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Analyses et points de vue

Tribune : Arrêtons de nous blottir dans le monde des vedettes et du ndombolo !

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Pour que la RDC avance, il me semble que nous devons intensifier tous les moyens de connaissance (écoles, universités, centre de formation et d’apprentissage). Nous devons par la suite retrouver toutes les puissances de la clarté et de la simplicité. Nous devons, enfin, éviter les faux cortèges des pleureuses sanglotant sans larmes derrière les cercueils des dieux morts. Encore faut-il que la Maison Congo, à qui de tels devoirs sont confiés, soit solidement tenue et se garde de trop de secousses, qui peuvent être redoutables pour ses enfants dans son fonctionnement. Aussi tous ensemble, ingénieurs, techniciens, directeurs, enseignants, syndicalistes, artistes, etc… réunissent leurs réflexions et exposent de manière la plus sûre les leçons de l’expérience comme pierre de l’édifice Congo.

Ainsi pourra être libéré le rêve d’un Congo nouveau, et meilleur. En développant une vraie culture de la praxis – et non de la logorrhée – nous aurons acquis un moyen exceptionnellement puissant pour déclencher un vrai processus de développement mental d’abord, puis social ensuite. Il me paraît être le moyen magique de transcender notre léthargie et de nous (re) mettre au travail.

Arrêtons de nous blottir dans le monde des vedettes et du ndombolo !

Pour changer notre destinée, il revient à chacun d’arrêter de se faire le tribun, le pasteur et le clown. Notre devoir, à chacune et à chacun, est de quitter le « fauteuil » du confort pour s’asseoir sur la « chaise » du travail. Si nous nous engageons à vivre comme cela la coupure – j’en ai la ferme conviction – la vie du Congolais, avec un peu plus de volonté mobilisatrice mais aussi de bonne foi, va cesser d’être morne, on va changer de vie, et donc de destin. Si chacun de nous prend ses responsabilités, nous irons – non pas dans le monde des vedettes – mais au cœur du merveilleux univers éblouissant du développement du Congo.

Pour y parvenir, chacun doit opter pour la loyauté, aussi bien dans la présentation de toutes thèses, de toutes critiques que de toutes professions de foi. C’est le premier credo. Le second, c’est avoir le courage d’étudier à fond les problèmes les plus difficiles, les plus douloureux et les plus délicats qui se posent à la conscience d’un individu, d’une province et de tout notre pays. Nous devons donc arrêter d’être l’ennemi numéro un des attitudes qui détruisent notre pays.

Un peuple, aujourd’hui éveillé

On le sait, aujourd’hui, il sera de moins en moins possible de maintenir, désormais, le peuple congolais ou le pays tout entier dans l’ignorance totale : il y aura toujours une note ou une image pour percer les remparts les plus épais de la connaissance de l’état des lieux de notre pays. Aujourd’hui, mal esprit ouvert ou éveillé ne serait amorphe ou impuissant au point de n’interpeller ceux et celles qui nous gouvernent. Ils iront jusqu’à poser des questions de la bonne gouvernance aux dialecticiens de la gestion politique de notre pays. Avides de sincérité et d’honnêteté, de transparence et de loyauté, ils sont prêts – par l’entremise des réseaux sociaux – à s’engouffrer dans une aventure politique, prompts à se donner ou à se libérer. C’est à ce point que – résolus à devenir impatients de contempler de vrais horizons et de fouler de vrais chemins de progrès – ils exigeront désormais que la desserte d’eau, d’électricité ne soient plus du luxe. Ils demanderont impérativement que, par exemple, les voies de communication ne soient plus une gageure. Aujourd’hui, ce peuple-là est éveillé au point de ne plus accepter qu’on lui confie des messages dont la teneur est épuisée et fatiguée par les fausses promesses de nos dirigeants. Certes les temps sont durs, mais le peuple attend de retrouver, par-delà les lourds labyrinthes des discours abstraits, le temps merveilleux des vrais échanges entrainants des changements positifs. Le temps des bonimenteurs est révolu !

Il est venu le temps de nous prendre en charge

Il est temps que chacun de nous se lève et mette la main à la pâte pour porter sa pierre à l’édification de la Maison Congo. Faut-il rappeler que nous devons nous prendre en charge, d’arrêter de nous lamenter et de passer à la célébration de nos louanges par le fruit du travail que nous aurons accompli, produit. Cela passera – auprès de tout Congolais conscient – du désir à la fierté de tout étudier, de tout comprendre afin de mieux connaître le projet de société que nous voulons bâtir tous ensemble pour le meilleur devenir de notre res publica. Après, ce sera au tour de chacune et chacun – individuellement – de travailler ces valeurs puis de les transmettre aux générations futures dans le respect infini des droits imprescriptibles de la personne humaine ; il sera ainsi bénéfique pour le pays d’intensifier tous moyens de connaissance afin de multiplier toutes opérations de la promotion et des progrès de la nation congolaise. Et si on risquait ce pari, comment ne pas retrouver notre puissance d’antan, dans la clarté et la simplicité, comme nous l’avons déjà souligné ?

Relever le défi d’un engagement vrai

Pour relever ce défi, nous enseigne l’école expérimentale de la vie – encore faut-il que la Maison Congo et les promesses qu’elle dégage soient solidement tenues – posons-nous sérieusement la question de savoir à qui pouvons-nous confier, en toute âme et conscience, de tels objectifs afin que le Congo puisse enfin décoller ? Il faut un statut moderne et sortir d’une gestion artisanale, qui n’auraient d’autres résultats que calamiteux. Le Congo a certes franchi quelques pas. Maintenant, il nous faut prendre conscience que nous devons dépasser l’effervescence de la période héroïque de la libération de la dictature et de la privation des libertés en vue d’un progrès réel. Il est arrivé le temps de reconstruire, de bâtir de manière effective et pratique la Maison Congo. Le moment est venu pour que chacune et chacun œuvre à la rendre plus belle qu’avant afin qu’elle devienne viable, et donc vivable. Dans ce mouvement rigoureux de reconstruction de notre pays, il faut aussi reformer notre mentalité. Il faut que notre mentalité change et afin de ne pas nous offusquer de nos échecs sans toujours chercher les boucs-émissaires. Il nous faut avoir l’honnêteté de reconnaître nos ratés afin de repartir sur de nouvelles bases. Arrêtons de toujours indexer les autres et de nous disculper. Nous ne justifierons pas infiniment nos échecs sur le dos de l’étranger. C’est insulter notre propre intelligence. Sinon, comment ne pas avouer notre propre incapacité à résoudre nos propres problèmes, nos difficultés. Comment donc ignorer nos propres turpitudes ?

Au fait, depuis toujours, si nous ne progressons pas, c’est à cause des autres, et particulièrement de la communauté internationale ; le coupable idéal ! Faut-il le dire ici que la communauté internationale est un leurre ? Qu’elle n’existe pas ? En effet, nous devons retenir qu’elle est plutôt une communauté d’intérêts. Elle ne nous tend la main et ne nous soutient lorsqu’elle y trouve son intérêt, son compte. De la même manière, elle la retire lorsqu’elle n’y gagne plus rien. Finirons-nous par comprendre qu’en politique « il n’y a pas d’amis » car en fait « il n’y a que d’intérêts » ? Le Congolais, qui mâche la parole de Dieu à tout bout de champ, finira-t-il par comprendre le psalmiste qui chante : « Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, leva le talon contre moi » (Ps.41, 9) ? Le Congolais doit comprendre une chose s’il veut que le rêve du Congo se réalise : il faut qu’il se donne lui-même des moyens pour écrire son rêve. Il faut des réformes. Assurer sa crédibilité. Honorer sa parole. Il y a chez nous beaucoup de paroles creuses, vides de sens. Ne savons-nous pas que même ‘’l’enfer est pavé de bonnes intentions ‘’ ?

Pour une bonne gouvernance

Chaque institution doit recourir à des méthodes de gestion – en usage dans des entreprises modernes, avec rigueur, transparence pour une gouvernance authentique. Comment, dans un pays confié à Dieu, a fortiori béni, ne sommes-nous pas fidèles à nos serments, et par conséquent soucieux d’une bonne gestion et en capacité de jouir d’une justice distributive ? Pour l’essentiel, la gestion de toute notre structure – notre Maison commune, la RDC – doit être ponctuée de trois principes : primo, la définition et l’élaboration d’une politique de programmes ; secundo, l’aventure toujours périlleuse de bâtir une société avec un idéal de justice et tertio, la décentralisation, pour être au plus près de chaque compatriote.

Dans « la tempête et les vicissitudes de l’histoire » de notre pays, qui, depuis l’indépendance n’a fait que tergiverser, il est temps d’unir nos efforts. Travaillons à le presser vers une autonomie sans cesse accrue. Ce sera grâce à un service public chargé de donner espoir aux Congolais de voir et de saisir l’opportunité d’une vraie prise de conscience patriotique. Puisse cette lueur tendre la main à tout un chacun afin d’obtenir son adhésion au projet d’une société unifiée et réconciliée, qui vit en partage le bénéfice. Nous y gagnerons tous si nous œuvrons pour un Congo meilleur et non un Congo dont, seulement, quelques-uns sauraient tirer leur épingle du jeu ; ceux et celles qui se trouveraient du bon côté de l’histoire. Et si cette histoire nous était commune, comment le Congo ne décolérerait-il pas ? En tout cas, moi je rêve d’un Congo pareil, où il ferait bon vivre.

Gabriel Katuvadioko


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Analyses et points de vue

La drogue et la guerre à l’Est de la RDC ! ( Tribune de Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephthé/Activiste, Penseur et Notable de Madimba) 

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Activiste et Notable de Madimba, Charlie Jephthé Mingiedi Mbala N’zekete n’y va pas de main morte. En libre penseur dénonce ce qui se vit à l’Est de la RDC. Un cocktail Molotov bien huillé: les drogués commettent des crimes ! Ils sont dans l’état second. Ils décapitent, tuent et massacres des êtres humains sous l’effet de la drogue. Les pillages de ressources s’accompagnent de la drogue.

Ce sont les exactions qui viennent encore de sévir en Ituri où 46 paisibles citoyens congolais ont été égorgés par les soi-disant éléments des ADF, communément appelés rebelles Ougandais, qui massacrent les congolais dans leur propre pays sous la barbe du gouvernement et de la MONUSCO.

C’est la manière dont ils tuent les hommes, femmes et les enfants qui m’a poussé à faire des investigations sur leur comportement et je suis parvenu à conclure qu’ils le faisaient sous les effets de la DROGUE.

Et je me suis dit dans mon for intérieur que si et seulement si l’État congolais se penche sur le trafic de la drogue à l’Est de notre pays, il pourra mettre fin à toutes ces atrocités et à la guerre qui a élu domicile sur cette partie de la RDC durant des décennies.

Tout le monde sait que la guerre de l’Est de notre pays est une guerre des minerais, et c’est le conflit le plus meurtrier depuis la deuxième guerre mondiale.

Si la guerre persiste à l’Est de notre pays, c’est parce que ces groupes armés sont financés par les exploitants des minerais illégaux.

En réalité ce qui se passe à l’Est de la RDC est la répétition de ce que le tyran roi des belges Léopold II a fait subir aux congolais pour s’enrichir.

C’est la raison pour laquelle, ils ont surnommé l’Est de la RDC «  LE TRÉSOR GÉOLOGIQUE », qui regorge des minerais nécessaires à la prospérité de l’avancement technologique:

– Le Tungstène

– L’Etain

– Le Tantale

– L’Or …

Nous sommes témoins de la manière dont le sud de la RDC est pillé systématiquement par les multinationales et comment les groupes armés pillent aussi à leur tour l’Est de la RDC pour le compte bien sûr de ces mêmes multinationales;

Certains groupes armés sont des étrangers ( ADF, FDLR, M23, AL SHEBAB) et les autres sont apparemment des Congolais. Leur source financière provient des minerais de l’Est de notre pays.

L’Est de la RDC est rongé par les forces armées sans foi ni loi…

En commerçant avec les groupes armés à l’Est de la RDC, l’industrie électronique ( toutes sortes de marques) finance d’une manière ou d’une autre cette sale guerre qui fait vivre la désolation pour ne pas dire l’enfer au peuple congolais de cette partie de la RDC.

Ces multinationales ne pouvant se salir les mains directement, elles ont sollicité les services des narcotrafiquants.

Ces barons de la drogue travaillent dans ce qu’on appelle : » LE CRIME ORGANISÉ ».

Le crime organisé n’a pas besoin d’une autorisation pour opérer dans un pays . Ces criminels donc les barons de la drogue entrent où ils veulent, quand ils veulent et obligent le pouvoir politique à se soumettre à leur volonté.

C’est la drogue qui fait que l’Est de la RDC puisse rentrer en léthargie, puis l’excitation et la folie prennent le dessus. Ces hommes, quand ils prennent ces différents stupéfiants, entrent dans un autre monde où ils se croient invincibles ou invulnérables et la peur et la pitié n’existent plus pour eux. Quand leurs chefs, leur ont donné leur dose, ils seraient prêts à faire n’importe quoi !

Voilà comment toutes ces exactions sont entrain de se commettre par ces hommes armés à l’Est de notre pays.

La DROGUE ? Oui, parlons-en !

Ce sont les Anglais qui sont à la base de tout ça. En voulant exporter à tout prix en Chine, ils ont créé l’OPIUM qui est l’ancêtre de toutes sortes des drogues.

L’opium engendra la MORPHINE ( qui fit la potion magique que les soldats de la guerre de sécession américaine utilisaient au front). La morphine engendra la COCAÏNE, celle-ci à son tour va engendrer l’HÉROÏNE avec toutes sortes d’amphétamine et crack.

Sans oublier la marijuana, autrement appelé cannabis ou encore le chanvre, et surtout le KHAT ou KAT ou KATY ou encore QAT que les djihadistes somaliens Shebab utilisent… Cette feuille de Khat vient du Kenya pour fournir à la Somalie chez les miliciens qui sont devenus des mercenaires à l’Est de la RDC.

Une chose qu’il faut retenir, est que la drogue marche bien là où il y a la corruption.

Or la RDC occupe la 162ème place sur 184 pays classés dans l’indice de perception de la corruption, indique un rapport annuel sorti en janvier 2023 par l’organisation Transparency International. Et de marteler que la RDC est parmi le Top 15 des pays les plus corrompus du monde.

Le narcotrafic est un danger permanant pour la RDC.

Les conséquences de la drogue sont : la corruption, la mafia, le meurtre et la guerre sanglante.

Toute cette sale guerre de l’Est de la RDC ne tient que par la drogue.

C’est une tragédie pour la sous-région des Grands-lacs.

C’est la drogue qui déstabilise notre pays et attise la violence partout, plus précisément à l’Est de notre pays.

L’État congolais doit investir dans ce domaine pour cerner les narcotrafiquants ( qui se font passer pour des hommes d’affaires) et réduire suffisamment le trafic de drogue dans notre pays.

L’État congolais doit créer une brigade antidrogue dans la Police Nationale Congolaise et surtout au niveau de la législation, donc renforcer la loi en l’actualisant.

Avec la présence de la MONUSCO à l’Est de la RDC, je me pose la question de savoir pourquoi il n’y a pas un bureau de l’ONUDC (Office des Nations Unies contre les Drogues et les Crimes) ?

Et ça fait vraiment bizarre de constater la présence omniprésente de l’AFRICOM ( Africa Command USA) qui est opérationnel à l’Est de la RDC depuis 2010 sans penser à ouvrir un bureau la DEA ( Drug Enforcement Adminitration)…

La DEA qui soutient au moins 80 bureaux dans 58 pays au monde.

Personne ne vient déranger les narcotrafiquants à l’Est de notre pays.

Nous avons vu même un avion (jet) sur les réseaux sociaux, décoller sur une route en terre battue truffée des trous et rempli des minerais.

Cette situation est tellement dramatique que nous constatons impuissament au déclin de la jeunesse congolaise. Ce qui a créé cette bombe à retardement qu’on appelle les « KULUNAS » et surtout les jeunes éléments incontrôlés que les groupes armés recrutent.

Qui sont les gros bonnets de la drogue en RDC ?

Là où le bât blesse, c’est de voir les hauts gradés dans les FARDC et la PNC qui sont impliqués dans le trafic de la drogue. S’ils ne sont pas impliqués directement, ils protègent ces barons de la drogue. (Certains barons ont même le soutien de ceux là qui se font passer pour des grands hommes de Dieu de la RDC.)

Car les narcotrafiquants n’amenent pas seulement les cargaisons des drogues mais aussi des armes.

La dépendance est très forte en RDC et surtout à l’Est de notre pays.

Ceux qui tombent dédans sans se rendre compte, et finissent par poser des actes criminels pour payer leur drogue.

Ils souffrent de la PARANOÏA et de l’HALLUCINATION.

L’État congolais doit mettre un budget colossal pour combattre ce fléau (Kuluna et surtout les éléments des groupes armés ).

Les troubles d’ordre psychologique, d’hallucinations, des désordres mentaux sont les effets néfastes de la drogue… Certains ne sont mêmes pas conscients de ce qu’ils font, ils pourraient tuer quelqu’un sans le savoir.

Il faut des centres des désintoxications pour venir en aide aux toxicomanes.

J’ai apprécié la façon dont certains Kulunas aux centres du Service National à Kanyama Kasese et ailleurs mais ce n’est pas suffisant. Il faut d’abord les désintoxiquer et seulement après leur trouver une occupation.

Il faut une unité spécialisée dans la lutte contre la drogue et la criminalité: la brigade de stup, donc des stupéfiants, qui sera une affiliation du ministère de la Justice et Garde des sceaux.

La police doit être bien équipée et très bien formée. Ce sont les atouts volontiers mis en avant.

On doit reconnaître que les pays qui sont en mesure de combattre le crime organisé sont rares surtout dans notre continent.

Nos députés doivent voter une loi contre le blanchiment de l’argent qui doit permettre aux autorités compétentes de confisquer les biens immobiliers et autres en cas de doute sur l’origine des fonds ayant servi leur achat ou leur construction.

Voici ma petite contribution si et seulement si l’État congolais veut mettre fin à la guerre de l’Est de la RDC, il doit commencer par démanteler le trafic de la drogue.

Je ne terminerai pas ma tribune sans joindre ma voix à celle de docteur Denis MUKWEGE pour réclamer et exiger le Tribunal pénal international pour la RDC.

Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephthé;

Activiste, le Penseur et Notable de Madimba.


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