Actualité
RDC/Mbandaka : Patrick Nkanga prêche Ramazani Shadary
 
																								
												
												
											Durant son séjour de 10 jours à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, le rapporteur du bureau politique du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Patrick Nkanga, a sensibilisé la population sur les prochaines élections qui auront lieu en décembre 2018.
Accueilli chaleureusement par sa base, ce candidat député national et conseiller du président de la République, Joseph Kabila Kabange, a tenu un meeting populaire le 20 octobre dernier. Principal message: le soutien et le vote massifs du candidat du Front Commun pour le Congo(FCC), Emmanuel Ramazani Shadary.
Communiant avec sa base, cet ancien président de la Ligue des Jeunes du PPRD a expliqué à ses électeurs qu’il a postulé aux législatives nationales pour contribuer au développement de façon générale, et de sa province en particulier. « Je suis le candidat du renouvellement, avec une nouvelle vision et un nouvel élan », a déclaré P. Nkanga.

Pendant son séjour, le rapporteur du bureau politique du Parti présidentiel a rencontré plusieurs associations de jeunes et de la société civile, qui ont rassuré à ce dernier, leur soutien totale et indéfectible à la candidature de celui qu’on appelle affectueusement « Coup sur Coup ».
C’est au courant de cette semaine, que l’ancien président de la jeunesse du PPRD a regagné la capitale congolaise.
Pour rappel, la ville de Mbandaka c’est 2 sièges avec plus de 90 candidats parmi lesquels, Patrick Nkanga.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
Politique
Course au perchoir de l’Assemblée nationale : Crispin Mbindule maintient sa candidature malgré le choix de l’USN sur Aimé Boji
 
														Au cœur d’un climat politique tendu, la plateforme présidentielle Union sacrée de la Nation (USN) est confrontée à une dissidence interne qui pourrait compromettre l’unité de la majorité. Alors que le député Aimé Buji Sangara avait été désigné par la direction de l’USN comme candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, le député national Crispin Mbindule Mitono, élu de la ville de Butembo (Nord‑Kivu) et membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), décide de maintenir sa propre candidature.
Une candidature divergente qui suscite des interrogations au sein de l’opinion publique congolaise. Pour rappel, Mbindule avait déposé officiellement sa candidature à ce poste le 24 octobre 2025, au secrétariat de l’USN. Il affirme que cette fonction « n’appartient à aucune province » et se présente comme un candidat de l’ensemble des députés nationaux.
Cette initiative vient remettre en cause la désignation d’Aimé Buji, ce qui expose l’USN à une possible fracture interne.
La pluralité des candidatures, douze au total déposées officiellement, souligne à quel point le processus de désignation est devenu un enjeu d’équilibre géopolitique au sein de la majorité. Le maintien de la candidature de Mbindule, malgré le choix officiel de l’Union sacrée, pose la question du respect de la discipline de plateforme et pourrait fragiliser la stabilité de la majorité au parlement.
Un langage de défiance
en affirmant sa volonté de « servir, non de régner », et en appelant à privilégier la compétence plutôt que l’appartenance territoriale, Mbindule a clairement affiché une posture de défi vis‑à‑vis sa hiérarchie politique.
Ce positionnement pourrait relancer des tensions latentes autour de la gestion du perchoir parlementaire et de la redistribution des responsabilités au sein de l’USN.
Enjeux pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant qu’autorité morale de l’USN, détient désormais la charge ultime de départager les candidats et de faire valider un choix unique.
Le scénario d’un vote divisé ou d’une contestation interne pourrait créer un précédent pour la gouvernance de la majorité présidentielle.
L’élection du président de l’Assemblée nationale constitue un moment charnière pour l’équilibre institutionnel en RDC. Elle ouvre la voie à l’installation d’un nouveau bureau de la chambre basse du parlement et conditionne la stabilité législative à venir.
Blaise Abita Etambe
