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Sécurité

Masisi : 6 morts dans un éboulement de terre, plusieurs maisons emportées 

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Six (6) personnes sont mortes la nuit du vendredi à ce samedi 04 mai 2024, à Masisi-Centre, chef-lieu du territoire portant le même nom, de suite d’un éboulement de terre survenu après une forte pluie.

Cette information est livrée par la Société civile forces vives locale, qui précise que les victimes sont toutes de la même famille dont le père, la mère et les enfants. Le drame s’est déroulé sur l’avenue Bukavu, quartier Birere, en commune de Masisi-Centre au Nord-Kivu (RDC).

Par ailleurs, des maisons et des champs ont aussi été inondés par les eaux en raison des fortes de pluies qui s’abattent presque chaque jour dans la région. Par conséquent, plusieurs maisons et biens de valeur ont été emportés par les eaux pluviales dans les quartiers Mont-Ngaliema et Camp-Saïo.

Des inondations ont été aussi signalées dans presque tous les coins de Masisi, notamment à Nyabiondo.

Outre l’insécurité grandissante caractérisée par l’occupation de plusieurs entités par le M23-RDF, le territoire de Masisi fait face à un désastre inédit. Pour le moment, la route reliant la ville de Goma aux territoires de Masisi – Walikale est dans un état pitoyable.

Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET

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À la Une

Massacre de Komanda : Le ministère public réclame de lourdes peines contre 2 officiers des FARDC et de la PNC

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La Cour militaire opérationnelle de l’Ituri a poursuivi, ce lundi, le procès très attendu sur le massacre de Komanda, survenu dans la nuit du 26 au 27 juillet dernier. Ce drame, qui a coûté la vie à plus de trente-neuf civils, continue de susciter une vive émotion au sein de la population. L’audience du jour était consacrée aux réquisitions du ministère public et aux plaidoiries des parties.

Deux officiers congolais se trouvent au centre de ce dossier : le colonel Gere Kengu, commandant second chargé des opérations et renseignements au sein des FARDC, et le commissaire supérieur adjoint Kangamina Tshabela Noël, alors commandant de la PNC à Komanda.
Le premier est poursuivi pour violation de consignes et vente présumée de munitions, tandis que le second répond du seul chef de violation de consignes.

Dans son réquisitoire, le ministère public a demandé 20 ans de servitude pénale principale à l’encontre du colonel Gere Kengu, et 8 ans contre le commissaire Kangamina Tshabela Noël. Il a également requis leur exclusion définitive de l’armée et de la police.
Cependant, l’auditeur militaire supérieur, le colonel Joseph Makelele, a reconnu que l’accusation de vente de munitions de guerre n’était pas suffisamment établie.

« Nous l’incriminons parce qu’il n’a pas agi ou a agi mollement », a déclaré le colonel Makelele, reprochant au colonel Gere son manque de réaction face à l’attaque, alors que la mise en place des patrouilles relevait directement de sa responsabilité.

Selon le ministère public, cette inaction aurait permis aux assaillants de frapper sans réelle résistance. Le colonel Gere ne serait intervenu qu’aux alentours de 4 heures du matin, plusieurs heures après le début de l’assaut.

Du côté de la défense, les avocats des deux officiers ont plaidé l’innocence totale de leurs clients.
Les conseils du colonel Gere ont insisté sur son dévouement militaire et rejeté toute idée de négligence : « On ne peut pas parler de faute alors qu’il a agi dans le respect des ordres et des moyens dont il disposait », ont-ils affirmé, soulignant l’absence de consigne formelle de patrouille au moment des faits.

La défense du commissaire Kangamina Tshabela Noël a tenu le même cap, estimant que leur client n’avait enfreint aucune directive et demandant son acquittement pur et simple.

En dernière position, les deux prévenus ont pris la parole pour clamer leur innocence.  « Je suis innocent et je demande mon acquittement », a déclaré le colonel Gere Kengu.
« Je n’ai violé aucune consigne. Je demande simplement mon acquittement », a ajouté le commissaire Kangamina Tshabela Noël.

Très suivi en Ituri, ce procès symbolise la quête de justice dans une région encore meurtrie par des années de violences. Le verdict est attendu dans les prochains jours.
Le compte à rebours est désormais lancé.

Vérité Johnson

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