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Politique

Jean-Marc Kabund : La Cour de cassation joue à la prolongation, encore 7 jours de suspense

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L’ancien président a.i. de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, va connaître son sort dans 7 jours. La Cour de cassation vient de repousser, ce mercredi 6 septembre, la date du prononcé attendu ce jour.

Au total douze chefs d’accusation pèsent sur l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, notamment l’outrage envers le Parlement, le Gouvernement de la République, l’offense envers le chef de l’État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs.

Quant aux militants de son parti, l’Alliance pour le changement (A.Ch), ils continuent à croire dur comme fer à son acquittement. Trois ans de prison ont été requis, le lundi 14 août, contre lui par le ministère public.

Son avocat, Me Georges Lutula, avait expliqué à cette audience que la défense demandait son acquittement pur et simple car « il n’y a aucun élément constitutif d’infractions dont on l’accuse ».

« Prédation au sommet de l’État »
Élu de Kinshasa, Jean-Marc Kabund a rejoint l’opposition en juillet 2022 après avoir été radié du parti présidentiel et avoir démissionné de son poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Lors de l’annonce de la création de son propre parti politique, « Alliance pour le changement », il avait fustigé « l’absence de vision claire », « l’incompétence notoire et la ‘mégestion’ institutionnalisée caractérisée par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la prédation au sommet de l’État » par le camp du président Félix Tshisekedi. Des propos qu’il a repris lors du procès.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Politique

3 ans d’occupation de Bunagana en RDC : « Il est temps de mettre fin à la politique expansionniste du régime de Kigali » (Denis Mukwege)

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Le 13 juin 2025 marque trois années depuis la prise de Bunagana par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Dans une déclaration, le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix et ancien candidat à la présidentielle de 2023, dénonce une agression étrangère et rappelle qu’aucun État n’est au-dessus d’un autre.

« Il est temps de mettre fin à la politique expansionniste du régime de Kigali et d’imposer le retrait des troupes du Rwanda de la RDC. Les politiques de double standard poussent l’ordre mondial fondé sur la Charte des Nations Unies au bord du précipice. Aucun État n’est au-dessus des lois. Le droit international a vocation à être appliqué de façon universelle, y compris dans la région des Grands Lacs africains », a-t-il déclaré.

Mukwege critique également les négociations directes entre Kinshasa et le M23, les qualifiant d’ erreur de diagnostic majeure. Il plaide pour une conférence internationale sur la paix en RDC.

« Cela fait 3 ans que la population martyre du Kivu paye le prix fort de la diplomatie régionale erratique et de la gouvernance sécuritaire dangereuse du régime de Kinshasa, caractérisée par l’absence de planification, le défaut de vision stratégique, et le recours à l’externalisation par des partenariats militaires bilatéraux et régionaux fluctuants, ainsi qu’avec des groupes armés non étatiques mal formés », a-t-il dénoncé.

Il a également déploré la négligence de la communauté des États et les institutions qui ont «laissé pourrir par des paroles creuses», des condamnations superficielles et des mesures timides, cette crise devenue multidimensionnelle.

WTK

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