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RDC : Moïse Mbiye en  » Célébration de fin d’année » ce samedi 21 décembre à l’Institut de la Gombe

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A l’initiative du label « Casa Allegria Production », l’artiste musicien Moïse Mbiye va livrer en concert haut en couleurs dénommée « Célébration de fin d’année », ce samedi 21 décembre 2019, à 16h00′, à l’Institut de la Gombe, à Kinshasa.

Au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 16 décembre 2019 à l’hôtel Béatrice à Gombe, Moïse Mbiye a confirmé qu’il va présenter au peuple de Dieu un spectacle complet.  » C’est-à-dire un moment où nous allons adorer, louer et danser pour l’Éternel. À cette occasion, il y aura la grande chorale Luc Gillon avec un autre répertoire, des danseurs avec d’autres pas de danse et une scène professionnelle », a-t-il détaillé à la presse, avant d’assurer qu’il sera bel et bien ponctuel à ce rendez-vous.

Soucieux de la promotion des jeunes, le chantre a fait savoir qu’en marge de ce spectacle, il va partager la même scène avec des jeunes artistes musiciens chrétiens.  » Une occasion pour moi de les présenter au public et de contribuer à la promotion de leurs oeuvres », a dit La « Réserve de l’Éternel ».

Alors que la sortie de son prochain album « Triomphe » est prévue pour le 2 février 2020 sous le label Universal music, le chantre a fait savoir que l’opus connaît la participation artistique de l’arrangeur des sons Philippe Guez. Les chansons ont été enregistrées au studio Twin à Paris et un autre à Tel Aviv( Israël), avec la participation du guitariste bassiste et chanteur Franck Boom.

Interrogé sur un éventuel concert à Beni où des nombreux rd-congolais connaissent des agressions meurtrières, le pasteur-chanteur a indiqué qu’il était même prêt à y jouer gratuitement avec tout son orchestre.  » Il suffit seulement que tout soit réuni et soit bien organisé. J’aimerai bien que ce concert soit gratuit pour permettre à ce peuple meurtri d’assister sans trop réfléchir et sans trop dépenser. Je lance le message à toutes les personnes qui veulent me voir en concert dans ce coin de notre pays, la République Démocratique du Congo à préparer sérieusement un tel spectacle… », a-t-il martelé.

Soulignons aussi que Moïse Mbiye sera au Zénith de Paris, le vendredi 19 juin 2020. « Cette production est une initiative d’un chrétien qui a estimé qu’il est temps que j’évangilise avec ma voix dans cette grande salle de spectacle. C’est une façon pour moi de célébrer la grandeur de notre Créateur. Entre nous chrétiens, nous devons nous soutenir », a dit l’artiste musicien chrétien.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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