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RDC: le député Mwaba saisit le procureur contre le ministère de l’EPST pour fraude massive
Le député national Tony Mwaba Kazadi a saisi, ce lundi 02 mars 2020, le procureur général de la République pour dénoncer ce qu’il qualifie de fraude massive au ministère national de l’Éducation primaire, secondaire et Technique.
Pour cet élu du peuple, la fraude qu’il dénonce « est vraie ». Il s’est même rassuré chez des sources au ministère qui confirment les faits.
En effet, plusieurs personnes fictives sont sur des listes de paie et sont alignés dans des écoles fictives. Mwaba se demande à qui profite ces actes si ce n’est à un groupe de gens qui sont derrière ces fraudes.
« Ces informations ont été portées à notre connaissance par certains agents de bonne foi. J’y ai trouvé des noms fictifs. Certaines écoles qui n’ont jamais existé mais sont sur la liste des enseignants et de nouvelles unités. Qui profitent de ces salaires? Ces actes sont condamnables car au moment où le gouvernement et le Président de la République se recherchent pour l’effectivité de la gratuité et la prise en charge des enseignants, certaines personnes montent des coups pour voler l’État « , s’est-il indigné.
Il a aussi ajouté que « ces noms pour la plupart, sont des membres des partis politiques et qui n’ont rien à avoir avec l’enseignement mais qui se trouvent sur les listes de paie et sont même alignés dans des écoles fictives juste pour gonfler lourdement le budget affecté à ce secteur qui est l’enseignement ».
Tony Mwaba précise que même au Service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE), l’on compte plus de 1000 personnes fictives et cela non seulement à Kinshasa mais aussi partout à l’intérieur du pays.
« Un vol pleinement organisé au ministère de Willy Bakonga », indique-t-on.
Le député Tony Mwaba a aussi promis que dès la reprise de la session parlementaire de mars, il va, au regard d’un certain nombre d’arrêtés du ministre de l’EPST, saisir la présidente de l’Assemblée nationale pour faire annuler ces arrêtés qui mettent en mal l’exécution de la gratuité.
Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Changement de la Constitution : Fayulu et Katumbi main dans la main pour déjouer le projet de F. Tshisekedi
Discrètement, les opposants politiques congolais, Martin Fayulu et Moïse Katumbi se sont rencontrés ce samedi 7 décembre à Genval, en Belgique.
Selon de nombreuses sources, cette rencontre entre les deux figures emblématiques de l’opposition congolaise s’inscrit dans le cadre de mise en place d’une coalition pour faire échec à l’initiative visant à changer la Constitution. Le seul moyen, selon l’opposition, de mettre fin au mandat de Félix Tshisekedi en 2028.
Si peu d’informations ont filtré sur le contenu exact de leur échange, des sources concordantes indiquent qu’ils ont formalisé leur rapprochement pour s’opposer à l’initiative politique de Félix Tshisekedi, liée à la révision/changement de la Constitution.
Cette rencontre a une valeur symbolique forte pour l’opposition congolaise, car c’est à Genval, dans la province brabant Wallon en Belgique, que s’était formé en juin 2016 le Rassemblement de l’opposition (Rassop), un front unifié destiné à faire face à l’ex-président Joseph Kabila. À l’époque, l’opposition accusait Kabila de vouloir contourner la Constitution pour briguer un troisième mandat.
Peu avant cette rencontre en Belgique, les secrétaires généraux de l’ECIDE de Martin Fayulu, d’Ensemble de Moïse Katumbi et du PPRD de Joseph Kabila, avaient signé en novembre dernier une déclaration commune rejetant catégoriquement toute initiative visant à modifier la Constitution. Un document qui a marqué un premier pas vers une coordination plus étroite entre ces forces politiques, qui voient dans le projet de révision constitutionnelle une tentative de prolonger le pouvoir de Félix Tshisekedi au-delà de 2028.
Il est important de signaler que les détails sur les discussions de ce tête-à-tête tenu ce samedi entre Fayulu et Katumbi, n’ont pas été publiquement dévoilés. Toutefois, il reste à retenir que les deux figures s’opposent catégoriquement au projet constitutionnel du président Tshisekedi est claire.
Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET
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