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Kasumbalesa : le “Couloir” vient d’atteindre le pic des recettes jamais réalisées depuis sa création, soit 50.015.793FC !

Les services de la DGDA KASUMBALESA au “Couloir” se félicite des résultats réalisés depuis la fermeture de la voie illégale dite “Bilanga”. Les dernières recettes réalisées démontrent combien le phénomène Bilanga faisait perdre l’argent au trésor public à Kasumbalesa.
Les efforts fournis par la DGDA, sous le management du receveur principal TIMPLAR MONOMOSI, depuis la disparition de la fameuse base, sont salués par plus d’une personne.
Les recettes passent de 2.000.000FC à 50.015.793FC comme production journalière.
Malgré les difficultés liées à l’état trop étroit de ce couloir des petits commerçants transfrontaliers à Kasumbalesa, la Direction Générale des douanes et accises (DGDA) félicite les commerçants pour leurs esprits d’écoute et de collaboration avec les services de la DGDA dans la maximisation des recettes pour donner les moyens aux institutions de la République.” L’augmentation de la production financiere constitue pour nous un grand succès. Nous avons produit dans les difficultés, de foi faisant face à une incompréhension des transporteurs qui se font passer pour des commerçants. Nous faisons encore face aux menaces de tout bord, nous avons bravé la peur. Aujourd’hui, nous avons le résultat de notre sacrifice, chapeau bas à nos collaborateurs !”, déclare TIMPLAR MONOMOSI.
S’agissant de l’état étroit du couloir, le receveur principal invite les commerçants transfrontaliers à plus de patience, car la deuxième voie officielle sera bientôt opérationnelle, dans le but de désengorger le Couloir. ” Nous sommes conscients que le couloir refuse le nombre des transporteurs et commerçants transfrontaliers. Bientôt une autre voie sera opérationnelle pour rendre la tâche facile aux commerçants transfrontaliers, les services de l’État seront sur le qui-vive pour éviter l’évasion fiscale”, ajoute-t-il.
Notons que ces résultats attestent à suffisance à quel niveau l’argent échappait au trésor public. Le week-end dernier le maire de la ville, André KAPAMPA KAMWANYA, a fait une visite d’inspection des travaux d’ouverture de la seconde voie légale.
JOSEPH MALABA/CONGOPROFOND.NET
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Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.
Le rôle de la RTNC en période électorale
La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.
Le silence du CSAC
La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.
Implications sur l’impartialité des institutions
Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.
Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
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