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Week-end noir à Moba : 2 morts et 116 maisons détruites! 

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Deux morts parmi lesquels un enfant de six ans et une maman d’une trentaine d’années, 28 blessés et 116 maisons détruites ! C’est le bilan provisoire d’un vent violent survenu à 4 heures du matin samedi 27 février 2021 à Moba-port.

Selon les témoignages des habitants de cette contrée du Tanganyika, la toiture et des briques sont tombées sur ces deux personnes. Ce vent violent provient du Lac Tanganyika, rapporte-t-on. Les blessés poursuivent les soins appropriés dans des différentes structures sanitaires de Moba-port et de Kirungu.

Parmi les édifices emportés,  il y a notamment une école primaire et le bureau du PPRD, parti du chef de l’Etat honoraire, Joseph Kabila.

À cet effet, la Société civile a appelé les autorités gouvernementales de venir en aide aux victimes. Ce sont les blocs Kipushi et Bel-Air dans le quartier Regeza qui ont été le plus frappés par ce vent violent.

Notons que ces deux morts ont été enterrés ce dimanche 28 février 2021 avec l’appui du député national Christophe KITAMBALA qui a donné une enveloppe à la famille éprouvée pour l’enterrement de ses morts.

Isidore Kashulwe/ Congoprofond.net

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Le député André Mushongo : « L’avenir de la presse congolaise passe par l’éthique et la lutte contre les infractions »

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À l’occasion du 7ème anniversaire du média en ligne CONGOPROFOND.NET, le député professeur André Mushongo Mashara a livré un exposé riche en enseignements. Devant le directeur général du média, les journalistes et les invités, il a salué le chemin parcouru par cette rédaction, qui s’est imposée dans le paysage médiatique congolais par la rigueur, la crédibilité et le respect des règles professionnelles.

Pour le professeur Mushongo, le parcours de CongoProfond.net illustre une réalité : un média peut s’ériger en référence nationale s’il s’attache à l’éthique et à la déontologie journalistiques. Loin des dérives souvent observées dans la presse congolaise, cette plateforme a montré qu’il est possible de bâtir une ligne éditoriale sérieuse tout en évitant les infractions liées au métier.

Dans son intervention, l’orateur a articulé son propos autour de trois axes majeurs : l’éthique, la déontologie et les infractions de presse. Trois piliers indissociables pour comprendre la mission du journaliste et garantir la survie de la profession dans un contexte souvent hostile.

Rappelant la mission fondamentale du journaliste, il a souligné que ce dernier doit rechercher, vérifier et diffuser une information véridique et compréhensible au grand public. Cette mission se décline dans plusieurs spécialités – du journalisme d’investigation au fact-checking, en passant par le reportage de terrain – mais elle exige toujours le respect de la ligne éditoriale, la rigueur et l’indépendance.

Évoquant ensuite la « Charte de Munich de 1971 », le professeur a mis en avant les droits et devoirs du journaliste. Ces principes, bien que non sanctionnés par la loi, constituent un socle de bonnes pratiques qui protègent la qualité de l’information et l’indépendance des professionnels face aux pressions politiques, économiques ou sociales.

La déontologie, a-t-il rappelé, définit les règles de conduite qui encadrent l’exercice du métier. Elle fixe non seulement les devoirs à respecter, mais aussi les comportements inacceptables : refus de la diffamation, interdiction du plagiat, respect de la vie privée, rectification des erreurs, protection des sources et refus de toute instrumentalisation. Autant de balises pour préserver la dignité et la crédibilité de la profession.

S’agissant de l’éthique, il a insisté sur la dimension personnelle et morale qui guide chaque journaliste. Au-delà des règles codifiées, l’éthique est une boussole intérieure qui aide le professionnel à distinguer ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. C’est, selon lui, la conscience du journaliste qui doit l’empêcher de franchir certaines limites, même en l’absence de sanction.

Le professeur Mushongo a également abordé les différentes infractions de presse, parmi lesquelles la diffamation, l’injure, la provocation à la désobéissance civile, les outrages, la dénonciation calomnieuse, le racisme, le plagiat ou encore la désinformation par voie d’internet. Autant de dérives qui ternissent l’image de la presse congolaise et qui peuvent exposer les journalistes à des poursuites judiciaires.

À travers des exemples précis, il a mis en garde contre les pratiques de distorsion, de falsification ou encore de sous-information, qui minent la confiance du public et affaiblissent la mission première des médias : informer avec exactitude et impartialité. Ces dérives, a-t-il dit, ne doivent jamais être tolérées dans une société démocratique.

En conclusion, l’honorable professeur Mushongo a exhorté les journalistes congolais à s’inspirer du modèle de CongoProfond.net, qui a réussi à bâtir une réputation solide en sept ans d’existence. Pour lui, ce média prouve qu’une presse responsable, respectueuse de l’éthique et de la déontologie, peut survivre, prospérer et jouer pleinement son rôle de quatrième pouvoir au service de la nation.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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