l’éthique politique ;

– Encourager la population à dénoncer tout acte de corruption électorale.

Exaucé Kaya et Olivia Liaki (stagiaire/UCC)/CONGOPROFOND.NET


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