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Kasaï central : Le HCR annonce la réinsertion des rapatriés du Grand Kasaï

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Le chef de Bureau du Haut commissariat pour les réfugiés(HCR/ Grand Kasaï), Ali Mahamat annonce la réintégration des retournés d’Angola du Grand Kasaï. Il l’a dit, dans une interview accordée aux médias locaux, lors de l’ouverture de l’atelier sur la restructuration du cluster Protection.

Pendant un jour, en effet, les participants vont débattre sur l’amélioration du cluster Protection du HCR grand Kasaï. ” Nous envisageons développer des programmes de réintégration de nos rapatriés. Vous savez que dans chacun de ces territoires, nous n’avons pas que les rapatriés. Nous avons des déplacés internes aussi bien que la population locale. Au sein de chaque catégorie, nous avons des personnes vulnérables qui ont besoin de l’assistance humanitaire. Donc nous allons développer les programmes d’intérêt commun dont les retombées vont bénéficier aussi bien aux rapatriés, aux déplacés internes et à la population “, a expliqué Ali Mahamat à la presse.

Au sujet du démarrage de cette action, le HCR attend la fin de la pandémie du coronavirus. “Nous étions sur le point de lancer le programme. Nous étions rattrapés par la Covid19, mais nous allons entrer en contact avec les concernés pour lancer dans 3 localités pour ce qui est du Kasaï central. Il s’agit de Kananga et ses environs: Dibaya, Dimbelenge et Luiza”, a-t-il conclu.

Le HCR a enregistré dans le Grand Kasaï 1 millions 851 milles 395 personnes. Parmi lesquels 932 rapatriés volontaires, 19.291 rapatriés spontanés, 584.432 déplacés internes et 1.246.740 retournés qui regagnent leurs domiciles d’origine.

MUABILAYI/CONGO PROFOND.NET


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Santé

Santé : La Société Civile appelle à une lutte contre le paludisme plus équitable et respectueuse des droits humains

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Lors du Forum Annuel de la Plateforme de la société civile pour l’élimination du paludisme (CS4ME), qui s’est tenu le 23 avril 2024, une déclaration a été adoptée appelant à une prise en compte accrue des droits humains, de l’équité et du genre dans la lutte contre le paludisme. Alors que la Journée mondiale contre le paludisme approche le 25 avril, la société civile mondiale s’est engagée à renforcer ses efforts pour accélérer l’élimination de cette maladie dévastatrice.

La déclaration souligne l’importance de mettre en place des initiatives qui favorisent le respect des droits de l’homme et garantissent l’accès équitable à des services de lutte contre le paludisme de qualité. Elle reconnaît également le rôle crucial des femmes dans la riposte au paludisme et plaide en faveur de leur participation à la prise de décision sur les stratégies et les interventions. De plus, elle souligne la nécessité d’accorder une attention particulière aux populations vulnérables, telles que les personnes déplacées, les réfugiés et les personnes handicapées, afin de garantir leur accès aux services de prévention et de traitement.

Les signataires de la déclaration appellent les décideurs de la lutte contre le paludisme à lever les obstacles à l’accès des populations vulnérables, à atteindre les 20% de la population qui ne bénéficient pas encore de services de lutte contre le paludisme, et à respecter les droits de l’homme de toutes les personnes ayant besoin de ces services. Ils insistent également sur la gratuité des services antipaludiques pour les populations ciblées et sur la nécessité de garantir une qualité de soins respectant les droits humains de tous, indépendamment de leur statut social.

En tant que société civile, les signataires de la déclaration s’engagent à poursuivre leur plaidoyer à tous les niveaux pour atteindre ces objectifs. Ils soulignent que l’engagement significatif de la communauté est essentiel pour garantir le respect des droits de l’homme, de l’équité et du genre dans les politiques de lutte contre le paludisme. En travaillant en collaboration avec les gouvernements, les partenaires internationaux, les dirigeants locaux et les autres parties prenantes, ils s’efforceront de rendre les programmes de lutte contre le paludisme plus équitables, respectueux des droits et transformateurs en termes de genre. L’élimination du paludisme dans le monde est ainsi envisagée comme une réalité imminente.

Désiré Rex Owamba/CONGO PROFOND.NET


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