Connect with us

À la Une

«L’impact criminogène de la CPI en Afrique», l’ouvrage qui relance la problématique de la justice internationale

Published

on

Le nouvel ouvrage d’Eric Weber intitulé « l’impact criminogène de la CPI en Afrique » va certainement relancer une fois de plus, le débat sur la justice internationale et particulièrement sur la Cour pénale internationale (CPI). Cet ouvrage centré sur la CPI apporte un aperçu relatif au fonctionnement de cette Cour ainsi qu’à son opérationnalisation en Afrique.

La méthodologie utilisée par l’auteur permet au lecteur de s’imprégner de l’évolution temporelle quant à l’objet poursuivi par cette institution internationale dont la mission principale vise la restauration de la véritable justice et la dissuasion des crimes futurs. Les études et analyses faites dans ce livre ont pour entre autres finalités de « proposer certaines reformes pouvant favoriser l’émergence d’un continent que les africains souhaitent paisible ».

Concernant son rôle encourageant et apprécié d’imposer les sentences pouvant rétablir la justice et dissuader les crimes futurs, note Eric Weber, la CPI s’avère être un outil de justice indispensable dont l’Afrique a besoin. Car, estime-t-il, personne n’a le droit de mettre fin à la vie de son prochain. Cependant, après la création de cette instance internationale, constate l’auteur, il est apparu au fil des temps, que l’impartialité de la cour concernant les dirigeants africains a commencé à se faire ressentir.

L’auteur est d’avis que la poursuite des génocidaires et autres individus ayant commis des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre est fortement entachée d’obligations morales et de devoir légal de la CPI. Cependant, l’approche criminologique de cet ouvrage se concentre sur l’évaluation de cette Cour pénale internationale plutôt sur base de ses résultats en Afrique. Ainsi, l’analyse passe donc de la justice basée sur le devoir moral à celle basée sur les résultats liés à la théorie de la dissuasion des crimes encrés dans l’objectif principal de la CPI.

L’auteur justifie l’impact criminogène de la CPI en Afrique en s’appuyant sur le conflit conceptuel qui existe entre les légalistes et les criminologues. Les premiers le définissent comme un acte rationnel tandis les seconds définissent le crime en prenant en compte ce qui a précédé le crime. Ce qui explique qu’un acte criminel peut avoir – pour celui qui l’a commis – une signification importante et différente en analysant les éléments déclencheurs pouvant faciliter cet acte.

Contrairement au jugement des crimes sur base des définitions légales élaborées par les décideurs politiques pour subvenir à leurs agendas, l’approche criminologique que l’auteur emprunte tend à analyser l’état psychologique du « criminel » afin de démontrer le lien de causalité entre les poursuites de la CPI et la montée des crimes contre l’humanité en Afrique.

Pour être explicite, l’auteur de ce livre épingle deux indicateurs émotionnels latents dans le chef des dirigeants et dignitaires africains ciblés par la CPI, qu’ils ressentent une fois arrivés aux termes fixés par la constitution de leurs pays. Allusion faite à l’humiliation et à l’injustice, mais aussi de la peur qui comporte en elle la capacité de déclencher les prédispositions naturelles d’auto-défense pouvant engendrer le crime.

Quelques pays africains dont les dirigeants ont modifié la constitution où ont tenté de la modifier pour bénéficier de l’immunité, perçue dans l’analyse de cet ouvrage comme moyen légal pour éviter les poursuites et l’incarcération à la CPI, sont la preuve indubitable des réactions contre l’humiliation, l’injustice mais aussi la peur ressenties par les concernés. C’est à ce stade qu’Eric Weber situe la source d’entraves d’une alternance et d’un avenir paisible dans bon nombre des pays africains où, selon lui, les accessions au pouvoir ont été précédées des rebellions entérinés par cette même communauté internationale.

En conclusion, Eric Weber propose quelques recommandations pouvant conduire à la reforme impérative de la CPI au bénéfice d’une justice internationale, pour l’intérêt de la paix et d’une alternance pacifique en Afrique.

CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Présidentielle 2023 : Fatshi triomphe à Kisangani 

Published

on

Kisangani, la ville martyre de la province de la Tshopo, a vécu une ambiance sans pareil ce mercredi. Les Boyomais ont assiégé les abords de l’aéroport international de Bangoka et ont réservé un accueil exaltant au candidat Président numéro 20.

Noyé dans la foule, il était difficile pour Félix Tshisekedi de se frayer un chemin pour atteindre la Place de la Poste, lieu du meeting, au regard de la marée humaine qui avait envahi les installations aéroportuaires et les principales artères de la ville.

Chants, danses et slogans en l’honneur du candidat Président numéro 20 ont marqué ce moment historique, avant les échanges proprement dits dans cet espace où l’attendait une foule immense depuis les premières heures de la journée.

Sur place, Félix Tshisekedi, visiblement très ému par cet accueil, est resté à l’écoute de ses hôtes. Jeunes et vieux ont ainsi fait part à leur Président, de leurs différentes préoccupations. Le candidat numéro 20 s’est montré rassurant et convaincant.

« Ceux qui ont spolié une partie de terre de la commune urbano-rurale de Lubunga seront interpellés », a notamment indiqué Félix Tshisekedi. Aux femmes des militaires, il a annoncé l’amélioration de la solde de leurs époux avec la loi de programmation militaire déjà promulguée.

Dans cette forte communion, les Boyomais ont clairement fait leur choix : consolider les acquis, le 20 décembre prochain, en votant le candidat Président de la République numéro 20.


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

K-WA Advertising