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UDPS/Kasumbalesa : Bagarre sanglante ce mardi entre » Base Bilanga » et la Fédération !

Les violons ne s’accordent toujours pas à l’UDPS Kasumbalesa où deux tendances sont à couteaux tirés. Il s’agit de la » Base Bilanga », chère à Isaac Tshiswaka, et la Fédération qui est sous l’égide de Gabriel Tshimanga.
En effet, après le pillage du bureau de la Fédération par les adeptes de Tshiswaka, le samedi 05 février 2022, ce mardi 08 février un autre affrontement a été enregistré entre la Base Bilanga et la cellule Kabulo, fidèle à Gabriel Tshimanga.
Au coeur de cette situation, la descente de Tshiswaka et ses partisans au marché Kabulo pour demander aux marchands et acheteurs logeant sous les lignes haute tension de quitter ce lieu pour éviter le triste événement de Kinshasa. Une opération mal digérée par la base Kabulo, qui a pris l’option de faire la guerre aux adeptes de Tshiswaka. S’en est suivi des échauffourées qui ont perturbé les activités dans cette zone et créant une débandade sans pareille.
Il a fallu l’intervention de la police pour que l’ordre et la paix soient rétablis. Bilan: deux blessés du côté Base Bilanga, alors que le hangar de la cellule Kabulo a été détruit.
Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET
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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA