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« Le président Tshisekedi désire une plus grande transparence et une meilleure traçabilité des minéraux » (Ari Epstein, CEO de l’AWDC)

Pour sa 2e journée de visite officielle en Belgique, le président congolais Félix Tshisekedi a visité mercredi le quartier des diamantaires à Anvers.
Sur place, il a été guidé par le CEO de l’Antwerp World Diamond Centre (AWDC) qui s’est déclaré ravi de rencontrer le chef de l’État congolais et estime que Anvers avec son marché compétitif est le partenaire idéal pour la traçabilité des diamants congolais.
« Le président Tshisekedi désire une plus grande transparence et une meilleure traçabilité des minéraux et Anvers avec son marché compétitif est le partenaire idéal à cet égard », assure Ari Epstein, CEO de l’AWDC.
Sur place, le président Felix Tshisekedi a signé un accord de coopération avec cet organisme pour améliorer la commercialisation des diamants issus des mines congolaises dans le cadre d’un « memorandum of understanding » centré sur l’échange d’informations et l’innovation technologique.
Le programme existait déjà mais il a été abandonné à cause des relations en dents de scie entre la RDC et son ancien colon.
Ce partenariat signé ce mercredi 18 septembre vient reactiver ce programme.
Il consistera à donner des formations aux fonctionnaires congolais à Anvers en matière d’estimation de valeurs et de processus administratif.
Le secteur diamantaire anversois interesse au plus haut point le chef d’Etat congolais dans le but de relancer le commerce entre les deux pays dans ce secteur.
Lui qui a relancé les activités de la Minière de Bakwanga longtemps fermée pour manque d’investissement et de la vestucité des matériels d’exploitation.
Notons que les relations politiques tumultueuses entre la RDC et la Belgique n’ont pas permis l’éclosion de ce marché très prometteur et pourvoyeur des capitaux pour le pays.
À Anvers, le président congolais a visité également port et l’Institut de médecine tropicale.
Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.
Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.
La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.
Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.
Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET