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Triple défaite à Kin, Addis et Bruxelles: Fayulu poursuivi par le signe indien?

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Martin Fayulu Madidi vient d’essuyer une énième défaite dans sa quête de sa vérité des urnes. Tel un match de tennis, le combat de Martin se déroule sur plusieurs manches.
La première s’est déroulée devant la cour constitutionnelle où il fut débouté, faute de preuves suffisantes pour étayer les allégations de sa prétendue victoire.
 La seconde manche a été provoquée et programmée par Fayulu lui même. À la suite de son meeting tenu au terrain Sainte Thérèse, l’opinion a retenu les paroles d’incitation à la haine tribale scandées par ses militants. Les réactions de ses alliés traditionnels comme ceux du MLC ont confirmé cette hypothèse.
Fayulu et l’antre de l’UA
Dans l’antre de l’Union Africaine( UA), Fayulu entame sa troisième manche à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Il a attaqué son « tombeur » Félix Tshisekedi espérant être « rétabli dans sa position tant réclamée qui est celle de président de la République ».  Mais son illusion tombe lorsqu’il lui est démontré que ce tribunal n’est pas compétent pour juger le contentieux électoral d’un pays souverain. La requête de « MAFA » (pas de Lamuka) devrait être adressée contre la RDC comme État. Elle ne doit pas être adressée contre la CENI, la Cour constitutionnelle ni contre le président.
Deux raisons ont été évoquées par le Prof. Mbata sur l’irrecevabilité de la la requête de Fayulu
  • « La première raison est que la RDC a simplement signé (9 septembre 1999), mais n’est pas partie au Protocole de la Cour parce que notre pays ne l’a pas encore ratifié ni déposé son instrument de ratification auprès de l’UA ».
  • « La seconde raison est que même si elle l’avait déjà ratifié le Protocole de la Cour, la RDC n’est pas parmi les neuf pays qui ont déposé la déclaration prévue à l’article 34 (6)  du Protocole autorisant la Cour a recevoir des requêtes émanant des individus ou des ONG sous leurs juridictions! », a déclaré le professeur Mbata.
Le dernier rêve s’écroule
Le rêve de Fayulu pour faire « triompher la vérité des urnes » reposait désormais sur l’UA. C’est ici que l’ancien proche de Félix Tshisekedi attendait obtenir gain de cause. Il a introduit une lettre auprès des chefs d’États et des gouvernements participant au 32e sommet de l’UA. Dans cette lettre, il leur demande de créer un comité spécial pour vérifier la vérité des urnes. Mais aussi de réorganiser dans 6 mois de nouvelles élections sur toute l’étendue de la RDC. Or la même UA a élu Félix Tshisekedi comme 2e vice président de l’UA avec un fort soutien de l’Afrique Centrale. C’est en marge de la 32ème session de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernements ce dimanche 10 février 2019.
Cette élection, analyse-t-on, est synonyme de l’adoubement de « Fatshi » par ses pairs africains. Or la missive de Fayulu doit normalement être adressée au bureau du 2e vice président de l’UA. Et c’est au président Félix Tshisekedi de traiter le dossier dont il est censé être l’accusé. Cette élévation à Addis-Abeba sonne le glas, sinon se présente comme un grand revers infligé au candidat de Lamuka. Martin Fayulu semble donc avoir tout perdu. Les portes de l’UA lui sont désormais fermées.
Plusieurs analystes estiment déjà que la carrière de Félix Tshisekedi à l’UA vient de débuter et qu’il pourrait connaitre son apogée en 2021. En cette année 2021, Félix Tshisekedi pourrait être élu président en exercice de l’UA dans le cadre de la présidence tournante.
Dans la foulée, le meeting de Lamuka programmé pour ce dimanche 10 février 2019 à Matadi a été reporté. Le report de ce meeting rend hypothétique l’autre meeting prévu pour le vendredi 15 février 2019 au stade Afya dans la ville de Goma.
L’UE enfonce le clou sur Fayulu
Une autre mauvaise nouvelle pour Martin Fayulu est tombée vendredi 9 février 2019. À travers une correspondance, l’ Union Européenne (UE) a salué son élection. «A travers son vote, le peuple RD-Congolais a exprimé sa volonté de changement», lit-on dans cette lettre datant du 5 février et signée par Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, respectivement présidents du Conseil Européen et de la Commission Européenne. Ce courrier transmet en outre les garanties de l’ UE de poursuivre le partenariat avec la RD-Congo. Il salue aussi les engagements et les valeurs promues par Félix Tshisekedi dans son discours d’investiture. « Il revient maintenant aux institutions de l’Etat de rassembler et de répondre concrètement aux aspirations politiques, économiques et sociales de la population», souligne l’UE. L’UE sollicite en outre auprès du président Félix le retour à Kinshasa de son ambassadeur. Ce dernier, convient-il de rappeler, a été renvoyé la veille des scrutins du 30 décembre 2018. « Nous formons le vœu d’un retour rapide de notre ambassadeur à Kinshasa », a sollicité l’UE.
TMB/ CONGOPROFOND.NET

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Changement de la Constitution : Fayulu et Katumbi main dans la main pour déjouer le projet de F. Tshisekedi

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Discrètement, les opposants politiques congolais, Martin Fayulu et Moïse Katumbi se sont rencontrés ce samedi 7 décembre à Genval, en Belgique.

Selon de nombreuses sources, cette rencontre entre les deux figures emblématiques de l’opposition congolaise s’inscrit dans le cadre de mise en place d’une coalition pour faire échec à l’initiative visant à changer la Constitution. Le seul moyen, selon l’opposition, de mettre fin au mandat de Félix Tshisekedi en 2028.

M. Fayulu et M.Katumbi en Belgique

Si peu d’informations ont filtré sur le contenu exact de leur échange, des sources concordantes indiquent qu’ils ont formalisé leur rapprochement pour s’opposer à l’initiative politique de Félix Tshisekedi, liée à la révision/changement de la Constitution.

Cette rencontre a une valeur symbolique forte pour l’opposition congolaise, car c’est à Genval, dans la province brabant Wallon en Belgique, que s’était formé en juin 2016 le Rassemblement de l’opposition (Rassop), un front unifié destiné à faire face à l’ex-président Joseph Kabila. À l’époque, l’opposition accusait Kabila de vouloir contourner la Constitution pour briguer un troisième mandat.

Peu avant cette rencontre en Belgique, les secrétaires généraux de l’ECIDE de Martin Fayulu, d’Ensemble de Moïse Katumbi et du PPRD de Joseph Kabila, avaient signé en novembre dernier une déclaration commune rejetant catégoriquement toute initiative visant à modifier la Constitution. Un document qui a marqué un premier pas vers une coordination plus étroite entre ces forces politiques, qui voient dans le projet de révision constitutionnelle une tentative de prolonger le pouvoir de Félix Tshisekedi au-delà de 2028.

Il est important de signaler que les détails sur les discussions de ce tête-à-tête tenu ce samedi entre Fayulu et Katumbi, n’ont pas été publiquement dévoilés. Toutefois, il reste à retenir que les deux figures s’opposent catégoriquement au projet constitutionnel du président Tshisekedi est claire.

Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET


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