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Sécurité et Confort : Des architectes sensibilisés aux innovations dans l’étanchéité du bâtiment

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Sur fond du thème « Des solutions innovantes pour le bâtiment », le Tunisien Slim ROUISSI, directeur commercial de la Société DERBIGUM, a entretenu, le samedi dernier, les membres de l’Ordre national des architectes (ONA) sur les innovations dans l’étanchéité du bâtiment. En somme la « Sécurité » et le « Confort » ont constitué le fil conducteur de cette conférence organisée en collaboration avec la Société COMERCOM.

Trois temps forts à savoir, le mot de circonstance du Président du conseil de l’Ordre National des Architectes, l’intervention du directeur général de COMERCOM, co-organisateur de la conférence et l’exposé de l’animateur principal, ont marqué cet événement.

Dans son mot de circonstance, le Président du Conseil National de l’ONA, FIYOU NDONDOBONI, a relevé l’époque particulière que vit en ce moment l’humanité, époque caractérisée par des bouleversements spectaculaires dont le réchauffement climatique, lequel cause de récurrentes catastrophes naturelles qui mettent en péril l’habitat de l’homme. Une situation qui engendre des défis considérables dans le chef des architectes et leurs auxiliaires en terme de la résistance du bâti aux éléments de la nature déchainée. L’étanchéité étant l’un de ces défis, d’où la tenue de cette conférence à l’intention des architectes et acteurs congolais impliqués de près ou de loin au domaine du bâti.

Intervenant en deuxième lieu, Mohamed Amine Relik, Directeur général de COMERCOM/ RDC, a présenté sa société qui est leader au Congo en matière de nouveaux produits pour le bâtiment, produits certifiés et adaptés aux réalités climatiques du Continent africain. Enfin, les participants ont suivi avec un intérêt soutenu les interventions de Slim ROUISSI qui , très disert, aura su tenir l’assistance en haleine.

Ainsi, face aux risques nés du réchauffement climatique, l’homme a tendance à privilégier pour son habitat la toiture de type terrasse ou plate, laquelle nécessite une étanchéité à toute épreuve. D’où les spécialistes en divers produits de bâtiment ont mis au point des produits innovants d’étanchéité. Cela a engendré des comportements nouveaux, c’est le cas par exemple, qu’il n’est plus surprenant de trouver un jardin de fleurs ou de maraichage au-dessus d’une toiture. Aujourd’hui, les produits d’étanchéité ont été tellement améliorés et adaptés aux réalités actuelles à tel point que toute personne désireuse de refaire le carrelage de sa maison n’a plus besoin de détruire l’ancien carrelage, il n’aura qu’à poser les nouveaux carreaux sur les anciens au moyen des produits révolutionnaires. La gamme des produits innovants d’étanchéité couvre plusieurs secteurs, c’est le cas des bassins de rétention d’eau dans des zones arides pour l’usage de l’agriculture, les barrage hydroélectriques ou pour les piscines, au point qu’il serait fastidieux d’énumérer les domaines de leur utilisation.

Notons pour terminer que cette conférence est à mettre sur la liste des actions d’éclat menées par le nouveau comité du conseil de l’Ordre National des Architectes mis en place à l’issue des élections de décembre 2020. Il est composé de FIYOU DONDOBONI MONKOSO, Président ; NZILA TUYANGALELE, Premier vice-président ; NSIMBI BANZE FRANCINE, Deuxième vice-président ; DECHAUX NGANDU KABUYI, Secrétaire Général ; ACHIL MATHENGAVIRAKI, Secrétaire général Adjoint ; MICHELLE MASIMANGO ZABIBU AMINI, Trésorier Général et LUFWANKENDA LUVANA, Trésorier Général Adjoint.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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