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Kinshasa : Les prestataires de santé de la maternité de Kintambo sensibilisés sur les droits de la femme à la santé sexuelle et reproductive

Pour clôturer en beauté le mois de mars dédié à la femme, la maternité de Kintambo, en collaboration avec l’Ong internationale IPAS, a organisé, le 31 mars dernier, une journée de sensibilisation à l’intention de ses prestataires de santé sur les droits de la femme et les droits à la santé sexuelle et reproductive.
A en croire les organisateurs, les objectifs spécifiques de cette journée étaient de décrire l’ampleur et l’analyse situationnelle des DSSR des femmes en RDC; Promouvoir la bonne santé en matière de sexualité et de reproduction, basé sur l’équité et les qualités entre les sexes; Décrire l’approche droit, l’approche genre et saxo spécificité; et enfin, éliminer les pratiques stigmatisant certains catégories.
Plus d’une centaine de femmes infirmières et sages femmes, réunies dans la cour de la maternité de Kintambo, ont été encouragées à plus de travail, plus d’ambition et beaucoup plus de volonté dans l’exercice de leur travail. Occasion pour le médecin chef de zone Brigitte Frieda Mbuse de souligner que la femme d’aujourd’hui est apte à faire tout ce qu’un homme est capable de faire.
Le représentant de l’IPAS, quant à lui, s’est dit heureux de constater que cette session soit plus une journée de réflexion qu’une journée festive pour la jeune femme qui doit apprendre à briser la chaîne de transmission des valeurs négatives qu’on lui inculque depuis des millénaires. « A la jeune fille, dès le bas âge, on lui apprend l’obéissance et la soumission. On lui apprend à ne pas dire non. Quant à l’homme, on lui dit que c’est le plus fort. C’est ainsi que nous même, la société, nous produisons les violences», a-t-il déploré.
La directrice de Nursing est revenue sur l’importance d’éduquer et de sensibiliser sur les droits sexuels et reproductifs dans cette zone de Kintambo. « Avec 22.114 femmes à l’âge de procréer et étant une référence dans la prise en charge de la femme ainsi que de sa santé reproductive, nous avons ce grand devoir d’éduquer et de sensibiliser cette population en ce qui concerne l’appropriation de leurs droits en matière sexuelle et reproductive.» , a-t-elle martelé.
Il sied de noter que l’analyse situationnelle réalisée en RDC a démontré que la santé de la reproduction dans notre pays est caractérisée par un taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile très élevé, une prévalence contraceptive très faible et un taux très élevé d’avortements provoqués et souvent mortels chez les adolescents. C’est ainsi que face à ces données, la maternité a organisé une journée de sensibilisation de ses prestataires.
Dorcas ntumba/ CONGOPROFOND.NET
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Réhabilitation du Comité de gestion du stade des Martys : Bras de fer enclenché entre le Conseil d’Etat et Kabulo Mwana Kabulo !

A son arrivée à la tête du ministère des Sports, François-Claude Kabulo Mwana Kabulo avait pris un arrêté, en violatioon des dispositions de la constitution, suspendant illégalement le comité de gestion du stade des Martyrs dirigé par Me Papy Kibenze. Dans sa lettre renduepublique en avril 2023, il lui reprochait « la non-observance des instructions liées à la protection du stade. »
A son tour, Me Kibenze, s’estimant victime d’une decision inique et injustifiée, avait saisi le Conseil d’Etat pour que justice soit faite. Après un examen minutieux de ce dossier administratif, le Conseil d’Etat avait rendu un jugement sous ROR 612 suspendant l’arrêté du ministre et réhabilitant Me Papy kibenze comme administrateur gestionnaire du stade.
En lieu et place de respecter une decision de justice rendue au nom du Chef de l’État, le ministre des Sports à plutôt choisi de la fouler aux pieds en empêchant le comité réhabilité d’accéder aux installations du stade des Martyrs. L’opinion était scandalisée de constater un impressionnant dispositif sécuritaire composé des policiers, des militaires de la Garde Républicaine et des agents de sécurité « Delta » pour empêcher un individu de rejoindre son poste de travail sur décision judiciaire.
Face à ce qui apparaît comme un sabotage de la justice, les observateurs s’interrogent sur l’issue de ce bras de fer enclenché par Kabulo Mwana Kabulo contre le Conseil d’Etat. « Un homme politique sensé respecter et faire respecter les lois de la République peut-il vraiment empêcher une décision de justice qui est exécutée au nom du chef de l’Etat ? », s’interrogent-ils. Dossier à suivre.
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