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Taxe ” RAM”: Mboso et l’Union Sacrée sauvent Kibassa, le FCC claque la porte !

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” Nous refusons d’assister à cette messe noire ! “. C’est par cette phrase que le député national PPRD, Didier Manara, a demandé à ses collègues du Front Commun pour le Congo( FCC) de vider la salle de plénière, ce mercredi 13 octobre 2021, soupçonnant le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, ainsi que la majorité de protéger le ministre des PT-NTIC, Augustin Kibassa, initiateur de la taxe RAM vomie par l’opinion publique nationale. Claquant la porte de l’Assemblée nationale, le FCC n’a pas laissé le temps au président de l’Assemblée nationale d’interroger ses collègues sur l’adoption ou non de la motion de défiance qu’elle avait initiée contre ledit ministre.

Malgré tout, les députés membres de l’Union Sacrée, restés dans la salle, ont accordé au ministre des PT-NTIC l’opportunité de répondre aux questions soulevées dans la motion d’interpellation de leur collègue, Claude Misare.

Prenant la parole, Augustin Kibassa a d’abord présenté ses vives excuses aux députés, puis expliquer la légalité et l’origine de la taxe RAM.

Quant à l’auteur de la motion, le député Claude Misare, élu d’Uvira, il a fait savoir son insatisfaction, puis martelé que malgré plusieurs reports non justifiés, le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, n’a pas toujours convaincu la population victime et ne la convaincra jamais. ” Après le théâtre de la dernière plénière, si le ministre était sérieux, il allait déposer sa démission. Sur plus de 106 millions USD déjà réalisés par la RAM, combien a-t-il déjà versé à l’EPST pour soutenir la gratuité de l’enseignement ?”, s’est-il demandé.

En guise de conclusion, le député Misare a recommandé la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour vérifier la traçabilité des recettes réalisées par la RAM, d’établir les responsabilités et de déférer les responsables devant la justice. Il a demandé, par ailleurs, la restitution des crédits prélevés illégalement et la suppression pure et simple de la taxe RAM.

Enfin, Christophe Mboso Nkodiapwanga a demandé au gouvernement de tirer les enseignements utiles dans ce dossier de RAM face aux attentes de la population.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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