Education
Université de Lubumbashi : les assistants et chefs des travaux déclenchent une grève illimitée

Dans un communiqué signé, ce lundi 16 décembre 2024, les assistants et chefs de travaux de l’université de Lubumbashi, ont déclaré une grève illimitée.
Comme les professeurs, ils décrient le non-respect des engagements pris par le gouvernement congolais dans les accords de Bibwa 1 et 2.
Ce non-respect révèle selon eux, « du manque de volonté de la part du gouvernement congolais de soutenir le personnel scientifique par un paiement de salaire honorable et la prime de recherche « .
Par ailleurs, ils réclament le non-paiement de 8 mois d’arrierés de salaire et la non augmentation de 50% sur la prime institutionnelle « prévue pour les T4. »
Rappelons que les professeurs de l’Université de Lubumbashi et le personnel scientifique et académique de l’ISP avaient aussi annoncé une grève générale et sèche, ce weekend sous le mot d’ordre lancé par l’intersyndical de l’enseignement supérieur et universitaire et les autres collectifs du syndicat national, en évoquant les mêmes raisons.
Patient MBY/CONGOPROFOND.NET
Education
UPN : L’EDAP et le comité de gestion au cœur des controverses

Des allégations de non-respect des règles académiques et de discrimination ethnique secouent l’École d’application (EDAP) de l’Université pédagogique nationale (UPN) et les processus de mise en place au sein du Comité de gestion de l’UPN. Ces faits interviennent alors que le Président Félix Tshisekedi s’efforce de réorganiser divers secteurs en RDC.
Selon Jean Nzadi, initiateur du Mouvement de la jeunesse panafricaine, la RDC est un pays où « on aurait tout connu sauf rien », soulignant une persistante difficulté à mettre en œuvre les bonnes intentions. Il déplore que, malgré les efforts du Chef de l’État pour assainir le système éducatif, certains agissent en « bâtons dans les roues ».
Une des principales préoccupations soulevées concerne la gestion de l’EDAP/UPN. Des élèves de l’établissement dénoncent le comportement du préfet de l’EDAP, accusé d’avoir aligné aux épreuves hors-session (dissertation) des élèves qui n’auraient jamais suivi les cours.
La structure déplore également la nomination à la tête de l’EDAP d’une personne ayant suivi des études en Relations Internationales, « sans aucune notion pédagogique », remettant en question la pertinence des compétences pour ce poste.
Le mouvement de la jeunesse panafricaine demande à la Directrice de l’UPN de « sanctionner ou de discipliner » ce préfet sans délai, afin de restaurer l’intégrité du processus éducatif.
Par ailleurs, des informations préliminaires concernant la mise en place des agents du Comité de gestion de l’UPN suscitent déjà la controverse. Le mouvement de la jeunesse panafricaine dénonce une « discrimination » présumée, affirmant que les agents originaires de « l’espace Grand Kasaï » seraient « mis de côté ».
Cette accusation de « comportement tribal » est adressée directement aux responsables de cette mise en place par la communauté de l’espace Grand Kasaï, qui exprime son « mécontentement ». Si ces allégations se confirment, elles soulèveraient de sérieuses questions sur la transparence et l’équité des processus de nomination au sein de l’une des plus grandes institutions universitaires du pays.
Le mouvement de la jeunesse panafricaine interpelle directement les autorités compétentes, en particulier le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, ainsi que ses conseillers et toutes les personnalités concernées. L’objectif est qu’ils prennent « en compte cette situation » et comprennent les préoccupations de la base et de la population.
Félix MK/CONGOPROFOND.NET