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Diplomatie

Addis-Abeba accueille, du 21 au 24 novembre, la conférence sur les politiques foncières en Afrique

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A l’initiative du Centre africain pour les politiques foncières (CLPA), la capitale de l’Éthiopie, Addis-Abeba, devra accueillir au mois de novembre prochain, la cinquième édition de la Conférence sur les politiques foncières en Afrique (CLPA). Ces assises sont prévues du 21 au 24 novembre 2023 sous le thème : « Promouvoir une gouvernance foncière durable en Afrique pour accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine « .

A en croire les organisateurs de cette rencontre cet événement se déroulera à la fois sous un format hybride avec des sessions à la fois virtuelles et en mode physique à Addis-Abeba.

Le thème de cette cinquième édition de la conférence s’inscrit dans la droite ligne du thème de l’Union africaine de 2023 : « Accélération de la mise en œuvre de la ZLECA ».

En effet, la CLPA est organisée tous les deux ans par le Centre africain pour les politiques foncières qui n’est rien d’autre qu’une initiative conjointe de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), de la Commission de l’Union africaine (CUA) et de la Banque africaine de développement.et pour ce qui est de cette édition, elle sera coorganiser en partenariat avec le gouvernement Ethiopien.

L’objectif global de la conférence est d’approfondir l’engagement et de renforcer les capacités d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi des politiques foncières en Afrique grâce à un meilleur accès aux connaissances et à l’information à l’appui de l’élaboration de politiques foncières fondées sur des données probantes. Le dialogue favorisera également l’amélioration de la mise en réseau, des partenariats et des ressources pour la gouvernance foncière et la politique foncière en Afrique.

Toutefois, le choix de ce thème se justifie dans le sens ou, il doit en principe susciter un plus grand engagement politique et accélérer la mise en œuvre effective de la ZLECAf en vue de faire profiter aux citoyens africains des avantages qu’offre cette zone de libre-échange continentale et surtout mieux aider à réaliser les aspirations et les objectifs de l’Agenda 2063.

Outre cela, ce forum devra aussi débattre autour des différents sous-thèmes tels que : les meilleurs pratiques en matière d’élaboration de politiques foncières réactives et responsables pour améliorer le commerce transfrontalier en Afrique, les pratiques de gouvernance foncière inclusives et transparentes et mises en place d’institutions d’administrations foncière efficaces et enfin du suivi et évaluation de la gouvernance foncières efficaces.

Plusieurs participants prendront donc part à cette rencontre, notamment des experts du gouvernement, du monde universitaire, de la recherche, des autorités traditionnelles et d’autres acteurs non étatiques, du secteur privé et des partenaires de développement, etc.

Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET

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Judith Suminwa : Une reconquête diplomatique au nom de la souveraineté congolaise

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Un an après sa prise de fonction, la Première ministre Judith Suminwa incarne le renouveau diplomatique de la République Démocratique du Congo. Portée par une vision claire et une volonté de rupture, elle a repositionné le pays au cœur des débats internationaux, impulsé des réformes de fond au ministère des Affaires étrangères et imposé une doctrine nouvelle : celle d’une diplomatie souveraine, offensive et citoyenne.

Une diplomatie de combat au service de la paix et de la justice

Dès son investiture, Judith Suminwa a annoncé la couleur : la diplomatie congolaise ne serait plus silencieuse ni subordonnée. Elle porterait désormais, haut et fort, la voix d’un peuple agressé, notamment dans l’Est du pays. Cette orientation stratégique s’est traduite par une présence affirmée sur les grandes scènes internationales : au sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba, au sommet conjoint EAC–SADC à Dar-es-Salaam, ou encore au Conseil des droits de l’homme à Genève.

Sous sa coordination directe, et avec l’impulsion du Président de la République, la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a mené un plaidoyer puissant. Le point d’orgue de cette offensive ? L’adoption, par le Conseil de sécurité de l’ONU, de la résolution 2773, un texte historique qui consacre la reconnaissance formelle des violations massives des droits humains et du droit international en RDC, en pointant sans détour l’implication du Rwanda.

« Le conflit en RDC n’est pas un simple problème africain : c’est une crise majeure du droit international », a asséné la ministre, avec l’appui total de la Première ministre.

Cette victoire diplomatique est perçue comme un tournant : un réalignement stratégique des partenaires internationaux, et un pas décisif vers la fin de l’impunité dans la région des Grands Lacs.

Réformer pour servir : la diplomatie au service des citoyens

Mais ce redéploiement extérieur s’est accompagné d’un travail de fond. Judith Suminwa n’a pas seulement donné une voix à la RDC dans les enceintes internationales : elle a aussi rénové l’appareil diplomatique de l’intérieur.

À son initiative, une task force interministérielle regroupant les Affaires étrangères, les Finances et le Budget a vu le jour pour fluidifier la gestion administrative, sécuriser les rémunérations des diplomates et mieux articuler les efforts de coopération et de paix.

Le ministère a également engagé une modernisation inédite de ses services :

– Réduction du prix du passeport de 99 à 75 dollars ;

– Suppression des paiements informels, vecteurs de corruption ;

– Numérisation complète des paiements via banques ou plateformes en ligne, pour plus de transparence ;

– Lancement du visa électronique (e-visa), gage d’efficacité et de crédibilité.

Ces réformes, saluées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, tournent la page de décennies d’opacité et de dysfonctionnements.

La diaspora, enfin reconnue comme acteur stratégique

Autre chantier emblématique : la valorisation de la diaspora congolaise, longtemps ignorée dans les politiques publiques. Le gouvernement a instauré, sous la houlette de Judith Suminwa, une carte consulaire biométrique uniformisée, facilitant l’accès aux services consulaires dans les pays d’accueil.

Ce geste politique fort acte la reconnaissance du rôle vital des Congolais de l’étranger, dont les contributions économiques, sociales et politiques sont devenues indispensables au développement national.

Une doctrine diplomatique fondée sur la souveraineté, l’efficacité et la dignité

L’année écoulée aura été celle du sursaut et de la reconquête. Dans un contexte régional tendu, Judith Suminwa s’est imposée comme la cheffe de file d’un gouvernement de cohérence, d’autorité et de résultats. Sa marque est là : une diplomatie structurée, alignée sur les intérêts de la RDC, résolument tournée vers la paix, la justice et la souveraineté.

En un an, elle a su réhabiliter l’image de la RDC, restaurer le respect dû à ses institutions, et replacer les Congolais — de l’intérieur comme de l’étranger — au cœur du projet diplomatique.

À l’aube de la deuxième année de son mandat, Judith Suminwa ne se contente plus de diriger un gouvernement : elle incarne une doctrine, une ligne, une ambition. Celle d’un Congo debout, écouté, et respecté.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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