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Ligue 2 – Est B : DC Virunga freiné par FC Mwangaza, US Socozaki enterrée par Muungano

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Dans un duel local fracassant, le Daring Club Virunga de Goma et le football Club Mwangaza se sont neutralisés (2-2), ce jeudi 21 novembre 2024 au stade de l’unité de la commune de Karisimbi (province du Nord-Kivu).

Au cours de ces retrouvailles cadrant avec la poursuite de l’acte 1 du championnat national de football, la division 2, zone de développement Est B, Virunga a buté sur un adversaire bien préparé.
Déjà dans le premier quart d’heure, le FC Mwangaza a trouvé la faille en ouvrant le score par le biais de Thomas Mwinyi (1-0, 15e minute de jeu).

Coup sur coup, les Montagnards ont remis les pendules à l’heure à la 18e minute de la partie grâce à Omari Iyonge sur penalty (1-1).

À quelques minutes des citrons, DC Virunga a été de nouveau surpris par Namusiru Issa Elysée qui a trompé la vigilance du portier Christian Katingu pour le (2-1).

En seconde mi-temps, le club surnommé « Arsenal » (FC Mwangaza) a subi le pressing de Virunga jusqu’à perdre leur joueur de champ le latéral droit Gershon Mulongoy expulsé après avoir écopé d’une carte rouge.

Profitant de cette infériorité numérique, les Vert blanc du DC Virunga se sont appuyés sur l’ancien joueur de l’AS Nyuki de Butembo, Gaga Yenga pour le but égalisateur (2-2). Pour la suite des minutes, les deux équipes ont bousculé chacune en sa manière pour alourdir le score mais en vain jusqu’au dernier coup de sifflet final.

Avec grosse désolation, Virunga perd à nouveau des points après son autre nul d’entrée contre l’AS Mwangaza d’UVira dimanche dernier, tandis que Mwangaza FC revient d’une victoire devant FC Étincelle de Katwa Butembo (1-0).

Deux heures avant ce choc, le nouveau promu AC Brésil de Goma a été douché par Étincelle FC (2 buts à 1) dans les mêmes installations.

Par contre, l’US Socozaki de Butembo est allée se faire punir et humilier (5 buts à 1) devant l’équipe locale de Bukavu au Sud-Kivu OC Muungano.

Mais avant ce massacre de Socozaki, l’AC Capaco de Beni au Nord-Kivu et la Jeunesse Sportive de Bukavu (JSBU) se sont quittés sur un score nul vierge de 0 à 0. C’est la pelouse artificielle du stade de la Concorde de Kadutu qui a accueilli ces deux autres confrontations.

Pour la suite de la compétition, DC Virunga et l’AC Brésil, deux lions blessés, se croiseront dimanche 24 novembre à venir au stade de l’Unité.

Cedrick Sadiki Mbala

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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

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Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?

Le choc des cultures et des valeurs

Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.

Que dit la loi congolaise ?

Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.

Liberté individuelle ou norme collective ?

La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.

Une ligne fragile à ne pas franchir

Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?

En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.

Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net

 

 

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