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Zone de Libre-échange africaine : Guy Mafuta sceptique !

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L’Assemblée nationale, lors de sa plénière de ce mardi 10 décembre 2019, a autorisé la ratification de l’accord de la Zone de libre-échange africaine.

Prenant la parole du haut de la tribune de l’hémicycle, le député national Guy Mafuta a fait part à la plénière de ses inquiétudes sur ce dossier. L’élu de Tshikapa, juriste de formation, a fait savoir qu’il ya 20 ans déjà, il réfléchissait sur la question. Il estime que la RDC n’est pas prêt pour ce genre d’accord. Pour lui, le pays n’y gagne rien.

Le député national Guy Mafuta a l’hémicycle de l’assemblée nationale


« Le Congo, fort de ses 90 millions d’habitants, est une proie face à tous ses voisins qui trouvent un marché pour couler leurs produits. Faute de petite industrie, les produits congolais ne sont pas actuellement compétitifs face à la concurrence qu’engendrerait pareille situation. En effet, la RDC n’exporte rien, tous les produits de consommation courante proviennent de l’extérieur. Et ces pays vendent leurs produits à des prix hors concurrence. Il suffit de passer une journée à Lufu, Kamako ou Kasumbalesa pour s’en rendre compte… », a-t-il évoqué.

Selon l’élu de Tshikapa, il faut plutôt concevoir une politique de création de la petite industrie pour rendre les produits locaux compétitifs avant l’ouverture des barrières douanières. Il faut faire une recommandation au ministère du Commerce extérieur de normaliser les produits locaux pour l’exportation et, enfin, il faut moderniser et rendre fluide la douane.

Le député national Guy Mafuta devant les honorables députés


Notons que ce projet de la loi autorisant la ratification par la Rd Congo de l’Accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) a été soumis par le ministre du Commerce extérieur, Jean Lucien Bussa Tongba, à la huitième réunion ordinaire du Conseil des ministres, tenue le vendredi 1er novembre 2019 à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, et adopté en présence du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

A la suite de cette approbation, les deux chambres du Parlement congolais devraient le ratifier avant que le président de la République puisse le promulguer.

Dans le même ordre d’idée, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait participé au mois de juillet 2019 au Sommet extraordinaire de l’Union africaine à Niamey (Niger). Cette réunion avait permis de lancer officiellement la zone de libre-échange continentale. (ZLEC)

Pour rappel, la RDC avait intégré la zone de libre-échange du Comesa. Le Comesa compte 20 pays membre. Il a été créé en 1981 pour mettre en place un marché unique entièrement intégré en matière de libre circulation des biens, des services, du capital et des personnes.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23

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Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.

Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.

Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.

Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.

Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.

Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.

Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.

Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.

Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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