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Le CEPEF, un instrument au service des acteurs sociaux

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Zagor Mukoko Sanda , Sr Jacky Bukaka -BU –TANGU, Karine Biabola et tant d’autres acteurs de terrain ont montré la nécessité de créer un espace de concertation et de réflexion pour les acteurs travaillant sur la problématique des enfants des rues à Kinshasa.

C’est ainsi qu’est né en 2021, avec l’appui de l’Abbé José Mpundu, le Cercle d’étude pour la Protection de l’Enfant et Famille, « CEPEF » qui réunit les acteurs sociaux œuvrant dans l’encadrement éducatif des enfants et jeunes de la rue.

Il vise à améliorer le partage des expériences respectives dans les interventions auprès des enfants, mais aussi à l’adoption de stratégies communes face à divers problèmes auxquels sont confrontés les enfants eux- mêmes ainsi que les associations s’occupant de leur encadrement Assurant une action commune et concertée, il a pour mission de veiller à la protection, la promotion des droits et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes de la rue.

Il travaille également au renforcement des compétences et des capacités de ses bénéficiaires. Depuis ce temps, le CEPEF met un accent particulier sur la mise en place de mécanismes communautaires de protection de l’enfant en impliquant des églises, des structures communautaires existantes, les autorités locales et la police.

Enfin, je crois que le CEPEF est désormais un pilier sur la problématique de la protection des enfants avec lequel les structures de protection des droits de l’enfant ont intérêt à collaborer avec lui pour l’atteinte de leur objectif commun.

Elyane Mukuna/Congoprofond.Net

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Mbujimayi : Des enfants dans les mines, loin de l’école malgré l’enseignement gratuit

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La ville de Mbujimayi chef-lieu de la province du Kasaï Oriental est confrontée à une réalité sociale alarmante. Un nombre croissant d’enfants en âge scolaire se retrouvent impliqués dans des travaux physiquement éprouvants. Une situation qui interpelle sur les conditions de vie des familles locales et la protection des droits de l’enfant.

Selon la Division provinciale des Affaires sociales, cette tendance est principalement attribuée à la précarité économique des ménages. Faute de moyens, de nombreux parents n’ont d’autre choix que d’impliquer leurs enfants dans des activités pénibles pour assurer la survie du foyer. Ainsi, des jeunes sont observés dans les carrières minières, sur des chantiers de construction ou encore dans les champs, accomplissant des tâches bien au-delà de leurs capacités physiques.

« Compte tenu de l’ampleur de la vulnérabilité dans la province, les parents ne savent pas envoyer les enfants à l’école. C’est ainsi que vous trouvez ces enfants en train d’exécuter des travaux qu’ils ne devraient normalement pas faire », explique François Mukendi, chef de la Division provinciale des Affaires sociales.

Les répercussions de cette situation sont multiples. Sur le plan sanitaire, les enfants exposés à des environnements hostiles risquent des maladies respiratoires, des blessures et des troubles musculo-squelettiques. Sur le plan psychologique, cette précocité dans la charge de responsabilités compromet leur développement et nuit à leur avenir éducatif et professionnel.

Alors que l’enseignement de base est officiellement gratuit en République démocratique du Congo, ce droit peine à se traduire en réalité pour de nombreux enfants du Kasaï-Oriental, freinés par l’extrême pauvreté de leurs familles.

Face à ce fléau, les autorités provinciales appellent à une mobilisation de l’ensemble de la société. « On ne doit pas seulement regarder la Division des Affaires sociales, bien qu’elle soit là pour les enfants en situation difficile, mais c’est un travail qui doit être fait à tous les niveaux de la société », martèle François Mukendi.

Des experts plaident pour la mise en place de programmes de soutien économique ciblés, notamment à travers l’aide sociale directe aux ménages vulnérables, ainsi que le renforcement des mécanismes de protection de l’enfance.

Dans un contexte où l’exploitation économique des enfants compromet sérieusement leur avenir, les appels à la responsabilité collective se multiplient. Reste à savoir si ces voix seront entendues pour inverser la tendance et redonner à l’école sa place centrale dans la vie de chaque enfant congolais.

Félix Ilunga/CongoProfond.net

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