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RDC: les 30 jours de F. Tshisekedi vus par l’agence Target ( Sondage)

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53% de Congolais estiment que le président Félix Tshisekedi fait du bon travail après plus de quatre semaines au pouvoir. Tel est le principal résultat de l’enquête réalisée par le cabinet d’études de marché et sondage d’opinions Target.
Présentée le mercredi 13 mars 2019 par Serge Mumbu, directeur général de cette maison de sondage au cours de NewsForum organisé par ACTUALITE.CD à l’hôtel Malebo à Kinshasa, cette opération a recueilli les opinions de 1000 Congolais de 11 principales villes du pays, notamment Lubumbashi, Goma, Kinshasa, etc.
Cependant, révèle l’enquête, moins de 32% d’enquêtés désapprouvent son action qui, d’après eux, n’est pas différente de celle du régime de Joseph Kabila.
« Certaines personnes ont apprécié le reversement du reste des frais de voyage du président au trésor public, la réouverture de la maison Schengen, le paiement des arriérées  des agents de TRANSCO, la promesse de paiement des salaires des policiers et des militaires, le programme d’urgence du président, l’annonce de la libération des prisonniers politiques, et surtout aussi l’amélioration de la situation des droits de l’homme (…) », a déclaré Serge Mumbu.

Il convient de noter que les opinions sur le président Tshisekedi varient selon les provinces. Le score le plus élevé de satisfaction est au Kasaï Oriental (92%) alors que le plus faible est à l’Equateur (26%). A Kinshasa et dans l’ex Bandundu, les opinions sont mitigées.

En marge de cette présentation, Serge Mumbu a annoncé que Target va publier en 2019 des enquêtes sur divers sujets ayant trait à la vie quotidienne des Congolais.

 Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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