Actualité
Kongo Central : un train des mesures vient d’être arrêté pour contrer la montée du Covid-19
C’est par son communiqué officiel du 24 décembre 2021 parvenu à la rédaction de Congoprofond.net que le Gouverneur a.i. du Kongo Central, invite tous les responsables des services publics de l’Etat, entreprises publiques et privées, sociétés commerciales et opérateurs économiques d’organiser un horaire de service minimum obligatoire sur toute l’étendue de la province.
Outre le test covid-19 et la vaccination qui sont d’ailleurs gratuits, selon autorité provinciale, dans différentes formations médicales, l’observance des gestes barrières, notamment : l’obligation du port correct des masques, la distanciation physique, le lavage régulier des mains ou l’application du gel hydro alcoolique, la prise de température, demeure de stricte application.
Les données non actualisées du 12 décembre dernier, pour toute la province, fait état de 1129 cas positifs de covid-19 enregistrés dont 1108 de malades guéris et 21 décès.
Et, parmi les territoires que compte la province du Kongo Central, celui de Luozi est considéré comme épicentre avec 166 cas à ce 24 décembre, dont 13 personnes déjà enterrées.
Malgré le taux accru des covidés à Luozi, « la population feint de croire à cette pandémie. Le Médecin directeur de l’Hôpital général de référence de Luozi et son équipe de prise en charge sont menacés par une frange de la population luozienne qui croit, comme du fer, qu’ils sont à la base de cette montée inquiétante des cas de covid-19 », explique à congoprofond.net un habitant de la cité de Luozi.
Notons, avant de conclure, « que la cité de Luozi enregistre un taux élevé des morts à domicile depuis un certain faute à l’ignorance de la population face à la maladie et, refuse de se protéger. Les corps soignants et de riposte contre le covid-19, sont des cibles à abattre à tout prix », fait savoir le coordonnateur de la cellule de lutte contre la covid-19
Justin-Robben DIASILUA K./CONGOPROFOND.NET
Politique
RDC : Le député Isaac Tshiswaka interpelle le vice-premier ministre de l’Intérieur sur l’interdiction des motions de censure
L’acte d’engagement signé entre le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, les gouverneurs et les responsables des assemblées provinciales continue de susciter des vives réactions.
Cette démarche, qui vise à interdire aux députés provinciaux d’exercer leur droit de contrôle à travers les motions de censure et de défiance, attire l’attention du député national Isaac Tshiswaka Tshilombo.
Ce jeudi 6 novembre 2025, l’élu de Sakania a déposé une question écrite adressée au vice-premier ministre, exigeant des explications sur le fondement juridique de cette initiative qu’il juge contraire à la Constitution.
Pour Isaac Tshiswaka, cet acte prive les assemblées provinciales de leur droit fondamental de contrôler les gouvernements provinciaux — un principe essentiel pour la transparence et la redevabilité.
Sa question écrite, motivée par la défense de la démocratie, comporte plusieurs préoccupations, notamment :
- le fondement constitutionnel de cet acte d’engagement ;
- la place de la sanction politique en cas d’interdiction des motions ;
- le rôle réel des assemblées provinciales sans pouvoir de contrôle ;
- le risque de compromettre l’État de droit et la démocratie ;
- la définition même de la stabilité institutionnelle prônée.
La balle est désormais dans le camp de l’Assemblée nationale, appelée à examiner cette question sensible.
Joseph Malaba
