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Parlement : question orale de Lihau à Mutombo sur la liquidation de la BIAC

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Conformément aux dispositions pertinentes des articles 138 de la constitution, 168,169,170,173 et 179 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le député national Jean-Pierre Lihau a dépose au bureau de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, une question orale avec débat adressée au gouverneur de la Banque centrale du Congo, Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, concernant la liquidation forcée de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC). À l’en croire, le feuilleton BIAC est une illustration parfaite de l’éloignement des décideurs politiques congolais des soucis quotidiens des citoyens.

« Des centaines de milliers des Congolais ont été privés, depuis plus ou moins 4 ans, de leurs épargnes, et cela passe un peu comme un fait anodin ! Alors qu’on annonçait un prétendu repreneur, patatras ! Le Gouverneur de la Banque centrale annonce la dissolution et la mise en liquidation de la BIAC (par un simple communiqué furtif). Au nom de tous les sans voix et de toutes ces familles durement éprouvées par cette affaire, j’ai pris l’initiative de solliciter du gouverneur de la Banque centrale des explications sur le sérieux de ce processus », a-t-il fait savoir dans sa correspondance parvenue ce jeudi 29 octobre 2020 à Congoprofond.net.

Malgré les assurances de la BCC, l’élu de Bumba et ancien directeur de cabinet d’Aubin Minaku alors président de l’assemblée nationale, veut savoir : que peuvent réellement attendre les Congolais détenant des créances sur la BIAC de cette procédure de liquidation forcée ? « Et Pourriez-vous rassurer la représentation nationale que chaque déposant retirera ses avoirs sans aucun problème ? », demande-t-il au gouverneur de la BCC.

En sa qualité d’élu du peuple, ce haut cadre du parti de Joseph Kabila Kabange promet d’aller jusqu’au bout dans ce dossier, en mémoire de celles et ceux qui ont quitté cette terre des hommes avec les coeurs brisés par la révolte dans cette affaire.

*La BCC rassure les épargnants et autres partenaires*

Rappelons-le, la BCC a annoncé la liquidation de la BIAC à la suite de la crise de trésorerie depuis 2010. Et toutes les tentatives de l’autorité monétaire pour la redresser n’ont pas donné de résultat escompté. Le gouverneur Deogratias Mutombo qui a annoncé cette décision le samedi 10 octobre, a fait savoir que les épargnants ne vont pas perdre leurs avoirs gardés à la BIAC. Il en est de même pour les autres partenaires de cette banque.

*Plusieurs tentatives de redressement sans succès*

Selon la chronologie, la crise de la BIAC avait débuté en 2010, lorsque la banque n’était plus en mesure de faire face à ses engagements financiers. L’on se souviendra de la première action pour apporter des corrections aux déficiences constatées ; la BCC en tant qu’autorite monétaire avait décidé de mettre la BIAC sous surveillance rapprochée avec des injonctions précises, selon M. Mutombo.

Cette tentative de résolution n’ayant pas résolu la crise, la BCC a une de fois placé la BIAC en 2012 sous un plan de redressement axé sur plusieurs actions, parmi lesquelles la recapitalisation, l’amélioration de la gouvernance et l’amélioration de la qualité du portefeuille crédit. Malheureusement, regrette le gouverneur de la banque centrale, le plan de redressement n’a pas non plus permis de sortir la BIAC de la crise.

Trois ans après, soit en 2015, un représentant provisoire avait été nommé. Sa mission spéciale était de suivre l’évolution des deux indicateurs clés de la BIAC, à savoir, la qualité du portefeuille crédit et le fonds propre de base. La mission du représentant spécial a également échoué. Une année après, donc en 2016, la BCC désignait un comité d’administration provisoire en remplacement du conseil d’administration et de la direction générale. Sa mission consistait à assurer la gestion courante de la banque et explorer le schéma plausible de sortie de crise.

Face au nouvel échec du comité d’administration provisoire, marqué par la persistance des déséquilibres et l’absence des perspectives de redressement, la BCC a décidé de passer à la phase de la liquidation.

Muamba Mulembue Clément/Congoprofond.net

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M23/AFC et Kinshasa en pourparlers à Doha : Vers une trêve à l’Est de la RDC 

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Après une longue série d’échanges sans résultats à Doha, au Qatar, entre la délégation du M23/AFC et celle du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), un espoir de paix semble enfin poindre à l’horizon, notamment dans la partie orientale du pays.

À l’issue des discussions de ce mercredi 23 avril entre les deux parties, sous la médiation du gouvernement qatarien, un communiqué signé par le chef de la délégation gouvernementale, Papy Mbuyi Kanguvu, a été rendu public. Ce document marque un tournant : une volonté commune a été exprimée pour mettre fin à l’hémorragie de la guerre dans l’Est de la RDC.

Lue ce mercredi 23 avril 2025 sur la chaîne nationale, cette déclaration acte un engagement ferme entre les deux parties en faveur du retour à la paix. Il y est question d’une cessation immédiate des hostilités, du rejet des discours de haine et d’intimidation, et d’un appel aux communautés locales à respecter ces engagements. Une trêve est également envisagée afin de permettre l’instauration d’un cessez-le-feu effectif.

Les signataires conviennent de respecter ces engagements comme préalable à un dialogue constructif, censé s’attaquer aux causes profondes de la crise et définir les modalités de sortie du conflit dans les territoires de l’Est de la RDC. Ce dialogue vise à instaurer une paix durable, tant au niveau national que régional.

Par ailleurs, les représentants du gouvernement et du M23/AFC se sont engagés à respecter immédiatement ces engagements, tout au long des pourparlers en cours.

Dans cet élan, les deux parties appellent le peuple congolais, les leaders religieux et les médias à soutenir les efforts en faveur de la paix.

Cette déclaration commune intervient dans un contexte où certaines zones de la RDC restent confrontées à des violences et à une agression persistante.

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué du gouvernement congolais

Joseph Malaba/Congoprofond.net

 

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