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Analyses et points de vue

Honorable Joseph Bangakya Nokondoandrengwa appelle Christophe Baseane Nangaa à soutenir le ticket ayant l’UDPS

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L’élection imminente du Gouverneur au Haut-Uélé se profile comme un tournant décisif pour la province, avec des défis majeurs qui exigent une réflexion critique.

Selon le député national Joseph Bangakya, voici quatre enjeux clés qui devraient guider le choix des électeurs :

Le Renouveau :
Voter pour le changement est impératif, étant donné la gestion déplorable de l’ancien Gouverneur. Un nouveau leadership est nécessaire pour insuffler un vent de fraîcheur et de compétence dans la gouvernance de la province.

Dépasser les clivages :
Éviter les liens problématiques avec Corneille Nangaa est essentiel. Ainsi, élire un Gouverneur issu de territoires ayant déjà occupé le Gouvernorat risque de perpétuer des influences et des pratiques indésirables. La rotation du pouvoir vers d’autres régions est cruciale pour l’unité et la diversité de la province.

Un Développement Politiquement Connecté :

L’essor de la province doit résulter d’une connexion politique stratégique. Le choix du ticket électoral devrait inclure un membre du parti présidentiel pour garantir une influence efficace à Kinshasa, ouvrant ainsi des portes pour des investissements et des projets de développement majeurs.

Au-delà des Promesses :
Il est impératif de ne pas se laisser éblouir par les promesses électorales. Le véritable moteur du développement réside dans la gestion judicieuse des ressources financières de la province. C’est par une utilisation prudente de ces fonds que les promesses pourront se concrétiser en actions tangibles pour le bien-être des citoyens.

Ces enjeux majeurs soulignent la nécessité d’une vision audacieuse, d’une gouvernance transparente et d’une orientation politique stratégique pour façonner un avenir prospère pour le Haut-Uélé. Les électeurs sont appelés à réfléchir attentivement et à voter en gardant à l’esprit l’intérêt supérieur de la province.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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Analyses et points de vue

Un voyage au cœur de l’absurdité : Les accueils fastueux à l’aéroport de N’djili, symboles d’un gaspillage injustifiable

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Dans un pays où les besoins fondamentaux crient famine et où les ressources sont souvent rares, un phénomène étrange et coûteux prend place à l’aéroport de N’djili, transformant un lieu de transit en théâtre de l’absurde. Ceux qui sont les plus difficiles à aimer, à aider et à transformer le destin de tout un peuple sont ceux qui en ont le plus besoin.

Des autorités congolaises, déconnectées des réalités de leur peuple, dépensent des sommes considérables pour accueillir leur retour de voyages, non pas avec des avancées tangibles pour le pays, mais avec des cortèges de jeunes désœuvrés. Les sages parlent parce qu’ils ont quelque chose à dire. Les autorités congolaises parlent parce qu’ils doivent dire quelque chose.

Ces jeunes, souvent en quête d’emploi et de perspectives d’avenir, se retrouvent malheureusement embrigadés dans des accueils fastueux, destinés à flatter l’ego des élites au détriment du bien-être général. L’ironie atteint des sommets lorsque ces mises en scène coûteuses, dépourvues de sens et de valeur ajoutée, sont immortalisées par des reportages médiatiques, eux aussi payés par les deniers publics.

Pendant ce temps, dans les régions reculées, des écoles primaires peinent à offrir une éducation de qualité, des petits commerces luttent pour subsister, et des villages, des villes et des territoires se battent pour chaque ressource. Le pays est déprimé. Il vit dans le passé. Il est anxieux. Aucun futur collectif n’est véritablement dessiné. Le pays est occupé, agressé et ne vit qu’au jour le jour.

L’écart entre ces réalités et le spectacle ostentatoire de N’djili révèle une fracture profonde, une injustice flagrante où l’argent du contribuable est détourné pour des frivolités au lieu de servir l’intérêt commun. Les autorités congolaises élèvent plus la voix pour dénoncer oubliant ce qu’ils font eux-mêmes au lieu de construire une politique nationale qui bénéficierait au peuple.

Il est grand temps de questionner ces pratiques, de demander des comptes à ceux qui gaspillent les maigres ressources du pays pour des vanités éphémères. Loin des honneurs artificiels, l’heure est à l’action responsable, à l’investissement judicieux, et à la construction d’un avenir où chaque citoyen, quel que soit son statut, peut espérer un Congo meilleur.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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