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Lutte contre le discours de haine en RDC : Gérôme Bonso responsabilise le CSAC et la justice !

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Le Président et Coordonateur de la Ligue Nationale pour les Élections libres et Transparentes (LINELIT) et Secrétaire Permenant d’Agir pour des Élections Transparentes et apaisées( AETA), Gérôme Bonso, propose l’implication de la justice et du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), pour lutter contre le discours de haine, en République Démocratique du Congo.

C’est l’essentiel de son message lancé le vendredi 22 septembre 2023 à Kinshasa, en marge de la formation des professionnels des médias, sur le journalisme sensible aux conflits, organisée par INTERNEWS.

En effet, lors d’une interview accordée à la presse, Jérôme Bonso a fait la déclaration suivante : ” Nous pensons qu’aujourd’hui, tout acteur politique qui se livrera à lancer des messages de haine, la justice doit faire son travail “.

Pour cet observateur électoral, le discours de haine est une bombe, un missile qui va détruire notre pays. Ainsi, pense-t-il, que la justice doit faire son travail pour mettre hors d’état de nuire, tout acteur politique qui va y recouvrir comme arme de destruction.

Ce spécialiste des questions électorales estime aussi que les médias ont un grand rôle à jouer dans la condamnation dudit discours.

Il souligne que : ” C’est là que nous avons les Institutions qui sont habilitées à faire ça. Nous avons le CSAC qui est là “.

Avant que la justice ne fasse son travail, martèle-t-il, les médias ont tout intérêt à passer un message de sensibilisation pour dire que nous n’avons qu’un seul pays, le Congo, qu’un seul peuple, et nous avons, tous, intérêt à vivre en harmonie. Les élections ne doivent pas nous diviser, nous apporter des conflits inutiles.

Soulignons que le Président de la LINELIT s’exprime dans une période pré-électorale, au cours de laquelle on constate avec regret que les acteurs politiques se lancent à une campagne électorale précoce, sans tenir compte de la réglementation en cette matière. Il souligne également que la propagande électorale est différente de la campagne électorale, qui intervient 30 jours avant les scrutins. Le message est différent, selon qu’on est en campagne ou en propagande.

” Lorsqu’un homme politique profite de ce moment du processus électoral, pour distiller le discours de haine, c’est un hors la loi “.

Et d’ajouter : ” On doit le rappeler à la raison. Quand il fait le discours de haine, c’est pour emballer les électeurs, la population, la jeunesse, les femmes et d’autres acteurs politiques “.

C’est pourquoi, souligne-t-il, que c’est le moment pour les médias de passer le message, tout en condamnant le discours de haine, de passer le message au niveau de la CENI et des partis politiques, pour intensifier la campagne de sensibilisation d’éducation civique et électorale, de la population et de tout le monde, pour se liguer contre le discours de haine.

L’occasion faisant le larron, Jérôme Bonso a fustigé l’utilisation de l’image du Chef de l’Etat, par les hommes politiques, dans les banderoles et affiches.

” Vous avez une image politique qui est déjà souillée, mais vous utilisez l’image du Chef de l’Etat derrière vous. Non, le Chef de l’Etat ne doit pas endosser toutes vos bêtises et magouilles “, a-t-il déclaré.

Aussi, a-t-il ajouté : ” C’est le peuple qui va vous choisir et ça ne sera pas parce que vous avez mis l’image du Chef de l’Etat, ou soit parce que vous êtes de l’Union sacrée ou de l’opposition, mais plutôt par votre passé, votre gestion de la chose publique, et surtout pour votre discours “.

Bref, la justice congolaise, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et la communication, la police, l’armée et tous les services de sécurité, doivent se mobiliser pour lutter contre le discours de haine et la protection de la population, surtout dans les zones des conflits, dans la partie Est du pays.

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET.


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Kinshasa : Les travaux sur l’avenue Nguma causent un casse-tête à ses usagers

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L’avenue Nguma a été fermée à la circulation toute la journée de ce lundi 29 avril pour des travaux de réhabilitation qui s’y effectuent sous l’égide de l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Cette situation provoque un véritable casse-tête pour les usagers de cette voie principale qui relie non seulement Kintambo à l’UPN, mais aussi la Ville-province de Kinshasa à la province du Kongo-central.

À défaut de pouvoir emprunter la voie de “Quatre-vingt jours”, qui connaît aussi des travaux de réfection, les chauffeurs sont obligés de contourner par “Barré”, une situation qui y exacerbe des embouteillages.

La grogne est perceptible dans l’opinion. « Fatshi asilikeli bino, yango bozo sala na lombango » (Fatshi s’est fâché contre vous, et c’est pourquoi vous vous empressez maintenant), s’écrie un piéton de passage. « Vous nous imposez une marche de santé », ajoute une dame trentenaire.

Mais le technicien accroché à son travail s’est montré bien compréhensif, et estime que les responsables auraient dû prévoir une bonne gestion de la circulation au lieu d’arrêter totalement la circulation.

À la question de savoir combien de temps cette situation va durer, le technicien nous a répondu qu’au moins jusqu’à vendredi prochain, les travaux ne permettront pas d’ouvrir l’avenue Nguma à ses usagers. « En plus, comme c’est du béton que nous faisons, il faudrait même attendre encore au moins deux semaines après, car cette avenue est aussi une voie principale pour des gros camions en provenance de Matadi », a-t-il précisé.

« Je ne sais plus relier l’UPN et Kintambo », s’exclame un motard, qui ajoute aussitôt : « Je fais maintenant mes courses entre l’UPN et Delveaux. Ainsi, beaucoup de taxis-motos font des « démi-terrains » (une manière de désigner des courses réduites à de courts tronçons), de l’UPN à Delveaux, de Delveaux à Saint Luc, ou encore de Kintambo à Érosion, juste après l’École militaire de logistique (pour les habitués de ce tronçon). On l’aura bien compris, le prix de la course a grimpé. Pour la moto, le coût va de cinq à dix mille francs, selon qu’on y va seul ou avec un autre passager.

Pour rappel, il faut noter que le Président de la République a effectué, mercredi 24 avril, une visite sur l’avenue Nguma pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux qui ont trop duré.

Aristide Kataliko (stagiaire UCC)/CONGOPROFOND.NET


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