Analyses et points de vue
L’unité comme rempart : La cohésion sociale, première ligne de défense du peuple Congolais

Dans l’immense terre d’un Congo au passé tumultueux mais à l’avenir prometteur, se dresse une vérité fondamentale : la première ligne de défense du peuple congolais face aux agressions étrangères, à la menace de balkanisation et à l’occupation insidieuse de son territoire par des forces malveillantes, réside dans sa cohésion sociale.
Dans ce moment d’histoire, où les ombres du conflit et de la division planent comme des nuages menaçants à l’horizon, la nation congolaise est appelée à se donner une dignité retrouvée par l’unité, la solidarité et la résilience. L’unité du peuple congolais transcende les clivages ethniques, linguistiques et géographiques. Elle forme le socle de cette nation riche, vaste et diversifiée.
Elle matérialise une nation où chaque groupe, chaque culture, chaque essence humaine contribue à la mosaïque d’une identité congolaise forte. Face aux menaces qui pèsent sur notre souveraineté, cette unité doit se concrétiser non seulement comme un sentiment, mais comme un acte de résistance consciente. En se regroupant autour des réalités communes, la RDC pourrait s’en sortir.
La RDC est notre terre nourricière. Le désir de paix et de prospérité dont le peuple congolais fait montre peut permettre à la nation de se défendre contre ceux qui cherchent à le diviser, à le détruire et à s’approprier ses ressources. La solidarité est l’arme invisible mais puissante qui lie les cœurs et les esprits. Dans chaque village, chaque ville, chaque region, la solidarité se manifeste dans les gestes du quotidien.
Le partage des récoltes, l’aide aux plus vulnérables, et l’échange des savoirs. Elle agit comme un bouclier, renforçant les âmes face aux tensions politiques, aux conflits d’intérêts et aux ingérences étrangères. Face aux attaques orchestrées par les groupes armés rwandais du RDF/M23 et leurs alliés, la solidarité s’avère être le moteur d’une résistance populaire.
Tout un chacun, conscient de sa responsabilité envers ses voisins et compatriotes, s’érige en sentinelle de la paix et de la dignité. Par cette solidarité, les Congolais apprennent à se défendre contre les peurs paralysantes qu’entraînent la violence et l’insécurité, à réaffirmer leur droit non seulement à la liberté, mais à une existence pleine de sens. La résilience du peuple congolais est une qualité inhérente.
Elle est forgée dans l’adversité. Elle se manifeste par la capacité à transformer chaque épreuve en opportunité de croissance et d’apprentissage. L’histoire a vu le Congo traîner ses douleurs, mais également ses luttes pour retrouver sa voix. Cette résilience est nourrie par l’espoir et le refus de céder face aux forces destructrices qui veulent plier la nation. Les défis contemporains exigent une résilience renouvelée.
Lorsque les rumeurs de balkanisation sournoisement se glissent- dans les esprits, c’est par la résilience que les Congolais peuvent réaffirmer leur détermination à bâtir un avenir commun, à transcender les divisions et à imaginer un Congo uni et fort. Aujourd’hui, le moment est venu d’ancrer la cohésion sociale au cœur de la lutte pour la dignité et l’intégrité du Congo.
Chaque voix compte, chaque acte de solidarité résonne comme un écho puissant de résistance. Face à l’agression étrangère et aux tentations de division, la cohésion, notre première ligne de défense, doit être portée en étendard. Rassemblés par l’unité, nourris par la solidarité et renforcés par la résilience, nous ouvrirons les portes d’un Congo libre, souverain et épanoui. Que la force de notre cohésion soit le cri vibrant d’un peuple qui refuse de sombrer. Que le monde entende notre appel : le Congo ne se pliera jamais.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
Analyses et points de vue
Le Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu : un sacerdose silencieux au service du Haut-Uélé

Dans une région où les promesses politiques et les discours creux dominent trop souvent le paysage socio-économique, Sa Majesté Constant Lungagbe Mbatanadu se distingue comme une exception rafraîchissante. C’est un homme d’action dans un monde de paroles. Alors que d’autres se contentent de vociférer dans les micros ou de multiplier les déclarations creuses, lui, agit.
Le Grand Chef Constant Lungagbe agit silencieusement, efficacement, sans tambour ni trompette. La preuve la plus récente ? L’érection d’un édifice de trois salles de classe à l’école primaire Mangbi de la CECA-20 Eti, dans le Haut-Uélé. Un geste concret qui soulage des centaines d’enfants condamnés, jusqu’ici, à étudier dans des conditions précaires. Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Comparons, pour mieux comprendre l’ampleur de son engagement. Sa Majesté Constant Lungagbe est un bâtisseur sur fonds propres et un anti-modèle des bavards inutiles. Combien de « leaders » locaux peuvent se targuer d’avoir construit ne serait-ce qu’une salle de classe sur leurs propres deniers ? Combien ont préféré attendre les subsides étatiques – souvent détournés – plutôt que de mettre la main à la poche ?
Combien ont sacrifié leur confort personnel pour celui de leur communauté ? Le Chef Constant Lungagbe Mbatanadu, lui, n’a pas attendu. Il agit là où l’État est absent, là où les politiciens promettent sans jamais tenir. Son credo ? « Le développement ne se décrète pas, il se construit. » Il a un parcours marqué par le sacrifice. Retour sur quelques réalisations phares. Dans l’éducation, il y a eu :
Construction de salles de classe (dont celles de Mangbi), dons de fournitures scolaires à plusieurs établissements, parrainage d’élèves démunis. Dans la santé, il y a eu soutien logistique à des centres de santé locaux et achat de médicaments pour des dispensaires en rupture de stock. Dans les infrastructures, il y a eu réhabilitation de pistes rurales et électrification partielle de villages via des solutions solaires.
Tout cela, sans publicité tapageuse, sans campagne médiatique. Il est le contre-exemple qui dérange. Dans le Haut-Uélé, certains ont fait de la politique un métier lucratif. Ils parlent, critiquent, promettent… mais qu’ont-ils vraiment accompli ? Où sont leurs réalisations concrètes ? Pourquoi les populations doivent-elles toujours attendre « l’aide extérieure » alors que des hommes comme Mbatanadu prouvent que l’auto-développement est possible ?
La réponse est simple : le vrai leadership ne se mesure pas en décibels, mais en actes. Il est un modèle à suivre. Le Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu incarne une nouvelle génération de leaders africains : pragmatiques (ils agissent au lieu de discourir), altruistes (ils investissent dans leur communauté plutôt que dans leur compte en banque) et visionnaires (ils comprennent que le développement local est la clé de l’avenir).
Le Haut-Uélé gagnerait à avoir davantage d’hommes de sa trempe et moins de « ministres de la parole ». Il est urgent de reconnaître ces héros discrets. Il est temps de célébrer ceux qui œuvrent dans l’ombre plutôt que de glorifier les faiseurs de discours. Constant Lungagbe Mbatanadu n’est pas juste un chef traditionnel – c’est un bâtisseur, un philanthrope, un exemple.
Puissent son humilité et son efficacité inspirer une nouvelle ère de leadership en RDC : une ère où les actes vaudront toujours plus que les mots. Sa Majesté Constant Lungagbe préfère l’efficacité au folklore. Il propose un nouveau standard pour juger les dirigeants : non pas leurs mots, mais leurs réalisations. Rendons lui un hommage mérité. Ce sera un électrochoc nécessaire.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR