Actualité
Meeting du FCC : la peur gagne l’opposition
 
																								
												
												
											Le succès récolté par le dernier meeting du Front Commun pour le Congo(FCC) a véritablement bougé les lignes sur l’échiquier politique national.
Plusieurs acteurs politiques, surtout ceux proches de l’opposition, ont fait des sorties médiatiques malencontreuses pour critiquer, sur la forme, cet événement politique.  »
Analystes et observateurs ont relevé que ceux qui évoquent le conditionnement de la population par l’argent du trésor public, ont eu a gérer les Institutions de ce pays. En réalité, ils connaissent toutes les procédures pour arriver au décaissement. Une telle activité devrait nécessairement laisser des traces et la presse en aurait fait son chou gras… », a fait remarquer un acteur pro FCC.

Au sujet de la question de la réquisition forcée des bus, il ajoute que partout dans le monde, il y a toute une organisation pour le transport des militants ou des citoyens qui participent aux événements.
 » Peut-on payer plus de 200.000 personnes avec l’argent du trésor public sans que les fonctionnaires des ministères concernés le sachent ? Avec les nouvelles technologies de l’ information, les fonctionnaires de l’Etat et les agents la Banque centrale n’hésiteront jamais à mettre ces documents à la place publique.
Combien fallait-il pour louer des bus pour un regroupement organisé ? Si les opposants n’avaient pas de bus le jour de leur meeting, c’est puisqu’ils n’avaient pas payé à l’avance ? Ils ont choisi le jour où l’entreprise avait choisi de faire l’entretien de son chariot automobile.

Et que dire de ceux qui sont venus à moto, vélo ou à pied ?
Qui peut payer tous ces militants ?
Ils sont venus car ils sont convaincus de leur engagement. Ils l’ ont témoigné en venant au meeting.
C’est un succès jamais récolté. Même au combat de Ali et Foreman en 1974, dans ce stade. On n’a pas vu ce monde ! Même du temps du maréchal. Personne n’a vu un monde pareil.
C’ est une nouvelle ère dans l’histoire des meetings », a martelé cet acteur, soulignant au passage que
tout ceci témoigne que l’opposition est déjà en mal de positionnement.
Pour lui, il est visible que la peur a gagné l’opposition depuis le razzia du stade des Martyrs. « Qu’ ils assument leur échec de mobilisation des troupes », a-t-il conclu.
CONGOPROFOND.NET
Politique
Course au perchoir de l’Assemblée nationale : Crispin Mbindule maintient sa candidature malgré le choix de l’USN sur Aimé Boji
 
														Au cœur d’un climat politique tendu, la plateforme présidentielle Union sacrée de la Nation (USN) est confrontée à une dissidence interne qui pourrait compromettre l’unité de la majorité. Alors que le député Aimé Buji Sangara avait été désigné par la direction de l’USN comme candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, le député national Crispin Mbindule Mitono, élu de la ville de Butembo (Nord‑Kivu) et membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), décide de maintenir sa propre candidature.
Une candidature divergente qui suscite des interrogations au sein de l’opinion publique congolaise. Pour rappel, Mbindule avait déposé officiellement sa candidature à ce poste le 24 octobre 2025, au secrétariat de l’USN. Il affirme que cette fonction « n’appartient à aucune province » et se présente comme un candidat de l’ensemble des députés nationaux.
Cette initiative vient remettre en cause la désignation d’Aimé Buji, ce qui expose l’USN à une possible fracture interne.
La pluralité des candidatures, douze au total déposées officiellement, souligne à quel point le processus de désignation est devenu un enjeu d’équilibre géopolitique au sein de la majorité. Le maintien de la candidature de Mbindule, malgré le choix officiel de l’Union sacrée, pose la question du respect de la discipline de plateforme et pourrait fragiliser la stabilité de la majorité au parlement.
Un langage de défiance
en affirmant sa volonté de « servir, non de régner », et en appelant à privilégier la compétence plutôt que l’appartenance territoriale, Mbindule a clairement affiché une posture de défi vis‑à‑vis sa hiérarchie politique.
Ce positionnement pourrait relancer des tensions latentes autour de la gestion du perchoir parlementaire et de la redistribution des responsabilités au sein de l’USN.
Enjeux pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant qu’autorité morale de l’USN, détient désormais la charge ultime de départager les candidats et de faire valider un choix unique.
Le scénario d’un vote divisé ou d’une contestation interne pourrait créer un précédent pour la gouvernance de la majorité présidentielle.
L’élection du président de l’Assemblée nationale constitue un moment charnière pour l’équilibre institutionnel en RDC. Elle ouvre la voie à l’installation d’un nouveau bureau de la chambre basse du parlement et conditionne la stabilité législative à venir.
Blaise Abita Etambe
