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Analyses et points de vue

Les coulisses de l’or et de l’influence : Un regard inédit sur Uélé Motors Corporation, DCMS et BTC au sein de la société Kibali Gold Mine S.A

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Au cœur de l’effervescence de la société Kibali Gold Mine S.A, trône une triade d’entreprises méconnues mais très influentes : Uélé Motors Corporation, DCMS et BTC. Ces entités, souvent dans l’ombre, tissent les fils invisibles qui maintiennent en mouvement l’industrie aurifère de la province. Notre enquête a pu réunir les éléments du puzzle pour montrer le lien incestueux entre affaire et politique.

Uélé Motors Corporation, discrète mais incontournable, fournit une logistique sans faille, propulsant les opérations de la mine vers des sommets de productivité. De son côté, DCMS, par son expertise technique pointue, garantit le bon fonctionnement des infrastructures cruciales de la mine, assurant ainsi une continuité opérationnelle inébranlable.

Enfin, BTC, l’architecte digital de ce triumvirat, orchestre les flux d’informations et de communication, dynamisant la coordination entre les différentes entités impliquées. Ces trois entreprises, unies par leur dévouement à la prospérité de la Kibali Gold Mine SA, forment un écosystème interconnecté où chaque rouage contribue à l’essor de l’industrie aurifère. Elles ont juste le défaut d’appartenir à la même famille.

Leur alliance stratégique est tout d’abord familiale, personnelle et particulière. Elle transcende les intérêts collectifs, provinciaux et nationaux, fusionnant leurs compétences pour façonner un pilier économique puissant au cœur de la province dans le but de s’accaparer tous les pouvoirs politiques en plaçant un de leurs membres dans tous les rouages importants des quatre provinces Haut-Uélé, Bas-Uélé, Ituri et tshopo.

Toutefois, derrière la façade reluisante de cette coopération se cachent des questionnements légitimes. Quel est l’impact réel de ces entreprises sur le développement de ces quatre provinces ? Leur présence, bien que bénéfique pour la carrière politique de ces familles, n’impacte pas vraiment l’économie locale. Cette triade soulève des enjeux sociaux et environnementaux qui méritent une analyse approfondie.

La dépendance croissante envers ces géants de la sous-traitance soulève des interrogations sur la durabilité à long terme de cette relation, ainsi que sur la répartition équitable des retombées économiques au sein de la communauté. Utiliser la politique pour se positionner économiquement n’est-il pas un délit ?

Uélé Motors Corporation, DCMS et BTC, symboles de l’ingéniosité et de la collaboration au sein de la Kibali Gold Mine SA, laissent derrière elles un sillage d’interrogations et de défis à relever. Leur impact transcende les frontières de l’entreprise pour façonner l’avenir politique de la province, appelant à une réflexion plus profonde sur les dynamiques de pouvoir et les implications de leur présence omniprésente.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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Analyses et points de vue

L’étrange mutisme de la presse française : Réflexions sur le traitement curieux de la visite de F. Tshisekedi à Paris

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Alors que la scène politique internationale se joue sous nos yeux, un événement pour le moins significatif semble avoir été relégué aux marges du silence médiatique en France. La visite d’État de trois jours du président Félix Tshisekedi en France, marquée par des rencontres de haut niveau avec les plus hautes instances politiques du pays, soulève des interrogations légitimes sur le traitement réservé à cet événement majeur.

Reçu par le président du Sénat français, par la présidente de l’Assemblée nationale, et même par le président français lui-même, Félix Tshisekedi a été accueilli avec des honneurs protocolaires qui auraient dû susciter l’attention des médias nationaux. Cependant, l’absence totale de couverture de cet événement dans les chaînes d’information françaises, y compris dans les journaux télévisés de grande écoute comme TF1 et France 2, est pour le moins troublante.

Plus encore, la manière dont l’accueil en Allemagne et en France s’est déroulé, sans tapis rouge déployé par ses homologues mais par des fonctionnaires, soulève des questions sur le niveau de considération accordé au dossier congolais et à son président. Ces détails, en apparence mineurs, révèlent en réalité les dynamiques de pouvoir et les relations internationales complexes qui façonnent les interactions entre les nations.

Il est impératif de reconnaître que ces gestes, ou leur absence, ne sont pas anodins. Ils témoignent d’une certaine vision et d’une certaine attitude envers le Congo et son leadership. Il est peut-être temps de repenser notre approche et d’exiger un traitement plus équitable et respectueux des relations internationales, reflétant la véritable importance et le poids politique de chaque acteur sur la scène mondiale.

Face à ce mutisme médiatique et à ces signes apparents de négligence protocolaire, il est nécessaire de s’interroger sur la pertinence de changer de prisme d’analyse et d’exiger une considération plus adéquate pour le Congo et son président. Il est temps de changer de braquet et d’exiger le respect et la reconnaissance qui sont dus à tout acteur politique et à toute nation, quelle que soit sa position dans l’échiquier mondial.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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