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Diplomatie : Vice-présidente de la CEEAC, Marie Tumba Nzeza à la tête d’une délégation de plusieurs ministres à Libreville

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La 9ème Session extraordinaire du Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale( CEEAC), qui se tient actuellement à Libreville au Gabon, du 16 au 18 décembre 2019, est essentiellement consacrée à la Réforme institutionnelle de cette organisation. Cette réforme de la CEEAC à été décidée lors de la 16ème Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement tenue à Ndjamena au Tchad, le 25 mai 2015.

Il s’agissait d’adapter et d’harmoniser sa structure institutionnelle et ses mécanismes de fonctionnement par rapport à ceux de l’organisation continentale, l’Union Africaine (UA). Un Comité de Pilotage de la Réforme Institutionnelle( COPIL-RI), donc a été mis en place en 2017. Ce Comité s’est réuni aux mois de juin et juillet 2019 à Libreville, où se trouve le siège de la CEEAC, sous la présidence du ministre gabonais des affaires étrangères, Alain-Claude BILIE BY-NZE, et il a produit cinq documents de base, qui ont été adoptés par les ministres membres du Comité de Pilotage. Ces documents sont les suivants :

1. Le Projet de Traité révisé instituant la Communauté Économique des de l’Afrique Centrale.

2. Le Projet du cadre organique révisé de la CEEAC.

3. Le Projet du statut du personnel révisé de la CEEAC.

4. Le Projet de texte révisé du Règlement financier de la CEEAC.

5. Le Projet du Protocole révisé relatif au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX).

La ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, Marie Tumba Nzeza, conduit la délégation gouvernementale de la RDC, qui comprend le ministre de la Défense nationale, Aimé Ngoy Mukena; le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli; le ministre de la coopération internationale et intégration régionale, Guillaume Manjolo Buakila.

A la réunion du Conseil des Ministres de la CEEAC, qui a débuté ce lundi 16 décembre 2019, le bureau est composé du Gabon comme Président, avec le ministre d’Etat aux Affaires Étrangères Alain-Claude Bilie By-Nze, la RDC occupe la Vice-Présidence avec madame la Ministre d’État Marie Tumba Nzeza, et la ministre des affaires étrangères de la RCA, madame Sylvie Baïpo Temon, occupe la fonction de porte parole.
Au cours de la réunion ministérielle (du 16 au 17 décembre 2019), les projets des textes ci-haut mentionnés seront examinés puis adoptés par les Ministres. Ces textes seront ensuite soumis à la signature des Chefs d’Etat, lors de la Session extraordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

La position de la RDC, sur cette mutation de la CEEAC, tient donc compte des enjeux de ce Sommet de Libreville. Car, en dehors des enjeux économiques nécessitant la modernisation de nos capacités institutionnelles, il y a aussi des défis de l’heure en matière de sécurité et de stabilité. Sur le plan géopolitique, il s’agit donc pour la RDC de reprendre sa place de leader naturel dans la sous-région d’Afrique Centrale.

C’est dans ce contexte que la réforme institutionnelle de la CEEAC intéresse au plus haut niveau la RDC, qui entend afficher ses ambitions pour occuper des postes clés de direction dans la nouvelle organisation à mettre en place. La RDC dispose, pour ce faire, d’un noyau important des Congolais qualifiés et compétents qui oeuvrent au sein de la CEEAC et qui pourraient être mieux positionnés pour mieux défendre nos intérêts.
Évidemment, cet impératif patriotique est conditionné par la régularisation de paiement des contributions, qui ont fait défavorablement défaut durant les gouvernements passés.

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui entend redorer le blason de la diplomatie congolaise, s’inscrit justement dans la politique de l’apurement et de l’effacement du passif de la RDC, afin que notre pays retrouve sa dignité et sa grandeur dans ces forums internationaux et sur la scène internationale. C’est dans ce contexte, que madame la Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, Marie Tumba Nzeza avait tenu à régler la totalité de la dette de la RDC, représentant 10 ans d’arriérés, vis-à-vis de l’UNSAC, lors de la dernière réunion ministérielle tenue à Luanda (en Angola) du 25 au 29 novembre 2019.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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RDC accuse la société Apple d’utiliser des “minerais de sang”

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Des avocats mandatés par Kinshasa affirment, dans une mise en demeure, que la firme américaine utilise des minerais « importés par contrebande » au Rwanda.

L’État congolais accuse le groupe Apple d’utiliser dans ses produits des minerais « exploités illégalement », qui proviendraient « de mines congolaises » au sein desquelles « de nombreux droits humains sont violés », selon des documents consultés par l’AFP.

« Il ressort du dossier » remis par Kinshasa « que la société Apple utilise dans ses produits des minerais stratégiques achetés au Rwanda », affirment les avocats mandatés par la République démocratique du Congo (RDC) pour rédiger une mise en demeure, avant le déclenchement d’une procédure judiciaire.

« Le Rwanda est un acteur central de l’exploitation illégale de minerais, et notamment de l’exploitation de l’étain et du tantale en RDC, assurent-ils. Après leur extraction illégale, ces minerais sont importés par contrebande au Rwanda, où ils sont intégrés dans les chaînes d’approvisionnement mondiales », ajoute la mise en demeure.

Apple sommé de répondre « sous trois semaines »

« Ces minerais litigieux proviendraient en grande partie de mines congolaises au sein desquelles de nombreux droits humains sont violés », poursuivent les avocats.

Selon un rapport de l’ONG The Enough Project publié en 2015, « ces sites de minerais apparaissent souvent contrôlés par des groupes armés qui contraignent, par la violence et la terreur, des civils à y travailler et à transporter ces minerais ». « Des enfants sont également forcés à travailler dans ces mines », dénonçait ce document.

Cette mise en demeure a été adressée aux deux filiales d’Apple en France par les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth. Elle s’accompagne d’une liste de questions sur les « minerais 3T utilisés dans les produits » de la firme, auxquelles il lui est demandé de répondre « sous trois semaines ».

Un courrier a également été envoyé à la maison-mère américaine du géant de la tech. « Toutes les options judiciaires sont maintenant sur la table », ont ajouté les avocats mandatés par la RDC.

Contacté par l’AFP, Apple cite son rapport annuel de 2023 sur les minerais du conflit.

Celui-ci rapportait n’avoir « trouvé aucune base raisonnable pour conclure que l’une des fonderies ou raffineries de 3TG (étain, tungstène, tantale, or) déterminées comme faisant partie de notre chaîne d’approvisionnement au 31 décembre 2023 a, directement ou indirectement, financé ou bénéficié à des groupes armés en RDC ou dans un pays limitrophe ».

FranceInfo et AFP ✍️


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