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RDC/Haut-Katanga : le chef Kaponda Lubenge Bwalya, enfin, officiellement installé

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Ce jeudi 21 mai 2020 au village Mimbulu, dans la chefferie Kaponda, territoire de Kipushi, ville de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, sous un soleil fort accablant, a eu lieu l’installation officielle du désormais chef KAPONDA. Témoins de l’événement: plusieurs autorités politico-administratives, notamment le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, chargé des affaires coutumières, Eyrolles Michel MVUNZI MEYA; des autorités politico-coutumières et des villageois du coin.

Il s’appelle LUBENGE Bwalya KAPONDA et a été installé officiellement par le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, pour diriger toute la chefferie KAPONDA et être à la tête d’un de trois groupements, qui porte le même nom.

Bien avant, le gouverneur a prodigué quelques conseils au chef Kaponda, surtout en ce qui concerne la gestion de la redevance minière, car son vœu est de voir la chefferie se développer : « Nous souhaitons que l’argent que vous recevrez, de la redevance minière, travaille pour le développement sans précédent de cette chefferie ; construisez les écoles, les hôpitaux, assainissez la chefferie, payez les semences agricoles et cultivez ».

Et pour sa part, le ministre délégué auprès du ministre national de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, a exhorté les deux parties, autrefois en conflits, à développer l’esprit du dialogue social régulier, et d’éviter des conflits.

« C’est un pari gagné, une fierté pour la République, une joie pour les frères de comprendre qu’il faut avancer, au lieu de tirer chacun le drap de son côté; prenez pour modèle, le mwami MUNONGO, qui a réussi de transformer sa chefferie avec l’argent de la redevance minière… » a-t-il aussi fait savoir.

Prenant aussi la parole, le sénateur, mwami MUNONGO Godefroid KANERANERA, président national de l’Alliance Nationale des Autorités Traditionnelles du Congo (ANATC), lui, est revenu sur la stricte observance du procès verbal qui reste désormais pour la chefferie, un vade mecum de sa gestion, lequel procès a été adopté, et signé par tous les notables donneurs du pouvoir, ainsi que par monsieur BUPE KASHOBA Mulwana Joseph, prince issu de la lignée INAKILUBA et monsieur LUBENGE Bwalya KAPONDA, chef du groupement KAPONDA en fonction, en sa présence et celle du ministre national, du ministre provincial en charge de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, et des membres de cabinet du gouverneur de province.

Rappelons par ailleurs qu’il a été décidé, après un houleux débat, qu’à dater du 20 mai 2020:

• la dualité du pouvoir coutumier au sein de la chefferie KAPONDA a pris fin;

• Le chef de groupement KAPONDA désigné, dirige à la fois la chefferie et le groupement comme dans le passé et sera assisté sur le plan administratif par deux autres groupements, à savoir : INAKILUBA et DILANDA. Cette disposition subsistera aussi longtemps que la chefferie existera;

• Le chef de chefferie et de groupement KAPONDA actuel est monsieur : KAPONDA LUBENGE BWALYA.

• Le groupement INAKILUBA exercera la fonction de chargé de la gestion administrative en la personne du prince BUPE KASHOBA MULWANI Joseph, et la lignée DILANDA prendra le poste de chargé du développement.

• Le chef de chefferie KAPONDA, les chefs de groupements INAKILUBA et DILANDA ainsi que les notables, s’engagent à respecter scrupuleusement les clauses du procès-verbal qui constituent désormais le vade mecum de la gestion de la chefferie KAPONDA et qui sont inattaquables.

Ce procès verbal, entérine ainsi la fin du conflit enclenché depuis 1993 et reste la preuve d’un engagement indéfectible du ministre Eyrolles Vunzi MEYA à résoudre les conflits coutumiers, instaurer la paix, et unir les protagonistes.

Gédéon ELONGA/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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