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Le FDCO refuse d’oublier les martyrs du 19 septembre 2016

Le Front pour le développement du Congo(FDCO), au travers de son president national Aimé Bukasa, a profité de la journee du 19 septembre pour représenter ses sinceres condoléances à toutes les familles victimes de la barbarie du regime passé de Kabila en cette journee. Ce parti a salué la bravoure de ces jeunes martyrs qui ont payé de leurs propres vies pour que nous soyons aujourd’hui entrain de vivre cette alternance pacifique au sommet de l’Etat.
Le FDCO exhorte ainsi donc la jeunesse congolaise à la vigilance et à l’implication responsable dans la sauvegarde des acquis obtenus en ce jour par le sacrifice suprême de nos braves martyres de cette date du 19 septembre 2016.
Pour rappel, le 19 septembre 2016, à la suite d’une manifestation de l’UDPS, des sièges des partis politiques du pouvoir ont été pris pour cible dans la ville de Kinshasa. Pillés, ils ont été incendiés par la suite, alors que des militants permanents trouvés sur le lieu ont été molestés.
Parmi les formations politiques dont les sièges ont été vandalisés, on note le CNC de Pius Mwabilu, RCD d’Azarias Ruberwa, PPRD de Joseph Kabila…
Selon le bilan avancé par des sources policières, il y a eu 14 morts du côté civil, et 3 policiers tués.
Mais le parti présidentiel a dénombré « plus de 50 morts », selon Évariste Boshab.
La réponse à ces attaques a eu lieu le lendemain, soit dans la nuit du 19 au 20 septembre 2016. Cette fois-là, les sièges des partis de l’opposition ont subi le même traitement de la part des hommes armés. Il s’agit du MLP de Franck Diongo, Fonus de Joseph Olenghankoy, l’Udps d’Étienne Tshisekedi qui avait perdu six combattants morts calcinés.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA