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Marches à Kinshasa : 6 machettes saisies, 27 policiers et 1 journaliste blessés, 14 individus aux arrêts pour vandalisme, etc. ( Bilan du général Sylvano Kasongo, PNC)

Le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa informe le public qu’il a déployé des milliers de policiers le samedi 20 mai 2023 pour encadrer et sécuriser les 3 activités politiques organisées dans la ville : la marche des partis politiques ECIDE, ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE, ENVOL et LGD, la marche de la jeunesse de l’UDPS et le meeting de l’ACP au stade municipal de Masina.
La marche de l’UDPS est partie du rond-point Ngaba jusqu’à Saint Raphaël de Limete sans heurts.
Celle des 4 partis politiques dits de l’opposition n’a pas respecté l’itinéraire donné par Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la ville. Au lieu de partir de la place Sakombi dans la commune de Ngaliema jusqu’à la place YMCA via l’avenue Kasa-Vubu, les responsables de ces partis ont tenté de débuter la marche depuis la commune de Lemba perturbant ainsi l’ordre public et exposant leurs militants au danger d’affrontement avec un parti rival.
La police a rétabli l’ordre public en demandant aux partis dits de l’opposition de respecter l’itinéraire convenu avec l’autorité urbaine. Visiblement, ces derniers voulaient créer des incidents et provoquer des cas de mort d’hommes. De 09 heures à 14 heures, ils ont refusé d’écouter la police qui s’est vue dans l’obligation de reconduire, sous bonne escorte, les organisateurs de ladite marche jusqu’au quartier GB en passant par Bypass, UPN et Kintambo.
Le Commissariat provincial qui condamne fermement la violence d’où qu’elle vienne établit le bilan provisoire ci-après :
• 6 machettes saisies entre les mains de certains manifestants manifestement drogués venus pour semer le chaos;
• 27 policiers blessés dont 1 est dans un état comateux et 3 grièvement par les projectiles lancés par les manifestants des quatre partis politiques ayant refusé de respecter l’itinéraire donné par l’autorité urbaine;
•14 individus auteurs des actes de vandalisme contre le sous-commissariat de Kianza qu’ils ont voulu incendier ont été arrêtés;
• 1 journaliste blessée, agressée par une bande de manifestants surexcités.
• 2 véhicules Land cruiser de la police caillassés
• 3 policiers auteurs de brutalités contre les manifestants et sur un mineur sont arrêtés. Ces derniers seront déférés devant la justice militaire afin qu’ils répondent de leur acte.
Les enquêtes sont ouvertes et se poursuivent sur d’autres cas de bavures qui pourront être signalés.
Le Commissaire provincial félicite, par ailleurs, les policiers qui se sont bien comportés durant cette opération pour leur professionnalisme et abnégation malgré les provocations des manifestants.
Fait à Kinshasa, le 20 mai 2023
Le commissaire provincial et commandant ville
KASONGO KITENGE Sylvano
Commissaire divisionnaire
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Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.
Le rôle de la RTNC en période électorale
La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.
Le silence du CSAC
La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.
Implications sur l’impartialité des institutions
Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.
Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
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