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Kinshasa : construction des saut-de-mouton, le transport en commun revu à la hausse sur certains tronçons

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Depuis qu’ont été lancés les travaux de construction des saut-de-mouton dans certains points stratégiques des artères de Kinshasa, le dur se fait sentir pour les conducteurs et, c’est la population qui en paie les frais.

Non seulement les embouteillages, mais aussi la hausse de prix du transport en commun sur les artères les plus touchées par les travaux.

Jusque-là, quitter le centre-ville pour Mbudi avec des travaux sur le boulevard du trente juin et Pompage ou Kingasani avec des travaux à De bonhomme; quitter le Rond-point des huileries pour Kintambo avec des travaux sur l’avenue de Libération (ex-24 novembre) et aussi quitter le boulevard triomphal pour la fonction publique est devenu un casse-tête aussi bien pour le temps que pour l’argent.

Selon nos enquêtes, le transport du grand marché (Zando) pour Kingasani est doublé, donc 1000 fc en lieu et place de 500 fc. Grand marché vers Mbudi, c’est 700 fc au lieu de 500 fc.

Questionné sur la situation, un chauffeur de bus 207 explique : ” Ça devient dur pour nous, il faut vraiment se battre pour réunir le versement journalier. Vu le nombre important d’embouteillages que nous rencontrons sur la ligne, le nombre de courses est réduit et pour nous rattraper, il faut augmenter le prix de transport sinon on est foutu.”

C’est une explication qui passe difficilement aux oreilles des usagers de ces transports en commun. “C’est de l’escroquerie tout ça; le prix du carburant n’a pas bougé, pourquoi doivent-ils augmenter le prix? Les raisons qu’ils avancent ne tiennent pas debout; les autorités doivent s’y impliquer”, s’indigne un passager.

Il est à noter que cette hausse de prix du transport en commun ne concerne pas les transports en commun publics, mais des privés. L’urgence s’impose et les travaux doivent se faire aussi vite pour ne pas mettre bien longtemps la population en difficulté.

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Forêts du Congo : L’acharnement déloyal et scandaleux de Greenpeace mis à nu !

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Depuis quelques années maintenant, Green Peace s’acharne contre la ministre d’Etat et ministre de l’Environnement ainsi que la société américaine Wildlife Work Carbon LLC. D’aucun se demande les raisons de cet acharnement. Le constat est de notre confrère SCOOPRDC.NET qui s’est penché sur le sujet et a découvert quelques pots aux roses. Ci-dessous les contours de son investigation. 

Commençons par le commencement : Lorsque des experts européens annoncent la découverte des complexes des tourbières dans le bassin du Congo, Green Peace se présente avec grande pompe au Congo dans « l’exploitation de ces tourbières » avec le concours de quelques locaux. L’occasion est toute rêvée lorsqu’en 2018 et en 2019, deux concessions forestières des communautés locales (CFCL) sont octroyées respectivement aux communautés de Mpenzele et de Lokolama avec l’accompagnement du Fonds Mondial pour la Nature (WWF).

S’étant rendu compte que ces concessions renfermaient les tourbières dont ils recherchaient tant, Green Peace s’est présenté à Mbandaka pour s’imposer comme accompagnateur des communautés autochtones de Lokolama dans la mise en œuvre de leur CFCL. Au lieu de suivre les limites des concessions définies par les Arrêtés du Gouverneur, ils vont tracer leurs propres limites avec chevauchement entre leurs propositions et les CFCL légales. Il s’en est suivi d’abord un conflit ouvert avec WWF à Mbandaka qui s’est déporté sur le terrain en conflit latent puis ouvert entre les communautés autochtones pygmées de Lokolama et les populations bantoues de Mpenzele. Cette situation a obligé le Ministère de l’Environnement à recourir pour la première fois à l’arbitrage du Conseil Consultatif Provincial des Forêts en présence des experts du Gouvernement Central.

Le rapport de cette consultation à laquelle avait participé un des meilleurs experts cartographes et spécialiste de télédétection du pays (Monsieur Kondjo Shoko aujourd’hui décédé) est sans appel en pointant du doigt la responsabilité de Green Peace à l’origine du conflit et surtout de l’instrumentalisation de la communauté pygmée à s’opposer à ses frères bantous de Mpenzele. Un bain de sang a été évité entre les deux communautés, grâce à l’intervention du Gouvernement Provincial qui a décidé le désengagement des deux ONG internationales qui se bataillaient sur le terrain.

Alors que WWF s’est contenté de prendre acte de la décision de l’autorité provinciale, le faux Ph.D., Raoul Monsembula, coordonnateur régional pour l’Afrique Centrale de Green Peace, est allé en conjecture tantôt essayant de se disculper, tantôt dénigrant l’élite locale traité de raciste, etc. « Au-delà de la situation de Mpenzele et Lokolama », écrit Monsieur Monsembula, c’est une succession « des cartes des concessions forestières de la RDC que notre organisation souhaite réécrire » comme si les forêts de la RDC sont devenues la propriété privée de Green Peace.

WWC a eu tord de prendre une concession à Bikoro, chasse gardée de Green Peace ou ils ont fait voir de toutes les couleurs à WWF. C’est d’ailleurs à partir du moment où SORFA Congo a commencé des travaux dans les forêts de Bikoro que, « craignant pour ses tourbières », Green Peace a commencé à s’attaquer à ce dernier.

Meize Mompongo et Jean-Robert Bwangoy auraient dû être prévenus qu’en tant qu’intellectuels de Bikoro, ils sont dans les viseurs de Green Peace, selon la lettre de Monsieur Monsembula dont une copie a été obtenue par notre rédaction.

Les pseudo-arguments évoqués par Green Peace ne montrent aucune irrégularité dans les attributions des concessions forestières à ERA-Congo, SORFA Congo et WWC Congo. Car affirmer que ces trois personnes morales ne représentent qu’une seule entité à cause de l’actionnaire majoritaire est un déni de droit de souveraineté à la RDC. C’est aussi dire en parallèle que KLM, Air France et Kenya Airways ne représentent qu’une seule et même société puisqu’ayant toutes un même actionnaire majoritaire. Car l’article 82 du Code Forestier qu’ils ont pourtant cité, stipule que les personnes morales pouvant bénéficier des concessions forestières en RDC sont celles formées en vertu des lois de la RDC, ce qui n’est pas le cas de la société qu’ils nomment eux-mêmes « américaine ».

Par ailleurs, en ce qui concerne le cautionnement, la Loi est claire et stipule que l’exploitant est tenu de « déposer un cautionnement auprès d’une institution financière établie en République Démocratique du Congo, en vue de garantir le paiement de toutes indemnités si les travaux sont de nature à causer un dommage ou s’il est à craindre que ses ressources ne soient pas suffisantes pour faire face à sa responsabilité ». Le but du cautionnement est de garantir le paiement des indemnités pour les sociétés susceptibles de causer des dommages au tiers ou pour des sociétés ne disposant pas de moyens suffisants pour faire face à leurs responsabilités.

Le « si » est important pour l’interprétation de la Loi. De ce fait, toutes les sociétés de conservation [et pas seulement ceux qui ont obtenu la signature sous le mandat de Bazaiba] ont obtenus une exemption pour le paiement du cautionnement puisque leurs activités ne sont pas « susceptibles de causer des dommages aux tiers ».

Par ailleurs, toutes ces sociétés ont montré leurs capacités financières à conduire leurs activités ». Mais comme nous l’avons dit, le Professeur de Green Peace qui ne connait pas la différence entre un « Doctorat de Philosophie (Ph.D.) » et son doctorat en sciences obtenu à l’UNIKIN ne peut comprendre les nuances.

De plus, notre rédaction n’a pas pu trouver au Guichet Unique le nom de la Société SORFA, parmi les sociétés ayant déposés leurs dossiers le 16 mars, ni parmi celles qui ont obtenus leurs registres de commerce ce jour.

SCOOPRDC.NET


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