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RDC : Zoom sur Dr Roger Ngatu, inventeur présent au 1er Conclave du Génie scientifique congolais

Parcours Académique & Professionnel
Professeur Docteur Ngatu Nlandu Roger est un chercheur et inventeur Congolais évoluant présentement à l’Université Nationale de Kagawa au Japon.
Auparavant, il a travaillé comme Chercheur et Professeur Associé de Santé Publique à l’Universite Prefecturale de Kochi et à l’Universite Internationale de Santé et du Bien-Etre (IUHW) à Tokyo. Il est détenteur de 2 d’invention et 4 Prix de recherche, dont le Prix de Meilleur Chercheur (2012) lui descerné par l’Université Nationale de Kochi au Japon ou il a decroché son Diplome de PhD en Médecine dans la même année.
Il est membre du Forum International des Intellectuels Congolais de l’Etranger (FICE) et de l’Association des Amis et Anciens de la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa(Afmed-Unikin).
Dr Ngatu a fait ses études secondaires au College Nsona-Nkulu (St Clément) de Mbanza-Ngungu au Kongo central et obtenu son Diplome de Médecine Générale à la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa (1996-1997).
En 2006, il a suivi une formation d’une année en Epidemiologie et Santé Publique, Université Victor Segalen de Bordeaux2, France. En 2007, il a integré le département de Médecine Environnmentale et Santé au Travail de l’Université Nationale de Kochi au Japon, et passera les test d’admission au programme doctoral (PhD) avec brio (88%), d’ou il sortira en Mars 2012 avec une Grande Distinction. Il est éditeur de 2 livres et auteur de plus de 105 Articles scientifiques publiés dans des révues à impact internationnal.
Dr Ngatu est aussi co-directeur de plusieurs thèses de master et PhD des des personnels académiques des universités du Japon et de la RDC.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA