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Actualité

RDC/Élection: le Centre African de Paix et de bonne gouvernance exhorte la CENI à publier les résultats par circonscription électorale.

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Le centre Africain de paix et bonne gouvernance (CAPG) invite la CENI à proclamer les résultats provisoires des élections du 30 décembre par circonscription pour éviter les tensions.
 » Le centre africain pour la paix et la bonne gouvernance  exhorte  la CENI de proclamer  les résultats par circonscription électorale pour permettre de vérifier la véracité des résultats à différents niveaux afin de limiter les violences qui peuvent suivre la proclamation des résultats des urnes, afin d’éviter les tensions post-électorales et des revendications » déclare Bienvenu Karakubwa coordonnateur du CAPG au cours d’un atelier de présentation des résultats d’observation des élections du 30 décembre 2018.
 » Le CAPG note que 85 pourcent de crédibilité, transparence et libre concernant les opérations de vote et dépouillement du vote mais nous ne sommes pas garantie ni de la transparence ni de la crédibilité vue la manière dont les choses se déroulent » insinue le CAPG. Structure citoyenne de la société civile en charge d’observation, le CAPG a déployé des observateurs qui ont relevé certaines familles renchérit le CAPG.
 » Certaines machines sont tombées en panne, d’autres ne se sont pas allumées, certains rapports font état de certains candidats qui n’étaient pas configuré dans la machine, certains candidats et sympathisants qui ont continué à battre campagne le jour des élections cependant nous notons un taux de participation d’environ 60 pourcent dû au fait que certains officiels ont déplacé leurs familles à Bujumbura, les affichages tardifs des listes électorales des électeurs, la délocalisation de certains bureaux de vote » mentionne le CAPG lors de la présentation du rapport partiel de CAPG ce 09 janvier 2019.
Shukuru Ntwali/ CONGOPROFOND.NET

Politique

Course au perchoir de l’Assemblée nationale : Crispin Mbindule maintient sa candidature malgré le choix de l’USN sur Aimé Boji

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Au cœur d’un climat politique tendu, la plateforme présidentielle Union sacrée de la Nation (USN) est confrontée à une dissidence interne qui pourrait compromettre l’unité de la majorité. Alors que le député Aimé Buji Sangara avait été désigné par la direction de l’USN comme candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, le député national Crispin Mbindule Mitono, élu de la ville de Butembo (Nord‑Kivu) et membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), décide de maintenir sa propre candidature.

Une candidature divergente qui suscite des interrogations au sein de l’opinion publique congolaise. Pour rappel, Mbindule avait déposé officiellement sa candidature à ce poste le 24 octobre 2025, au secrétariat de l’USN. Il affirme que cette fonction « n’appartient à aucune province » et se présente comme un candidat de l’ensemble des députés nationaux.
Cette initiative vient remettre en cause la désignation d’Aimé Buji, ce qui expose l’USN à une possible fracture interne.

La pluralité des candidatures, douze au total déposées officiellement, souligne à quel point le processus de désignation est devenu un enjeu d’équilibre géopolitique au sein de la majorité. Le maintien de la candidature de Mbindule, malgré le choix officiel de l’Union sacrée, pose la question du respect de la discipline de plateforme et pourrait fragiliser la stabilité de la majorité au parlement.

Un langage de défiance
en affirmant sa volonté de « servir, non de régner », et en appelant à privilégier la compétence plutôt que l’appartenance territoriale, Mbindule a clairement affiché une posture de défi vis‑à‑vis sa hiérarchie politique.
Ce positionnement pourrait relancer des tensions latentes autour de la gestion du perchoir parlementaire et de la redistribution des responsabilités au sein de l’USN.

Enjeux pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant qu’autorité morale de l’USN, détient désormais la charge ultime de départager les candidats et de faire valider un choix unique.
Le scénario d’un vote divisé ou d’une contestation interne pourrait créer un précédent pour la gouvernance de la majorité présidentielle.

L’élection du président de l’Assemblée nationale constitue un moment charnière pour l’équilibre institutionnel en RDC. Elle ouvre la voie à l’installation d’un nouveau bureau de la chambre basse du parlement et conditionne la stabilité législative à venir.

Blaise Abita Etambe

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