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Justice : 3 présumés délinquants fauniques vont comparaitre à Owando et Pointe Noire

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Deux audiences portant sur la criminalité faunique sont attendues respectivement pour les 10 et 16 janvier 2019. La première au Tribunal de Grande Instance d’Owando dans le Département de la Cuvette et la seconde à la Cour d’Appel de Pointe Noire.
A Owando, il s’agit de la comparution d’un sujet congolais interpellé le 27 novembre 2018 dans cette même localité. Le Sieur MABIALA MBOUMBA Prince Hadley (39 ans) avait été arrêté en flagrant délit de détention, circulation illégales et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire, représentant deux éléphants abattus. Le verdict portant sur cette affaire est attendu pour ce 10 janvier 2019.
Ce combattant de deuxième classe du Groupement Para Commando des Forces Armées Congolaise serait un trafiquant d’ivoire dans plusieurs villes du Congo, notamment Impfondo, Ouesso et Owando. Ces pointes d’ivoires saisies proviendraient du Département de la Likouala où ce présumé délinquant faunique était en mission de lutte anti-braconnage. Mission qu’il aurait transformé en campagne de trafic des pointes d’ivoire en complicité avec des braconniers; puis se livre à la vente de ces produits de faune ce, pour s’enrichir.
A Pointe Noire, il sera question, de l’affaire BOPOMA NGAMAKALA Doudou, bijoutier et MBOMPELA Samuel, vendeur des objets d’arts, arrêtés en flagrant délit de détention d’une centaine d’objets sculptés en ivoire et de cinquante morceaux bruts des pointes d’ivoire.
 L’arrestation de ces présumés délinquants fauniques avait eu lieu le 16 octobre 2016 à Pointe Noire. Lors des précédentes audiences, BOPOMA et MBOMPELA avaient reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ces deux individus dont l’un congolais et l’autre Angolais, encore présumés trafiquants, devraient comparaitre le 16 janvier 2019 à la Cour d’Appel de Pointe Noire.
Les arrestations de ces présumés délinquants fauniques ont été les œuvres des agents des Directions Départementales des Eaux-et-Forêts (Cuvette et Pointe Noire) et de la Gendarmerie nationale avec l’appui du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage). Ces prévenus encourent des peines allant jusqu’à cinq (5) ans d’emprisonnement ferme selon les textes réglementant ce secteur. L’article 27  de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule :   «  l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées  sont strictement interdits; sauf dérogation spéciale de l’administration   des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».
Achille Schillains/CONGOPROFOND.NET( Brazzaville)

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Tensions RDC-Rwanda : L’Angola renonce à son rôle de médiateur

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Dans un contexte marqué par des tensions croissantes, l’Angola a annoncé ce jeudi 13 février 2025 qu’il renonçait à son rôle de médiateur dans le conflit entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Le président angolais, Joâo Lourenço, a exprimé cette décision à travers un entretien exclusif accordé à JeuneAfrique, expliquant les raisons de cette évolution.

« Notre continent traverse une période difficile marquée par des conflits entre la RDC et le Rwanda, mais aussi au Mozambique et au Soudan, par le terrorisme et par des changements de régime anticonstitutionnels. Ce sont autant de dossiers à gérer dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine (UA). De ce fait, il est temps pour moi de passer le témoin à un autre chef d’État concernant la médiation entre Kinshasa et Kigali », a précisé Joâo Lourenço.

Le retrait de l’Angola en tant que médiateur intervient alors que plusieurs initiatives diplomatiques ont échoué à résoudre ce conflit qui dure depuis plusieurs années.

L’Angola, sous la présidence de Lourenço, avait joué un rôle clé dans les tentatives de dialogue entre les deux pays voisins. Cependant, face à l’intensification des crises multiples à travers le continent africain, notamment en raison du terrorisme et de l’instabilité politique, le président angolais a estimé que son pays ne pouvait plus continuer à assumer seul ce rôle de médiateur dans un dossier aussi complexe.

Les autorités congolaises et rwandaises n’ont pas encore réagi officiellement à cette décision. Toutefois, cette évolution risque de compliquer davantage les efforts pour parvenir à une solution pacifique dans la région des Grands Lacs, tel que convenu lors du sommet conjoint EAC – SADC, tenu la semaine dernière à Tanzanie.

Il reste à voir quel pays ou organisation prendra désormais en charge la médiation entre la RDC et le Rwanda, alors que les espoirs d’un cessez-le-feu durable et d’un dialogue sincère demeurent fragiles.

WTK


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