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Kinshasa : la maison communale de Ngiri-Ngiri sans eau depuis 2015 !
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a initié une série de visites dans les différentes communes de la capitale. Objectif : sensibiliser la population sur le lancement officiel de l’opération « Kinshasa bopeto » prévu pour le 28 septembre prochain.
Ce mardi 17 septembre, le premier citoyen de la ville a débuté sa tournée dans la commune de Makala où une foule immense l’a accueilli avec liesse.
Dans l’enceinte de la maison communale où était prévue la cérémonie, le bourgmestre adjoint, Gommer Masisisa, a, dans son mot de bienvenue, exprimé sa joie d’avoir reçu la visite de l’autorité urbaine dans sa juridiction considérée, selon lui, comme la plus malade de la capitale.
Sans aller par le dos de la cuillère, le bourgmestre adjoint de Makala a fait part des difficultés auxquelles sont confrontés ses habitants.
« La commune de Makala a une superficie de 560 hectares, avec 650 habitants au km2. La commune de Makala est butée à plusieurs difficultés qui font l’objet de notre cahier de charge que nous allons vous remettre aujourd’hui », a fait savoir le vice-bourgmestre.
Par ailleurs, il a relevé quelques préoccupations notamment le manque de routes, d’hôpitaux et de marchés modernes.
« La commune de Makala était en tête quant au recouvrement de l’impôt foncier. A l’époque, le gouverneur Kimbuta avait promis de réhabiliter l’avenue Elengesa comme récompense, mais rien n’a été fait à ce jour ».
« Notre commune est enclavée et la population attend beaucoup de vous », a-t-il dit au gouverneur Ngobila. Le patron de la commune de Makala a enfin rassuré l’autorité urbaine du soutien total de la population de Makala
à l’opération « Kinshasa bopeto ».
Prenant la parole, Gentiny Ngobila Mbaka a partagé les inquiétudes de la population de Makala, mais il a promis d’intervenir dans le sens de répondre tant soit peu aux besoins de cette commune. Il a aussi promis la réhabilitation et la modernisation des avenues Kikwit et Elengesa.
« Je suis venu, j’ai vu, il reste de revenir pour débuter les travaux. Nous avons fait le programme des avenues Kikwit et Elengesa. Si ces deux routes sont réhabilitées, ça va désengorger d’autres routes. Il faudra aussi penser à la modernisation de la maison communale », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter: « Aujourd’hui, la ville compte plus de 15 millions d’habitants. C’est beaucoup. Nous devons penser déjà à la nouvelle politique de réaménagement de la ville ».
De la commune de Makala, le gouverneur Ngobila s’est rendu dans la commune de Ngiri-Ngiri. Partout, il a prêché « Kinshasa bopeto » qui demeure une philosophie devant conduire les Kinoises et Kinois au changement des mentalités, pour l’assainissement de l’environnement, des finances et de l’administration.
Comme à Makala, il a insisté sur la nuisance sonore qu’il faut à tout prix combattre dans la capitale. Il a rappelé que de lundi à vendredi, la musique est autorisée à jouer jusqu’à 21h30. Et le week-end c’est jusqu’à minuit.
« Si la ville est propre, ordonnée, il y aura des investisseurs qui seront attirés. Ainsi, j’ai reçu des bourgmestres de toutes les communes pour les sensibiliser à la propreté de la ville.
» Kinshasa bopeto c’est aussi le changement de nos mentalités », a renchéri le gouverneur de la ville.
Pour sa part, le bourgmestre de Ngiri-Ngiri, Ernestine Mujinga, a exposé les problèmes qui rongent son entité. Il s’agît entre autres du manque de contrat de jumelage permettant à la commune de se développer. Ses infrastructures sont restées telles que les Belges les ont laissées.
« Nous avons des difficultés liées à la normalisation et la modernisation de l’administration municipale, à l’amélioration des conditions de travail », a ajouté l’autorité communale. Le bourgmestre a aussi évoqué l’achèvement des projets de GIZ, l’agence de la coopération allemande, la modernisation du marché Bayaka, le seul que la commune compte. « Le moyen d’évacuation des épaves des véhicules éparpillés à travers la commune pose aussi problème. L’autre difficulté c’est la non desserte de manière fréquente de l’énergie électrique et de l’eau. Depuis 2015, la Regideso à coupé l’eau dans la maison communale ».
» Le curage de la rivière Kalamu et l’aménagement des collecteurs sur l’avenue de la Libération aussi posent problème », a conclu le bourgmestre de Ngiri-Ngiri.
Le gouverneur Gentiny Ngobila a promis de revenir dans les deux communes visitées pour le lancement des travaux.
Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23
Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.
Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.
Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.
Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.
Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.
Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.
Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.
Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.
Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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