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RDC: François Beya obtient une libération provisoire pour raisons de santé

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François Beya, ancien conseiller spécial du président Félix Tshisekedi en matière de sécurité, a obtenu une remise en liberté provisoire le 16 août 2022 pour raisons de santé.

La Haute cour militaire de République démocratique du Congo a accordé, mardi 16 août, la liberté provisoire à François Beya Kasonga, l’ancien « Monsieur sécurité » du président Félix Tshisekedi. Après plus de six mois détention, l’ancien homme fort du régime, poursuivi notamment pour « complot et offense » contre le président, obtient cette libération provisoire pour se faire soigner, au pays ou à l’étranger. Les juges militaires justifient leur décision par des raisons humanitaires.

Les juges de la Haute cour militaire ont rendu l’arrêt après un débat de fond sur l’état de santé de François Beya. L’équipe médicale, désignée par la cour, avait examiné l’ancien conseiller spécial en dehors de la prison de Makala. Les résultats se sont révélés alarmants, selon les experts. Devant les juges et le procureur militaire, ils avaient jugé son état de santé préoccupant.

Une prise en charge urgente avait alors été recommandée. Mardi 16 août, le procureur ne s’est pas opposé à la demande lorsque les juges ont pris l’affaire en délibéré. Mais il souhaite cependant que le procès ne soit pas retardé. Cette liberté provisoire est assortie de trois conditions que François Beya devra absolument respecter.

Il lui est, par exemple, interdit de tenir des déclarations de nature à troubler l’ordre public. La cour demande aussi à l’ancien chef de sécurité nationale de participer à toutes les audiences et lui interdit de quitter le pays sans en aviser les juges.

La défense de François Beya avait récusé les premiers juges qui avaient ouvert le procès, car leurs demandes de liberté provisoire étaient systématiquement rejetées. Une lueur d’espoir et de décrispation est apparue avec la désignation de nouveaux juges, chargés de statuer sur le dossier.

François Beya, 67 est jugé avec son secrétaire particulier, deux colonels et une commissaire supérieure principale de la police. Ils sont tous poursuivis pour « complot et offense contre la personne du chef de l’État », « violation de consignes » ou « incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ». Les nouveaux juges ont refusé la liberté aux autres co-accusés, faute de preuves médicales.

RFI


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Bruxelles :  » Lumumba, le retour d’un héros » en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme à Ixelles

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Film documentaire de Benoît Feyt, Dieudo Hamadi et Quentin Noirfalisse,  » Lumumba, le retour d’un héros » sera présenté en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme dans la commune d’Ixelles ( Bruxelles/Belgique).

Film d’une heure 26 minutes, il raconte les célébrations hautement politiques du retour de la dépouille de Lumumba, mais cherche surtout à savoir ce qu’il reste de Patrice Lumumba, au Congo et en Belgique. En marge de cette projection, précise-t-on, une rencontre sera organisée avec les réalisateurs.

En effet, il y a un an, la Belgique a organisé une cérémonie officielle en l’honneur du héros congolais de l’indépendance et premier ministre Patrice Lumumba, assassiné en 1961.

A en croire le synopsis, 61 ans après son assassinat, Patrice Lumumba retourne en République démocratique du Congo. Ou, comme le dit un de ses enfants, le Congo rentre au Congo. Lumumba a été assassiné avec deux de ses plus proches collaborateurs, en pleine guerre froide et durant la vague des indépendances africaines. Seule une dent semble avoir survécu au passage de leurs corps dans l’acide, acte commis par un officier de police belge dénommé Gérard Soete.

Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias.

En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».

Jusqu’ici, son meurtre et ceux d’Okito et Mpolo demeurent impunis.

Né le 2 juillet 1925, à Onalua (localité située dans l’actuelle province du Sankuru, dans le centre de la RDC), dans ce qui est alors le Congo belge, Patrice Emery Lumumba, de son vrai nom de son vrai nom Elias Okit’Asombo, était issu d’une famille plutôt modeste, mais a reçu très tôt une éducation solide dans les écoles missionnaires chrétiennes lui permettant ainsi de se forger une forte personnalité.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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