Actualité
RDC: les journées des samedis 25 décembre 2021 et 1 janvier 2022 déclarées chômées et payées
La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Claudine Ndusi,
annonce que les journées du samedi 25 décembre 2021 et du samedi 1 janvier 2022 sont déclarées chômées et payées sur toute l’étendue de la République conformément à la loi.
C’est ce que l’on peut lire dans un communiqué du Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale.
Elle présente aussi ses meilleurs vœux à tous les travailleurs de la République Démocratique du Congo pour l’an 2022.
Soucieuse de la bonne santé de tous les employés de l’état pour un bon rendement, la Ministre demande à tous ses assujettis de respecter les gestes barrières durant cette période particulière de la pandémie de la COVID-19.
Bishop Mfundu/CONGO PROFOND.NET
Politique
RDC : Le député Isaac Tshiswaka interpelle le vice-premier ministre de l’Intérieur sur l’interdiction des motions de censure
L’acte d’engagement signé entre le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, les gouverneurs et les responsables des assemblées provinciales continue de susciter des vives réactions.
Cette démarche, qui vise à interdire aux députés provinciaux d’exercer leur droit de contrôle à travers les motions de censure et de défiance, attire l’attention du député national Isaac Tshiswaka Tshilombo.
Ce jeudi 6 novembre 2025, l’élu de Sakania a déposé une question écrite adressée au vice-premier ministre, exigeant des explications sur le fondement juridique de cette initiative qu’il juge contraire à la Constitution.
Pour Isaac Tshiswaka, cet acte prive les assemblées provinciales de leur droit fondamental de contrôler les gouvernements provinciaux — un principe essentiel pour la transparence et la redevabilité.
Sa question écrite, motivée par la défense de la démocratie, comporte plusieurs préoccupations, notamment :
- le fondement constitutionnel de cet acte d’engagement ;
- la place de la sanction politique en cas d’interdiction des motions ;
- le rôle réel des assemblées provinciales sans pouvoir de contrôle ;
- le risque de compromettre l’État de droit et la démocratie ;
- la définition même de la stabilité institutionnelle prônée.
La balle est désormais dans le camp de l’Assemblée nationale, appelée à examiner cette question sensible.
Joseph Malaba
