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Le Gouverneur de la ville de Kinshasa sensibilise sur l’opération Kin-Bopeto

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Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a initié une série de visites dans les différentes communes de la capitale. Objectif : sensibiliser la population sur le lancement officiel de l’opération Kinshasa bopeto prévu pour le 28 septembre prochain.

Ce mardi 17 septembre, le premier citoyen de la ville a débuté sa tournée dans la commune de Makala où une foule immense l’a accueilli avec liesse. Dans l’enceinte de la maison communale où était prévue la cérémonie, le bourgmestre adjoint, Gommer Masisisa, a, dans son mot de bienvenue, exprimé sa joie d’avoir reçu la visite de l’autorité urbaine dans sa juridiction.

considérée, selon lui, comme la plus malade de la capitale. Sans aller par le dos de la cuillère, le bourgmestre adjoint de Makala a fait part de difficultés auxquelles sont confrontés ses habitants.
« La commune de Makala a une superficie de 560 hectares, avec 650 habitants au km2. La commune de Makala est butée à plusieurs difficultés qui font l’objet de notre cahier de charge que nous allons vous remettre aujourd’hui », a fait savoir le Vice-bourgmestre.

Par ailleurs, il a relevé quelques préoccupations notamment le manque de routes, d’hôpitaux et de marchés modernes.
« La commune de Makala était en tête quant au recouvrement de l’ impôt foncier. A l’époque, le Gouverneur kimbuta avait promis de réhabiliter l’avenue Elengesa comme récompense, mais rien n’a été fait à ce jour.

Notre commune est enclavée, et la population attend beaucoup de vous », a-t-il dit au gouverneur Ngobila. Le patron de la commune de Makala a enfin rassuré l’autorité urbaine du soutien total de la population de Makala
à l’opération Kinshasa bopeto.

Prenant la parole, Gentiny Ngobila Mbaka a partagé les inquiétudes de la population de Makala, mais il a promis d’intervenir dans le sens de répondre tant soit peu aux besoins de cette commune. Il a aussi promis la réhabilitation et la modernisation des avenues Kikwit et Elengesa.

« Je suis venu, j’ai vu, il reste de revenir pour débuter les travaux. Nous avons fait le programme des avenues Kikwit et Elengesa. Si ces deux routes sont réhabilitées, ça va désengorger d’autres routes. Il faudra aussi penser à la modernisation de la maison communale », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter:

« aujourd’hui, la ville compte plus de 15 millions d’habitants. C’est beaucoup. Nous devons penser déjà à la nouvelle politique de réaménagement de la ville ». De la commune de Makala, le Gouverneur Ngobila s’est rendu dans la commune de Ngiri-Ngiri. Partout, il a prêché Kinshasa bopeto qui demeure une philosophie devant conduire les Kinoises et Kinois au changement des mentalités, pour l’assainissement de l’environnement, des Finances et de l’administration. Comme à Makala, il a insisté sur la nuisance sonore qu’il faut à tout prix combattre dans la capitale. Il a rappelé que de lundi à vendredi, la musique est autorisée à jouer jusqu’à 21h30. Et le week-end c’est jusqu’à minuit.

« Si la ville est propre, ordonnée, il y aura des investisseurs qui seront attirés. Ainsi, j’ai reçu des Bourgmestres de toutes les communes pour les sensibiliser à la propreté de la ville.

Kinshasa bopeto c’est aussi le changement de nos mentalités », a renchéri le Gouverneur de la ville.

Pour sa part, madame le bourgmestre de Ngiri-Ngiri, Ernestine Mujinga, a exposé les problèmes qui rongent son entité. Il s’agît entre autres du manque de contrat de jumelage permettant à la commune de se développer. « Ses infrastructures sont restées telles que les belges les ont laissées.

Nous avons des difficultés liées à la normalisation et la modernisation de l’administration municipale, à l’amélioration des conditions de travail. Le bourgmestre a aussi évoqué l’achèvement des projets de GIZ, l’agence de la coopération allemande, la modernisation du marché bayaka, le seul que la commune compte. « Le moyen d’évacuation des épaves des véhicules éparpillés à travers la commune pose aussi problème. L’autre difficulté c’est la non desserte de manière fréquente de l’énergie électrique et de l’eau. Depuis 2015, la Regideso à coupé l’eau dans la maison communale.

Le curage de la rivière kalamu et l’aménagement des collecteurs sur l’avenue de la Libération aussi posent problème » a conclu le bourgmestre de Ngiri-Ngiri. Le Gouverneur Gentiny Ngobila a promis de revenir dans les deux communes visitées pour le lancement des travaux.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET

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Katanda : Quand le pacte de paix révèle son pouvoir mystique

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La localité de Katanda est le théâtre d’événements pour le moins insolites depuis la signature d’un pacte de paix et de vivre-ensemble historique entre les communautés Bena Muembia, Bena Kapuya et Bena Nshimba. Cet accord, fruit de longues négociations et de la médiation des grands chefs coutumiers de la région, visait à mettre un terme aux tensions et aux conflits intercommunautaires qui ont, par le passé, assombri la vie de ces populations.

Si le pacte a engendré une atmosphère d’harmonie et de fraternisation inédite, des incidents récents ont suscité l’étonnement et l’interprétation au sein de la communauté, certains y voyant la manifestation d’un pouvoir mystique inhérent à cet engagement solennel.

Les faits rapportés, bien que distincts, ont en commun leur caractère singulier et leur survenance dans la période consécutive à la signature du pacte de paix. Le premier incident concerne une femme de la communauté Bena Nshimba qui s’était rendue à Katabua, une localité voisine, dans le but de collecter du bois mort. Selon les témoignages recueillis sur place, alors qu’elle déterrait des maniocs dans un champ qui ne lui appartenait pas, elle a été victime de la morsure simultanée de trois serpents.

Le second incident, tout aussi étrange, s’est déroulé à Dipumba. Un jeune homme, dont l’appartenance communautaire n’a pas été officiellement précisée mais qui, selon certaines sources locales, serait lié à l’une des communautés autrefois en conflit, se serait accidentellement tiré dessus en manipulant une arme à feu. L’arme en question aurait été initialement apportée dans le but d’une attaque, vestige des anciennes animosités intercommunautaires.

Ces deux incidents, survenus dans un laps de temps relativement court après la signature du pacte de paix, sont perçus par une partie significative de la population locale comme étant plus que de simples coïncidences. Certains habitants y voient une manifestation tangible du pouvoir mystique qui sous-tend l’accord de paix et de vivre-ensemble, auquel ont participé les plus hauts dignitaires coutumiers de la région. L’interprétation dominante suggère que ces événements pourraient être des avertissements ou des conséquences liés au non-respect des termes tacites ou explicites du pacte, ou encore des manifestations de forces spirituelles veillant au maintien de la nouvelle harmonie.

Mike Tyson Mukendi / CONGOPROFOND.NET

 

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