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EquityBCDC : Persistance du bras de fer entre employeur et syndicalistes sur le paiement du bonus de l’exercice 2022

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L’opinion se rappelle qu’après le rachat de la BCDC par le groupe kenyan EquityBank, une fusion-absorption s’en était suivie. Donc, lors de cette opération, l’ancienne Banque commerciale du Congo ( BCDC) rachetée, avait fusionné avec l’ancienne filiale du groupe Equity, déjà présente en RDC. C’est à partir de ce moment que les soucis des agents de ces deux ex-banques congolaises ont commencé. 

Dans le lot des causes, plusieurs agents ont rapporté à CONGOPROFOND.NET que la fusion informatique avait  fortement raté, occasionnant plusieurs retards dans le traitement des dossiers des clients. D’où les multiples plaintes de la clientèle depuis la fusion.

Au sujet des avantages des employés, il se constate des rétentions sans motifs, ni explications. Conséquence : des  démissions en cascade des employés ont été constatées ces derniers mois.

 » La source du malheur, c’est le comportement indigne du groupe Equity qui juste à la fusion a forcé la délégation syndicale à dénoncer la convention collective de l’ex-Bcdc qui serait la base des avantages accordés aux employés dont les agents de l’ex-Ebc espéraient bénéficier. Le Bonus de l’année 2020 qui devrait être payé aux cadres de direction de l’ex-Bcdc est bloqué jusqu’à aujourd’hui sans aucune cause ni information. Les pécules de congé de l’année 2021 non liquidés pour certains employés bien que conventionnel, pour aucune raison valable. Les avantages prévues dans la convention sont bloqués, notamment cadeaux, primes d’intérim, primes de risque, etc. », a rapporté un agent de la banque sous le sceau de l’anonymat.

Puis d’ajouter que des augmentations de salaire et des promotions signées par le Directeur général et notifiées aux employés, sont cependant bloquées par le groupe toujours sans aucune information et raison valables.

Un bras de fer s’observe aujourd’hui entre le ban syndical et l’employeur sur le paiement du bonus de l’exercice 2022 car suivant la convention collective de cette société, ce bonus est accordé si la société réalise un résultat positif. Face à l’intransigeance de l’employeur, le litige a été porté auprès de l’inspection du travail et les deux parties s’étaient convenues d’arranger à l’amiable sur fond du compromis selon lequel ledit bonus devrait être payé le vendredi 8 septembre passé. Mais à la surprise générale, indique-t-on, le patron du groupe s’est opposé à cet arrangement, plongeant une fois de plus ses agents dans les doutes.

Tous les regards des agents sont tournés vers la délégation syndicale pour connaître la suite de la situation. Va-t-on encore ramener le dossier vers l’inspection du travail? Quelle sera la suite du dossier? Affaire à suivre.

Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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