Analyses et points de vue
L’élite Congolaise : Ces abeilles éblouies par la lumière toxique du pouvoir

Comment une poignée de « cerveaux » vend l’âme de la RD Congo pour un plat de lentilles rwandaises. Goma est devenue la capitale mondiale de la honte. C’est ici, dans cette ville martyre, symbole de l’agonie d’une nation, que l’élite congolaise est venue se prostituer sous le regard bienveillant des parrains rwandais.
Ces « intellectuels », ces « experts », ces « stratèges » ont troqué leur dignité contre des promesses de pouvoir. Des professeurs d’université, des économistes, des ingénieurs, des médecins… toute cette fine fleur de la diaspora congolaise, censée incarner l’espoir, s’est retrouvée à genoux devant les responsables du RDF/M23. Ceux qui ont permis à l’armée Rwandaise de massacrer nos frères chez sur la terre de nos ancêtres.
Corneille Nangaa Yobeluo, Magloire Paluku, Delion et autres fantoches ont eu l’honneur d’accueillir ces « grands esprits », venus légitimer l’agression étrangère en échange d’une hypothétique place au soleil. C’est le syndrome de la mouche à feu. Ils sont comme ces insectes fascinés par la lumière, incapables de résister à l’appel du pouvoir, même lorsque ce pouvoir est un piège mortel pour toute la nation.
Ces « élites » congolaises, formées dans les meilleures universités du monde, ont choisi de servir de caution intellectuelle à une rébellion créée, armée, financée, soutenue et dirigée par Kigali. Leur argument ? Un prétendu « redressement » du Congo, une « nouvelle gouvernance ». Quelle farce ! Ils parlent de patriotisme tout en serrant la main de ceux qui financent le massacre de leurs compatriotes.
Ils évoquent la « bonne gouvernance » en s’asseyant à la même table que des hommes accusés de crimes contre l’humanité. Leur hypocrisie n’a d’égale que leur cupidité. C’est la trahison des clercs. Ces « érudits » ne sont pas dupes. Ils savent que le RDF/M23 est une création du Rwanda, ils savent que cette rébellion est une agression avérée qui a semé le sang et les larmes dans l’Est du Congo.
Mais qu’importe ! Pour eux, le Congo n’est qu’un terrain de jeu, un échiquier sur lequel ils rêvent de devenir rois, même si cela signifie pactiser avec l’ennemi. Quelle tristesse de voir des professeurs, censés éduquer les futures générations, se transformer en courtisans d’une rébellion illégitime. Quelle honte de voir des médecins, dont le serment est de sauver des vies, applaudir des milices qui en massacrent.
Quelle ironie de voir des économistes, théoriciens du développement, s’allier à ceux qui pillent les ressources de leur propre pays. Le Rwanda de Paul Kagame est un pyromane qui se pose en pompier. Et pendant ce temps, Paul Kagame jubile. Le Rwanda n’a même plus besoin de mentir : ce sont les Congolais eux-mêmes qui font le travail. Ces « élites » crédibilisent l’ingérence rwandaise.
Elles offrent à Paul Kagame l’alibi parfait : « Regardez, même les vôtres sont avec nous ! ». Comment ne pas voir le piège ? Comment ne pas comprendre que ces réunions à Goma ne sont qu’une mise en scène pour donner un visage congolais à une occupation étrangère ? Ces « dialogues », ces « concertations », ne sont que des leurres pour masquer une réalité simple : le Congo est en train d’être dépecé.
Et ce sont certaines de ses « élites » tiennent le couteau. C’est une honte devant l’histoire qui, elle, jugera sévèrement ces traîtres en costume-cravate. Elle retiendra leur nom, leurs discours hypocrites, leur lâcheté. Elle racontera comment, alors que le Congo luttait pour sa survie, ses « meilleurs fils » ont choisi le camp des prédateurs. Mais l’Histoire, malheureusement, ne s’écrit pas seulement avec des mots.
Elle s’écrit aussi avec du sang. Et pendant que ces « élites » palabrent dans des hôtels climatisés, des enfants meurent dans le Kivu, des femmes sont violées, des villages brûlent. Leur héritage ? Une trahison. Leur mémoire ? Une infamie. La question reste : combien de temps le peuple congolais tolérera-t-il ces abeilles éblouies, prêtes à consumer leur propre nation pour une lueur de pouvoir éphémère?
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
Analyses et points de vue
Le Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu : un sacerdose silencieux au service du Haut-Uélé

Dans une région où les promesses politiques et les discours creux dominent trop souvent le paysage socio-économique, Sa Majesté Constant Lungagbe Mbatanadu se distingue comme une exception rafraîchissante. C’est un homme d’action dans un monde de paroles. Alors que d’autres se contentent de vociférer dans les micros ou de multiplier les déclarations creuses, lui, agit.
Le Grand Chef Constant Lungagbe agit silencieusement, efficacement, sans tambour ni trompette. La preuve la plus récente ? L’érection d’un édifice de trois salles de classe à l’école primaire Mangbi de la CECA-20 Eti, dans le Haut-Uélé. Un geste concret qui soulage des centaines d’enfants condamnés, jusqu’ici, à étudier dans des conditions précaires. Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Comparons, pour mieux comprendre l’ampleur de son engagement. Sa Majesté Constant Lungagbe est un bâtisseur sur fonds propres et un anti-modèle des bavards inutiles. Combien de « leaders » locaux peuvent se targuer d’avoir construit ne serait-ce qu’une salle de classe sur leurs propres deniers ? Combien ont préféré attendre les subsides étatiques – souvent détournés – plutôt que de mettre la main à la poche ?
Combien ont sacrifié leur confort personnel pour celui de leur communauté ? Le Chef Constant Lungagbe Mbatanadu, lui, n’a pas attendu. Il agit là où l’État est absent, là où les politiciens promettent sans jamais tenir. Son credo ? « Le développement ne se décrète pas, il se construit. » Il a un parcours marqué par le sacrifice. Retour sur quelques réalisations phares. Dans l’éducation, il y a eu :
Construction de salles de classe (dont celles de Mangbi), dons de fournitures scolaires à plusieurs établissements, parrainage d’élèves démunis. Dans la santé, il y a eu soutien logistique à des centres de santé locaux et achat de médicaments pour des dispensaires en rupture de stock. Dans les infrastructures, il y a eu réhabilitation de pistes rurales et électrification partielle de villages via des solutions solaires.
Tout cela, sans publicité tapageuse, sans campagne médiatique. Il est le contre-exemple qui dérange. Dans le Haut-Uélé, certains ont fait de la politique un métier lucratif. Ils parlent, critiquent, promettent… mais qu’ont-ils vraiment accompli ? Où sont leurs réalisations concrètes ? Pourquoi les populations doivent-elles toujours attendre « l’aide extérieure » alors que des hommes comme Mbatanadu prouvent que l’auto-développement est possible ?
La réponse est simple : le vrai leadership ne se mesure pas en décibels, mais en actes. Il est un modèle à suivre. Le Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu incarne une nouvelle génération de leaders africains : pragmatiques (ils agissent au lieu de discourir), altruistes (ils investissent dans leur communauté plutôt que dans leur compte en banque) et visionnaires (ils comprennent que le développement local est la clé de l’avenir).
Le Haut-Uélé gagnerait à avoir davantage d’hommes de sa trempe et moins de « ministres de la parole ». Il est urgent de reconnaître ces héros discrets. Il est temps de célébrer ceux qui œuvrent dans l’ombre plutôt que de glorifier les faiseurs de discours. Constant Lungagbe Mbatanadu n’est pas juste un chef traditionnel – c’est un bâtisseur, un philanthrope, un exemple.
Puissent son humilité et son efficacité inspirer une nouvelle ère de leadership en RDC : une ère où les actes vaudront toujours plus que les mots. Sa Majesté Constant Lungagbe préfère l’efficacité au folklore. Il propose un nouveau standard pour juger les dirigeants : non pas leurs mots, mais leurs réalisations. Rendons lui un hommage mérité. Ce sera un électrochoc nécessaire.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR