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Lois Minaku et Sakata : les FPAU montent au créneau

Les Forces politiques et sociales alliées à l’UDPS (FPAU) ont, leme dimanche 28 juin 2020, à l’issue d’une réunion tenue à leur siège dans la commune de Kasavubu à Kinshasa, passé en revue la situation politique de l’heure relative à la réforme judiciaire initiée par leurs partenaires du FCC concernant les trois propositions de loi qui ont été au cœur des dernières manifestations à Kinshasa et dans d’autres villes du pays.
Les Forces politiques et sociales alliées à l’UDPS constatent que leur partenaire de la coalition, le FCC, cherche dans ses différentes propositions de lois à nuire aux avancées significatives constatées dans le retour de l’État de droit.
Ces forces notent aussi que les initiatives parlementaires des députés nationaux Minaku et Sakata, dérangent en ce qui concerne la séparation nette des trois pouvoirs traditionnels.
C’est dans ce sens que les forces politiques alliées de l’UDPS trouvent aussi que le FCC cherche à interrompre la ligne droite en essayant de transformer le magistrat en caisse de résonance du ministre de la Justice.
Elles encouragent par ailleurs le peuple congolais qui a témoigné devant l’opinion nationale et internationale son attachement à l’État de droit dans ses manifestations populaires à travers le pays, et lui demandent à rester vigilant en s’appuyant sur les articles 63 et 64 de la Constitution pout défendre le pays et l’intégrité territoriale.
Ces alliés de l’UDPS réitérent aussi leur soutien et accompagnement au président de la République.
Petit Ben Bukasa/Congoprofond.net
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Katanda : Quand le pacte de paix révèle son pouvoir mystique

La localité de Katanda est le théâtre d’événements pour le moins insolites depuis la signature d’un pacte de paix et de vivre-ensemble historique entre les communautés Bena Muembia, Bena Kapuya et Bena Nshimba. Cet accord, fruit de longues négociations et de la médiation des grands chefs coutumiers de la région, visait à mettre un terme aux tensions et aux conflits intercommunautaires qui ont, par le passé, assombri la vie de ces populations.
Si le pacte a engendré une atmosphère d’harmonie et de fraternisation inédite, des incidents récents ont suscité l’étonnement et l’interprétation au sein de la communauté, certains y voyant la manifestation d’un pouvoir mystique inhérent à cet engagement solennel.
Les faits rapportés, bien que distincts, ont en commun leur caractère singulier et leur survenance dans la période consécutive à la signature du pacte de paix. Le premier incident concerne une femme de la communauté Bena Nshimba qui s’était rendue à Katabua, une localité voisine, dans le but de collecter du bois mort. Selon les témoignages recueillis sur place, alors qu’elle déterrait des maniocs dans un champ qui ne lui appartenait pas, elle a été victime de la morsure simultanée de trois serpents.
Le second incident, tout aussi étrange, s’est déroulé à Dipumba. Un jeune homme, dont l’appartenance communautaire n’a pas été officiellement précisée mais qui, selon certaines sources locales, serait lié à l’une des communautés autrefois en conflit, se serait accidentellement tiré dessus en manipulant une arme à feu. L’arme en question aurait été initialement apportée dans le but d’une attaque, vestige des anciennes animosités intercommunautaires.
Ces deux incidents, survenus dans un laps de temps relativement court après la signature du pacte de paix, sont perçus par une partie significative de la population locale comme étant plus que de simples coïncidences. Certains habitants y voient une manifestation tangible du pouvoir mystique qui sous-tend l’accord de paix et de vivre-ensemble, auquel ont participé les plus hauts dignitaires coutumiers de la région. L’interprétation dominante suggère que ces événements pourraient être des avertissements ou des conséquences liés au non-respect des termes tacites ou explicites du pacte, ou encore des manifestations de forces spirituelles veillant au maintien de la nouvelle harmonie.
Mike Tyson Mukendi / CONGOPROFOND.NET