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ITP/Foner : Alexis Gisaro satisfait du travail abattu par Georgine Selemani

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Le ministre d’Etat en charge des Infrastructures et Travaux publics (ITP), Alexis Gisaro a effectué, le mercredi 2 juin 2021 à Kinshasa, une visite de travail au Fonds d’entretien routier (Foner). Il a été accueilli dans les installations de Foner par la directrice générale ai de cette structure de l’Etat, Georgine Salemani Tulia, ainsi que d’autres cadres de l’entreprise sous tutelle du ministère des ITP.

Alexis Gisaro a salué le travail abattu par Georgine Selemani. Celle-ci a prouvé, depuis son arrivée à la tête du Foner, son dynamisme par rapport à son bilan très éloquent à la tête de cet établissement public.

Venu s’enquérir du fonctionnement de cet établissement public, Alexis Gisaro se dit satisfait de constater que la covid-19 n’a pas pu stopper les élans de Georgine Selemani qui a su boucler le financement des voiries des 26 provinces dans le cadre du PER 2020.

Le ministre des ITP a été convié à une exposition – photos des réalisations du Foner en 2020. Et il a promis de travailler pour appuyer le Foner dans le processus de maximisation de ses recettes.

« Nous espérons que le Foner mérite mieux. Plusieurs véhicules à immatriculation étrangère passent nos frontières et le Foner ne perçoit pas les taxes prévues. Nous devons aider le Foner à rentrer dans ses droits, sinon, il ne saura pas bien faire son travail », a indiqué le ministre des ITP.

Et d’ajouter : « Je viens d’apprendre avec satisfaction que le Foner est connecté au logiciel Sydonia qui permettra de retracer toutes les recettes en temps réel ».

Accompagné de Georgine Selemani Tulia comme bailleur des fonds et de Victor Ntumba comme maître d’ouvrage délégué, le ministre des ITP est descendu sur l’avenue Louis pour voir l’état d’avancement des travaux du pont camp Luka qui permettra de relier la commune de Selembao. Il a promis de veiller à ce que tout soit fini dans les 45 jours, avant de procéder au lancement des travaux d’assainissement sur l’avenue Chrétienne dans la commune de Kintambo, avec pour but de désengorger les routes de Kinshasa.

David Mayele/CONGOPROFOND.NET

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Félix Tshisekedi a renversé l’ordre régional et réinstallé la RDC au cœur de la géopolitique africaine

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En 2025, Félix Tshisekedi a orchestré un retour spectaculaire de la RDC sur la scène internationale, brisant des décennies de prédation rwandaise et imposant une nouvelle donne géostratégique. Grâce à une communication intelligente et maitrisée, une diplomatie agressive, des alliances audacieuses et une approche technique méticuleuse, Kinshasa a contraint Kigali à accepter des accords historiques à Washington.

Ce coup de maître marque un tournant dans la sécurisation de l’Est congolais et l’intégration économique régionale. Il nous paraît important d’expliquer les rouages de cette stratégie victorieuse. Il y a d’abord eu la préparation du terrain et des esprits par le redoutable Patrick Muyaya Katembwe sur le plan médiatique. La mise en musique des processus de Naïrobi, Luanda, Doha à Washington avec l’isolation de Kagame.

Kinshasa a exploité les divisions régionales et internationales pour asphyxier Kigali. L’accord de Doha (mars 2025), bien que fragile, ce cessez-le-feu a servi de tremplin pour légitimer la RDC comme acteur de paix, tandis que le Rwanda, coincé par les preuves de son soutien au RDF/M23 (rapports de l’ONU citant 4 000 soldats rwandais en RDC ), a dû jouer la modération.

Le parrainage américain a permis de lier la question sécuritaire aux minerais critiques (cobalt, lithium). Félix Tshisekedi a convaincu Washington de soutenir un cadre contraignant : interdiction des hostilités, désengagement des troupes rwandaises, et intégration conditionnelle du RDF/M23 sous supervision conjointe. La machine technique, connue sous le nom du CONOPS du 31 Octobre 2024 et le Mécanisme Conjoint ont scellé le sort des belliqueux rwandais.

L’équipe de Kinshasa a verrouillé l’avantage politique par des outils techniques irréfutables. Le CONOPS 2024, ce plan opérationnel, élaboré avec des experts militaires internationaux, a structuré le désarmement des groupes armés et la coordination sécuritaire via un mécanisme intégrant la MONUSCO et les forces régionales. Résultat : le RDF/M23, privé de soutien rwandais, s’est fragmenté.

Le cadre humanitaire et économique dont le volet « retour des réfugiés » (2,5 millions de personnes) et l’accès humanitaire ont été couplés à des projets transfrontaliers (infrastructures, énergie), isolant Kigali qui rechignait à ouvrir ses frontières. L’échec du narratif rwandais est la cerise sur le gâteau. Paul Kagame acculé jusque dans ses derniers retranchements a fait appel à son joker l’ancien Président Joseph Kabila.

Félix Tshisekedi a retourné l’accusation de « génocide » contre Paul Kagame, comparant ce dernier à Hitler lors d’un discours choc à Bukavu. Cette rhétorique, relayée par les médias internationaux, a détruit la crédibilité de Kagame comme « stabilisateur » régional. Ce qui était jusque-là son passeport dans les salons diplomatiques internationaux. Tout le monde le voit dorénavant pour celui qu’il est en réalité c’est-à-dire un déstabilisateur régional chronique.

Le doigté de Patrick Muyaya Katembwe et la ténacité de Thérèse Kayikwamba Wagner ont forcé les capitales occidentales à exiger des preuves de désengagement rwandais, sous peine de sanctions ciblées (gel d’avoirs, embargo sur les minerais ). Ainsi la RDC est devenue le nouveau centre de gravité africain. Félix Tshisekedi a capitalisé sur cette victoire pour porter la RDC au Conseil de Sécurité de l’ONU (2026-2027).

En brandissant son rôle de « poumon écologique » et de fournisseur de minerais stratégiques, Félix Tshisekedi a positionné le pays comme indispensable à la transition énergétique globale. Il a lancé une intégration économique régionale. Les accords de Washington incluent un volet économique (corridors miniers, ports en eau profonde) marginalisant le Rwanda au profit de la RDC et de ses alliés (Angola, Afrique du Sud).

Félix Tshisekedi a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué en instrumentalisant les ressources naturelles de la RDC, les minerais comme levier géopolitique. Il a hybridé diplomatie et force dans un couplage des accords techniques (CONOPS) avec une pression médiatique implacable en récupérant le soft power, le leadership climatique et humanitaire pour gagner les faveurs de l’Occident.

En 2025, la RDC n’est plus une victime, mais un architecte de l’ordre régional. Si les défis persistent (corruption, résidus du RDF/M23), Félix Tshisekedi a prouvé qu’un leadership audacieux pouvait inverser trente ans de prédation. Le roseau plie sous la tempête, mais c’est lui qui trace la voie des torrents. L’eau douce conquiert la pierre dure, et le sage triomphe là où le guerrier s’épuise. Paul Kagame jouait aux échecs. Félix Tshisekedi a changé le jeu.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

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