Analyses et points de vue
RDC : Moïse Katumbi s’est-Il acquitté des droits et taxes de l’Etat congolais dans la vente du MCK à NECOTRANS ?
Le point de presse tenu lundi 24 août 2020 par le président Pascal BEVERAGGI pour le compte de NB MINING AFRICA a été révélateur de plusieurs choses. Sur la question de la vente du MCK qui fait couler beaucoup d’encres depuis plusieurs mois.
Jean Philippe GOUYET qui était aussi parmi les intervenants dans la salle a apporté quelques précisions qui ont attiré l’attention de tous.
Il convient de noter ici que Jean Philippe GOUYET était compté parmi les dirigeants de NECOTRANS au moment du rachat de MCK. C’est donc un interlocuteur très crédible qui était en plus, non seulement directeur-général de NECOTRANS depuis été 2014, mais aussi témoin oculaire du jour de la signature du contrat entre MCK et NECOTRANS.
D’ailleurs cette photo à été prise par un témoin présent sur le lieu.
Devant n’importe quel tribunal qui est à la recherche de la vérité, la parole d’un témoin oculaire a toujours plus de considérations que n’importe quelle autre forme de manipulation d’opinions. Toutefois, les faits sont vérifiés et aucun acte contraire ne saurait le contredire.
Prenant la parole à la demande du Président Pascal BEVERAGGI, Jean Philippe GOUYET a commencé par rappeler le contexte historique de cette vente, avant de révéler le montant de 140 millions des dollars, couvrant la transaction, via ASTALIA, une société offshore basée en Île MAURICE. Un montage financier au col blanc qui a visiblement fait perdre à l’Etat congolais ses droits et taxes, une violation manifeste du code des impôts et des lois de la République Démocratique du Congo. Un tel sujet ne pourrait-il pas intéresser l’inspection générale des finances (IGF), à l’heure où l’Etat congolais est à la recherche des capitaux pour financer les projets du président de la république ?
A côté de cette problématique, il y aussi lieu de s’interroger sur l’article 24 de la loi sur la libre administration des provinces, qui interdit aux gouverneurs des provinces ainsi qu’à leurs familles de faire des activités commerciales.
Direction de communication
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Analyses et points de vue
Puzzle de sorties de violence urbaine à Kinshasa (par CEPEF)
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et la famille, en sigle CEPEF est une organisation non gouvernementale initiée par les Chercheurs universitaires, les Experts en travail social qui œuvrent la promotion des droits et la protection de l’enfant et de la famille, la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes de la rue. Parmi ces éminentes personnalités de ce monde savant, nous épinglons le Professeur ordinaire Raoul KIENGE KIENGE, Directeur de l’Ecole de Criminologie de la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa qui nous propose sa réflexion sur les violences urbaines à Kinshasa.
En effet, en République Démocratique du Congo, le mot « KULUNA » nous renseigne le Professeur Raoul KIENGE KIENGE est un terme kinois désignant le phénomène de violence urbaine et par extension les jeunes impliqués dans ces actes violents.
Cependant, estime t- il, la construction progressive de la figure du kuluna devient aussi une autre voie pour dénoncer les difficultés économiques quotidiennes et plus encore, les obstacles au développement du pays. Pour les jeunes, c’est une profession : celle des kulunaires qui créent et développent leurs propres opportunités économiques. L’exercice de ce « boulot » fait appaitre la construction d’un réseau professionnel établi à partir de la multiplicité de leurs liens sociaux, y compris avec les partis politiques.
La réflexion du Professeur présenté dans son ouvrage intitulé « Puzzle de sorties de violence urbaine à Kinshasa analyse les sociabilités des jeunes tel un puzzle dont les acteurs visibles et invisibles peuvent constituer de véritables leviers pour une sortie de violence. Cette réflexion a accouché la stratégie sociale de prévention contre ce phénomène social dénommée » Approche Holistique de Proximité de Réinsertion, en sigle AHPR.
Le CEPEF se donne la charge de vulgariser cette approche pour la protection de la jeunesse, espoir de la nation, dans l’acquisition des compétences de vie courante pour la culture de la paix en vue de l’accompagner dans un processus participatif pour son épanouissement harmonieux.
Magalie MUKOKO ZANGA
Cellule de Communication/CEPEF
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